« Ma fille, ne t’inquiète pas. Essaie seulement d’être abandonnée à ma Volonté et Je ferai tout à ta place. Un seul instant dans ma Volonté vaut plus que tout le bien que tu pourrais faire dans ta vie entière. » Un autre jour, Il me dit : « Ma fille, l’âme qui est vraiment abandonnée à ma Volonté en tout ce qui lui arrive dans son âme et dans son corps, en tout ce qu’elle ressent et en tout ce qu’elle souffre peut dire : “Jésus souffre, Jésus est accablé.” En fait, tout ce que me font les créatures m’atteint et atteint aussi les âmes où Je demeure, les âmes qui vivent dans ma Volonté. Ainsi, si la froideur des créatures m’atteint, ma Volonté ressent cela. Et, puisque ma Volonté est la Vie de ces âmes, elles ressentent cela aussi. Par conséquent, plutôt que de se troubler à cause de cette froideur, comme si c’était la leur, elles doivent rester auprès de Moi pour me consoler et réparer pour la froideur des créatures envers Moi. De la même manière, si elles se sentent distraites, accablées ou autre, elles doivent rester près de Moi pour me soulager et pour réparer, comme s’il ne s’agissait pas de leurs choses à elles, mais des miennes. Les âmes qui vivent de ma Volonté ressentiront diverses souffrances selon les offenses que Je reçois des créatures. Elles ressentiront aussi des joies et des contentements indescriptibles. Dans le premier cas, elles doivent me consoler et réparer et, dans le second, se réjouir. C’est seulement ainsi que ma Volonté trouve ses intérêts. Autrement, Je serais attristé et incapable de répandre ce que contient ma Volonté.»
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
C’est pourquoi je vous dis : ne vous inquiétez pas trop de posséder peu : vous aurez toujours le nécessaire. Ne vous inquiétez pas trop en pensant à l’avenir : personne ne sait quel avenir l’attend. Ne vous préoccupez pas de ce que vous mangerez pour vous garder en vie, ni de quoi vous vous couvrirez pour garder votre corps au chaud : la vie de votre âme est bien plus précieuse que votre ventre et vos membres, elle a bien plus de prix que la nourriture et le vêtement, comme la vie matérielle a plus de prix que la nourriture, et le corps plus que le vêtement. Et votre Père le sait. Sachez-le donc, vous aussi. Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent pas dans des greniers et pourtant ils ne meurent pas de faim car le Père céleste les nourrit. Or vous, les hommes, les créatures préférées du Père, vous valez beaucoup plus qu’eux.
(…) Ne vous mettez donc pas en peine pour ce qui ne le mérite pas. Affligez-vous d’être imparfaits et non d’être mal approvisionnés en biens terrestres. Ne vous mettez pas à la torture pour le lendemain. Demain pensera à lui-même, et vous y penserez au moment où vous le vivrez. Pourquoi vous en soucier dès aujourd’hui ? La vie n’est-elle pas déjà suffisamment encombrée par les souvenirs pénibles d’hier et les pensées torturantes d’aujourd’hui pour éprouver le besoin d’y ajouter les cauchemars des “ que sera demain ” ? Laissez à chaque jour ses ennuis ! Il y aura toujours dans la vie plus de peines que nous ne le voudrions, sans encore ajouter les peines à venir aux présentes ! Répétez sans cesse la grande parole de Dieu : “ Aujourd’hui. ” Vous êtes ses enfants, créés à sa ressemblance. Dites donc avec lui : “ Aujourd’hui. ” Tome 3 – ch 173.7