De l’évangile de Matthieu 10, 1-7
Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Mt 10, 6
Je diffuse dans les créatures mon Humanité, mes souffrances et tout ce que mon Humanité a fait pour le bien des âmes égarées.
Le livre du Ciel Tome 12, 8 octobre 1917
« Ma fille, tout ce que j’ai fait est éternel. Mon Humanité n’a pas souffert que pendant un temps, mais sa souffrance se prolonge jusqu’à la fin du monde. Comme mon Humanité au Ciel ne peut pas souffrir, Je me sers de l’humanité des créatures, les faisant participer à mes souffrances et prolongeant ainsi mon Humanité sur la terre. Et cela, Je le fais avec Justice. Car, lorsque J’étais sur la terre, J’incorporais en Moi même les humanités de toutes les créatures dans le but de les garder en sécurité et de tout faire pour elles. Maintenant que Je suis au Ciel, Je diffuse dans les créatures mon Humanité, mes souffrances et tout ce que mon Humanité a fait pour le bien des âmes égarées. Je le fais spécialement dans les âmes qui m’aiment afin de pouvoir dire au Père : “Mon Humanité est au Ciel et aussi sur la terre, dans les âmes qui m’aiment et qui souffrent. » Ainsi, à cause des âmes qui m’aiment et qui se substituent à Moi, ma satisfaction est complète, mes souffrances sont toujours actives. Console-toi donc quand tu souffres, parce que tu reçois l’honneur de te substituer à Moi. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus sort sur le sentier où les autres se trouvent déjà. Leurs visages paraissent plus vénérables, plus recueillis. Les plus âgés ressemblent à des patriarches ; les jeunes ont quelque chose de plus mûr, de plus digne, ce qu’auparavant leur jeunesse dissimulait.
Judas regarde Jésus avec un timide sourire sur un visage marqué par les larmes. En passant, Jésus lui fait une caresse. Pierre… ne parle pas. c’est si étrange chez lui que cela étonne plus que tout autre changement. Il regarde attentivement Jésus, mais avec une dignité nouvelle qui paraît lui agrandir le front aux tempes, un peu dégarnies, et rendre plus sévère son regard où jusqu’alors brillait toujours une lueur de malice. Jésus l’appelle à venir auprès de lui et le tient tout proche en attendant Jean, qui sort finalement.
Je ne saurais dire si son visage est plus pâle ou plus rouge, mais toujours est-il qu’il y brille une flamme qui n’en change pas la couleur, mais est pourtant visible. Tous le regardent.
«Viens ici près de moi, mon Jean, et toi aussi, André, et toi, Jacques, fils de Zébédée. Puis toi aussi, Simon, et Barthélemy, Philippe, et vous, mes frères, et puis Matthieu. Judas, viens là, face à moi. Thomas, viens ici. Asseyez-vous. J’ai à vous parler
[6].»
Calmes comme des enfants, ils s’asseyent, tous un peu absorbés par leur monde intérieur et pourtant attentifs à Jésus comme jamais ils ne l’ont été. Tome 3, chapitre 165.