Aussi, sois attentive et suis-moi, si tu ne veux pas arrêter mon discours.
Le livre du Ciel Tome 35, 3 octobre 1937
Les enfants de ma Volonté seront la joie de tous et les véritables narrateurs de leur Créateur. C’est alors seulement que nous trouverons des créatures capables de parler de nous puisque ce n’est pas elles qui parleront, mais ma Volonté qui parlera en elles. C’est uniquement et exclusivement ma Volonté qui sait comment parler de notre Être suprême. Par conséquent, continue à écouter. Dès que la créature possédera notre Vouloir, tous ses actes petits et grands, humains et spirituels seront animés par ma Volonté pour s’élever entre le ciel et la terre, se mêler au ciel, au soleil, aux étoiles et à toute la Création. Ils s’élèveront même encore plus haut pour investir tous les actes de la Reine du ciel et s’identifier à eux. Ces actes auront le pouvoir d’investir les actes de notre Divinité, de nos joies et de notre béatitude, ainsi que les actes de tous les saints. Et lorsqu’elles auront enfermé toutes choses en elles-mêmes, sans rien laisser en dehors, les créatures présenteront leurs actes devant notre divine Majesté pour nous les
offrir comme des actes complets auxquels il ne manque rien. Oh ! quelle joie, quelle gloire pour nous, de trouver dans ces actes le ciel, le soleil, tous les actes de la Reine du ciel, l’amour avec lequel elle nous a aimés, nos propres actes, nos joies et notre amour incessant ! Ces actes accomplis dans notre Volonté redoublent pour nous la gloire de la Création ; ils redoublent la gloire et l’amour que nous avons reçus de la Reine souveraine ; ils redoublent notre gloire et la gloire de tous les saints. Il suffit de dire que notre Volonté est entrée dans ces actes pour que tout soit dit et que tout soit inclus. Partout où entre notre Volonté, elle sait comment déclencher une furie d’amour et de gloire, centralisant toutes choses en elle-même. Après tout, elle a un droit sur toutes choses puisque tout lui appartient. Les merveilles que ces actes accomplis dans notre Volonté forment dans l’âme sont indicibles. Notre divin Fiat forme à travers eux des mers d’amour, n’ont pas des mers qui murmurent, mais qui parlent. Elle parle de notre amour avec une éloquence telle que nous l’aimons beaucoup et que nous voulons toujours l’entendre. Les voix de cette créature nous blessent. Ses paroles sont comme des dards. Elle a toujours quelque chose à nous dire sur l’histoire de notre amour et cela nous plaît tellement que nous l’écoutons toujours avec attention. Nous ne voulons rien manquer de ce qui concerne notre amour. Comme il est beau d’entendre la créature qui possède notre mer
parlant d’amour, qui parle toujours de notre amour ! Et ma Volonté, possédant la créature qui vit en elle, est prête à tout : elle forme les œuvres qui parlent de nos œuvres, les pas qui parlent de nos voies… En somme, comme notre Volonté est Verbe, partout où elle règne, elle donne la parole à tout ce que fait la créature pour en faire un prodige
divin. Par conséquent, rien n’est plus grand, plus saint, plus beau, il n’est rien qui puisse nous glorifier davantage que la vie dans notre Volonté ; et il n’y a pas de bien plus grand que nous puissions donner à la créature. Aussi, sois attentive et suis-moi, si tu ne veux pas arrêter mon discours.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ils arrivent déjà près du rivage lorsque, après une lutte acharnée, un homme d’âge moyen et de condition honorable s’approche du Maître et, pour attirer son attention, lui touche l’épaule.
Jésus s’arrête et se retourne :
« Que veux-tu ?
– Je suis scribe, mais ce qu’il y a dans tes paroles ne peut se comparer à ce que renferment nos préceptes. Elles m’ont conquis. Maître, je ne te quitte plus. Je te suivrai partout où tu iras. Quelle est ta route ?
– Celle du Ciel.
– Ce n’est pas d’elle que je parle. Je te demande où tu vas. Après celle-ci, quelles sont les maisons où je pourrai toujours te trouver ?
– Les renards ont leurs tanières et les oiseaux leurs nids, mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. Ma maison, c’est le monde, partout où il y a des âmes à instruire, des misères à soulager, des pécheurs à racheter.
– Partout, alors.
– Tu l’as dit. Toi qui es docteur d’Israël, pourrais-tu faire ce que ces tout-petits font par mon amour pour moi ? Ici, on exige sacrifice, obéissance, charité envers tous, ainsi que l’esprit d’adaptation en tout, avec tous. Car la compréhension attire. Celui qui veut soigner doit se pencher sur toutes les plaies. Après, ce sera la pureté du Ciel. Mais ici, nous sommes dans la boue et il faut arracher à la boue, sur laquelle nous posons les pieds, les victimes déjà submergées. Ne pas relever ses vêtements, ni s’éloigner parce que la boue est plus profonde à cet endroit. La pureté, c’est en nous qu’elle doit être. Il faut en être pénétré de façon que rien ne puisse plus entrer. Peux-tu tout cela ?
– Laisse-moi essayer au moins.
– Essaie. Je prierai pour que tu en sois capable. » Tome 3 – ch 178.2