Jeudi 7 juillet 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Matthieu 10, 7-15
Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. Mt 10,8
Ma fille, les plus grandes œuvres accomplies par notre Être suprême ont toutes été faites gratuitement.

 

Le livre du Ciel Tome 32, 26 mars 1933
Ma fille, les plus grandes œuvres accomplies par notre Être suprême ont toutes été faites gratuitement, sans nous préoccuper du mérite de la créature ou de ce qu’elle pourrait nous dire. Pour que nous nous préoccupions de cela
avant d’agir, il aurait fallu nous attacher les bras et ne plus travailler ; et même si les ingrates créatures ne nous glorifient pas et que nous n’avons pas le bien de nous voir glorifier et louer par nos propres œuvres, une seule de nos œuvres nous glorifie plus que toutes les œuvres ensemble sorties de toutes les générations humaines ; un seul
acte accompli par notre Volonté emplit le Ciel et la terre et avec sa vertu et sa puissance régénératrice et communicative, il régénère pour nous tant de gloire infinie qu’il est à peine donné aux créatures de le comprendre. En fait, quel mérite l’homme pouvait-il avoir pour la création du ciel, du soleil et de tout le reste ? Il n’existait pas encore et rien ne pouvait nous parler. Si bien que la Création fut une grande œuvre de merveilleuse magnificence de Dieu, et toute gratuite. Et la Rédemption, crois-tu que l’homme la méritait ? Tout était gratuit, et si l’homme nous priait, c’était parce que nous lui avions fait la promesse d’un Rédempteur à venir. Ce n’est pas lui qui fut le premier à nous le dire, mais nous-mêmes. C’était notre décret, entièrement gratuit, que le Verbe prendrait chair, et il a été accompli alors que le péché, l’ingratitude humaine parcouraient et inondaient la terre. Et s’il peut leur sembler qu’ils aient fait quelque chose, ce furent à peine des gouttelettes qui ne pouvaient mériter une œuvre si grande. Cela relève de l’incroyable qu’un Dieu se fasse semblable à l’homme pour le mettre en sûreté, et qu’il en arrive à l’offenser si grandement. À présent, la plus grande œuvre qui est de faire connaître ma Volonté pour qu’elle puisse régner parmi les créatures sera une œuvre toute gratuite et c’est une erreur de croire qu’il y aura un mérite de la part des créatures. Ah ! oui, il y en aura, comme les gouttelettes de mérite des Hébreux quand je suis
venu les racheter, mais la créature est toujours la créature. Ce sera donc gratuitement qu’en l’inondant de lumière, de grâce et d’amour elle ressentira une force encore inconnue et sentira notre vie palpiter dans son âme de sorte qu’il lui sera doux de laisser régner notre Volonté.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 N’ayez pas de préoccupations pour votre nourriture. Vous aurez toujours ce qui convient à votre condition et à votre ministère car l’ouvrier mérite la nourriture qu’on lui apporte. Toujours. Si les hommes n’y pourvoyaient pas, Dieu pourvoirait aux besoins de son ouvrier. Je vous ai déjà montré que, pour vivre et pour prêcher, il n’est pas nécessaire d’avoir le ventre plein de la nourriture que l’on a ingurgitée. C’est la destinée des animaux immondes dont là mission est celle de s’engraisser pour qu’on les tue et qu’ils engraissent les hommes. Mais vous, vous ne devez engraisser votre esprit et celui des autres que de nourritures qui apportent la sagesse. Et la Sagesse se dévoile à un esprit que n’obscurcit pas l’excès de nourriture et à un cœur qui se nourrit de choses surnaturelles. Vous n’avez jamais été aussi éloquents qu’après votre retraite sur la montagne[3]. Et vous ne mangiez alors que l’indispensable pour ne pas mourir. Et pourtant, à la fin de la retraite, vous étiez forts et joyeux comme jamais. N’est-ce pas vrai, peut-être ?

 

 265.6 – Dans toute ville ou localité où vous entrerez, informez-vous qu’il y ait qui mérite de vous accueillir. Non parce que vous êtes Simon ou Judas ou Barthélemy ou Jacques ou Jean et ainsi de suite, mais parce que vous êtes les envoyés du Seigneur. Quand bien même vous seriez des rebuts, des assassins, des voleurs, des publicains, maintenant repentis et à mon service, vous méritez le respect parce que vous êtes mes envoyés. Je dis plus encore. Je dis : malheur à vous si vous vous présentez comme mes envoyés et si vous êtes intérieurement abjects et donnés à Satan. (…) Vous prendrez donc des renseignements sur la famille dont la vie est la plus correcte, là où les femmes savent rester à part, et où les mœurs sont intègres. Vous entrerez là et y demeurerez jusqu’à votre départ de la localité. N’imitez pas les faux-bourdons qui, après avoir sucé une fleur, passent à une autre plus nourrissante. Vous, que vous soyez pris en charge par des gens qui vous offrent bon gîte et bonne table, ou par une famille qui n’est riche que de vertus, restez où vous êtes. Ne cherchez jamais ce qui est le mieux pour le corps qui périt, mais au contraire donnez-lui toujours ce qu’il y a de pire, en réservant tous les droits à l’esprit. Et, je vous le dis parce qu’il est bien que vous le fassiez, donnez, dès que vous pouvez le faire,  la préférence aux pauvres pour votre séjour. Pour ne pas les humilier, en souvenir de Moi qui suis et reste pauvre, et qui me fais gloire d’être pauvre, et aussi parce que les pauvres sont souvent meilleurs que les riches. Vous trouverez toujours des pauvres qui sont justes alors que vous aurez rarement l’occasion de trouver un riche sans injustice. Vous n’avez donc pas l’excuse de dire : “Je n’ai trouvé de bonté que chez les riches” pour justifier votre désir de bien-être.

 En entrant dans une maison, saluez avec mon salut qui est le plus doux qui soit. Dites : “La paix soit avec vous, la paix soit dans cette demeure” ou bien : “Que la paix vienne dans cette maison”.   Tome 4, chapitre 265.