Chaque créature qui se laisse dominer par mon Vouloir forme un peuple pour le Royaume de Dieu.
Le livre du Ciel Tome 29, 26 octobre 1931
Ma fille, la vie, la sainteté consiste en deux actes : Dieu donne sa Volonté et la créature la reçoit, après quoi la vie a été formée en elle par cet acte de la Divine Volonté qu’elle a reçu pour le redonner en acte de sa volonté afin de le recevoir à nouveau ; donner et recevoir, et recevoir et donner, tout est là. Dieu ne pourrait pas donner plus que l’acte continuel de sa Volonté à la créature ; la créature ne pourrait pas donner plus à Dieu, car tout ce qu’il est possible de recevoir pour la créature de sa Divine Volonté a été reçu par elle comme formation de vie divine. De
cette manière, en donnant et en recevant, en recevant et en donnant, mon divin Fiat prend possession et forme son Royaume, et tout l’intérieur de la créature devient comme le peuple du Royaume de la Divine Volonté : l’intelligence, peuple fidèle qui se glorifie d’être dirigé par le commandant en chef du divin Fiat et la foule des pensées qui se pressent alentour et aspirent à connaître et à aimer toujours plus le grand Roi qui siège intronisé au centre de l’intelligence de la créature ; les désirs, les affections, les palpitations qui sortent du cœur augmentent le nombre des habitants de mon Royaume et, oh, comme ils se pressent autour de son trône ! Ils sont tous attentifs, prêts à recevoir les ordres divins et à les exécuter au prix même de leur vie. Quel peuple obéissant et ordonné que celui du Royaume de mon divin Fiat ! Il n’y a pas de disputes, pas de dissensions, uniquement cette foule de gens à l’intérieur de cette heureuse créature qui ne veut qu’une seule et même chose, et telle une armée bien entraînée, ils se placent dans la forteresse du Royaume de mon divin Vouloir. Ainsi, lorsque l’intérieur de la créature devient tout entier mon peuple, il sort de l’intérieur et augmente le peuple des paroles, le peuple des œuvres, le peuple des pas ; et l’on peut dire que chaque acte que forme ce peuple céleste contient la parole, l’ordre écrit en lettres d’or: « Volonté de Dieu. » Et lorsque cette foule de gens se met en marche pour exécuter chacun sa fonction, ils sortent le drapeau avec la devise « Fiat », suivie par les mots écrits en vivante lumière : « Nous appartenons au grand Roi du Fiat suprême. » Tu vois par conséquent que chaque créature qui se laisse dominer par mon Vouloir forme un peuple pour le Royaume de Dieu.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
En effet, vous, envoyés de Jésus et de la Bonne Nouvelle, vous portez avec vous la paix, et votre venue daris un endroit est pour y apporter la paix. Si la maison en est digne, la paix viendra et demeurera en elle. Si elle n’en est pas digne, la paix reviendra vers vous. Cependant, efforcez-vous d’être pacifiques pour que vous ayez Dieu pour Père. Un père aide toujours. Et vous, aidés par Dieu, ferez et ferez bien toutes choses.
Il peut arriver aussi, et même certainement il arrivera, qu’il y aura une ville ou une maison qui ne vous recevra pas, où les gens ne voudront pas écouter vos paroles, vous chasseront, vous tourneront en dérision ou même vous poursuivront à coups de pierres comme des prophètes ennuyeux. Et alors vous aurez plus que jamais besoin d’être pacifiques, humbles, doux, dans votre manière de vivre. Autrement, en effet, la colère prendra le dessus et vous pécherez en scandalisant ceux que vous devez convertir et en augmentant leur incrédulité. Alors que si vous acceptez avec paix l’offense de vous voir chassés, ridiculisés, poursuivis, vous convertirez par la plus belle prédication : la prédication silencieuse de la vraie vertu. Vous retrouverez un jour les ennemis d’aujourd’hui sur votre chemin, et ils vous diront : “Nous vous avons cherchés, parce que votre manière d’agir nous a persuadés de la Vérité que vous annoncez. Veuillez nous pardonner et nous accueillir comme disciples. Car nous ne vous connaissions pas, mais maintenant nous vous connaissons pour saints et, si vous êtes saints, vous devez être les envoyés d’un saint, et nous croyons maintenant en Lui”.
Mais en sortant de la ville ou de la maison où vous n’avez pas été accueillis, secouez jusqu’à la poussière de vos sandales pour que l’orgueil et la dureté de ce lieu ne s’attache même pas à vos semelles. En vérité je vous dis : “Au jour du Jugement, Sodome et Gomorrhe seront traitées moins durement que cette ville”. 265.7 – Voici que je vous envoie comme des brebis parmi les loups. Soyez donc prudents comme les serpents et simples comme les colombes. Car vous savez comment le monde, qui en vérité compte plus de loups que de brebis, agit même avec Moi qui suis le Christ. Moi, je puis me défendre par ma puissance, et je le ferai jusqu’à ce que ce soit l’heure du triomphe temporaire du monde. Mais vous, vous n’avez pas cette puissance, et vous avez besoin d’une plus grande prudence et de simplicité. Donc plus de sagacité pour éviter présentement les prisons et les flagellations. Tome 4, chapitre 265.