De l’évangile de Matthieu 8, 23-27
« Il se fit un grand calme »
la mer profonde est parfaitement calme.
Le livre du Ciel Tome 8, 15 mars 1908
« Ma fille, ne t’inquiète pas. Tu dois savoir que lorsqu’il y a une forte tempête en mer, cette tempête n’est que superficielle : la mer profonde est parfaitement calme, ses eaux sont tranquilles, et les poissons, quand ils détectent la tempête, vont se blottir dans l’eau profonde pour y être plus en sécurité. La tempête déferle vraiment là où l’eau est peu profonde, où elle peut l’agiter de la surface jusqu’au fond et même déplacer son eau vers d’autres points de la mer. C’est ce qui arrive avec les âmes. Quand elles sont complètement remplies de Dieu au point de déborder, les
tempêtes ne peuvent aucunement les secouer, car aucune force ne peut défier Dieu. Tout au plus l’âme peut sentir la tempête superficiellement. Bien plus, quand l’âme détecte la tempête, elle met ses vertus en ordre et court se blottir dans les profondeurs de Dieu. Ainsi, même s’il semble extérieurement y avoir tempête, cela n’est qu’apparence. C’est alors que l’âme jouit le plus de la paix, du repos, de la tranquillité dans le sein de Dieu, comme le poisson au fond de la mer. C’est tout l’opposé pour les âmes qui sont vides de Dieu ou ne le contiennent qu’un peu : les tempêtes les secouent complètement. Si elles n’ont qu’un peu de Dieu, elles perdent le peu qu’elles ont. D’ailleurs, ils n’ont pas besoin d’une grosse tempête pour les secouer, le moindre vent est suffisant pour que leurs venus se dissipent. Plus encore, les choses saintes elles-mêmes, qui forment une nourriture délicieuse pour les âmes remplies de Dieu, se transforment en tempêtes pour ces âmes. Elles sont battues par tous les vents. Il n’y a jamais de calme en elles, parce que la raison cherche Dieu là où il n’est pas, l’héritage de paix est loin d’eux »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Enseignement de Jésus