Mardi 19 juillet 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Matthieu 12, 46-50
Car celui qui fait la volonté de mon père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. Mt 12, 50
« Ma fille, sur la terre, Je n’ai fait que me livrer à la Volonté du Père.

 

Le livre du Ciel Tome 12, 14 août 1917
« Ma fille, sur la terre, Je n’ai fait que me livrer à la Volonté du Père. Ainsi, Si Je pensais, Je pensais avec
l’Esprit du Père. Si Je parlais, Je parlais avec la bouche du Père. Si Je travaillais, Je travaillais avec les mains du Père. Même ma respiration se faisait en lui. Tout ce que Je faisais était selon qu’Il le voulait. De telle sorte que Je peux dire que toute ma vie se déroulait en lui. Complètement immergé dans sa Volonté, Je ne faisais rien par Moi
même. Ma seule pensée était sa Volonté. Je ne faisais pas attention à Moi-même. Les offenses qu’on me faisait n’interrompaient pas ma course. Mais Je volais toujours vers mon Centre. Ma vie terrestre prit fin quand
J’eus accompli la Volonté du Père en toute chose. Ainsi, ma fille, si tu t’abandonnes à ma Volonté, tu n’auras plus aucune autre pensée que les miennes. Même la privation de Moi, qui te tourmente tant, trouvera le soutien et les baisers cachés de ma Vie en toi. Dans tes battements de cœur, tu ressentiras les miens, enflammés et affligés. Si tu ne me vois pas, tu me sentiras. Mes bras t’embrasseront. Combien de fois ne ressens-tu pas mon mouvement et mon souffle rafraîchir ton cœur ? Et quand, alors que tu ne me vois pas, tu veux savoir qui te tient de si près et souffle sur toi. Je te souris, Je te donne le baiser de ma Volonté Je me cache en toi pour te surprendre de nouveau et te faire avancer d’un autre pas dans ma Volonté. Ainsi, ne me chagrine pas en t’affligeant, mais laisse-Moi agir. Puisse l’envol de ma Volonté ne jamais cesser en toi. Autrement, tu obstrueras ma Vie en toi. Si Je ne rencontre aucun obstacle, Je fais croître ma Vie en toi et Je la développe comme Je veux. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
“Maître, il y a ta Mère et tes frères. Ils sont là dehors, sur la route, et ils te cherchent car ils veulent te parler. Donne l’ordre à la foule de s’écarter pour qu’ils puissent venir vers Toi, parce que c’est sûrement un motif important qui les a amenés jusqu’ici pour te chercher.”

   
336> Jésus lève la tête et voit, derrière les gens, le visage angoissé de sa Mère qui lutte pour ne pas pleurer pendant que Joseph d’Alphée lui parle tout excité, et il voit les signes de dénégation de sa Mère, répétés, énergiques, malgré l’insistance de Joseph. Il voit aussi le visage embarrassé de Simon (d’Alphée) qui est visiblement affligé, dégoûté… Mais Jésus ne sourit pas et ne donne pas d’ordre. Il laisse l’Affligée à sa douleur et ses cousins là où ils sont.

Il abaisse les yeux sur la foule et, répondant aux apôtres qui sont près de Lui, il répond aussi à ceux qui sont loin et qui essaient de faire valoir le sang plus que le devoir. “Qui est ma Mère ? Qui sont mes frères ?” Il tourne son regard sévère, dans son visage qui pâlit à cause de la violence qu’il doit se faire pour placer le devoir au-dessus de l’affection et du sang et pour désavouer le lien qui l’attache à la Mère, pour servir le Père et il dit, en désignant d’un large geste la foule qui s’empresse autour de Lui, à la lumière rouge des torches et à celle argentée de la lune presque pleine : “Voici ma mère et voici mes frères. Ceux qui font la volonté de Dieu sont mes frères et mes sœurs, ils sont ma mère. Je n’en ai pas d’autres. Et les miens seront tels si les premiers et avec une plus grande perfection que tous les autres ils feront la volonté de Dieu jusqu’au sacrifice total de toute autre volonté ou voix du sang et des affections.” Tome 4, chapitre 269.