« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir » Mt 5,17
Dans chaque tabernacle, je suis en éveil pour accomplir l’œuvre de la Rédemption et le « Fiat voluntas tua sicut in caelo et in terra »
Le livre du Ciel Tome 28, 22 février 1930
Ma Divine Volonté est réprimée et ne peut pas développer la sainteté qu’elle veut. Le bien souffre de façon
intermittente ; tantôt il revit, tantôt il meurt. Et mon Fiat reste avec la souffrance continuelle de ne pas pouvoir faire renaître dans la créature tout le bien qu’il voudrait. C’est pourquoi je suis resté dans la petite Hostie sacramentelle, parti du ciel, mais resté sur terre parmi les créatures, afin de naître, de vivre et de mourir –quoique de façon mystique pour que tout le bien puisse renaître dans les créatures, ce bien que l’homme avait rejeté en se retirant de ma Divine Volonté. Et uni à mon sacrifice, j’ai demandé le sacrifice de ta vie pour que renaisse
le Royaume de ma Divine Volonté parmi les générations humaines. Et dans chaque tabernacle, je suis en éveil pour accomplir l’œuvre de la Rédemption et le « Fiat voluntas tua sicut in caelo et in terra », me satisfaisant de mon propre sacrifice et de ma mort en chaque hostie afin de faire se lever à nouveau le soleil de mon divin Fiat et l’ère nouvelle de son triomphe complet. En quittant la terre, j’ai dit : « Je vais au ciel et je reste sur terre dans le Sacrement. » Je me contenterai d’attendre des siècles. Je sais que cela me coûtera beaucoup. Les offenses inouïes ne me manqueront pas, plus encore peut-être que durant ma Passion. Mais je m’armerai de patience divine. Et de cette petite hostie, j’accomplirai l’œuvre. Je ferai régner mon Vouloir dans les cœurs et je continuerai à rester parmi les créatures pour jouir des fruits de tous les sacrifices que j’ai subis. Par conséquent, sois unie avec moi au sacrifice pour une cause si sainte et pour le juste triomphe de ma Volonté qui va régner et dominer.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus regagne lentement sa place et se remet à parler.
« Après ce que je vous ai dit hier, vous ne devez pas penser que je suis venu abolir la Loi. Non. Seulement, puisque je suis l’Homme et que je comprends les faiblesses de l’homme, j’ai voulu vous encourager à la suivre en dirigeant votre regard spirituel non pas vers l’abîme des ténèbres, mais vers l’Abîme de lumière. Car, si la peur du châtiment peut retenir trois fois sur dix, la certitude de la récompense vous donne de l’élan sept fois sur dix. La confiance est donc plus efficace que la peur. Et je veux que vous la possédiez pleinement, avec assurance, pour pouvoir réaliser non pas sept parts de bien sur dix, mais dix parts sur dix et conquérir cette très sainte récompense du Ciel.
Je ne change pas un iota de la Loi. Qui l’a donnée au milieu des foudres du Sinaï ? Le Très-Haut. Et qui est le Très-Haut ? Le Dieu un et trine. D’où l’a-t-il tirée ? De sa Pensée. Comment l’a-t-il transmise ? Par sa Parole. Pourquoi l’a-t-il donnée ? En raison de son Amour. Vous voyez donc que la Trinité était présente. Et le Verbe, obéissant comme toujours à la Pensée et à l’Amour, a parlé au nom de la Pensée et au nom de l’Amour.
Pourrais-je me démentir moi-même ? Non, ce me serait impossible. Mais comme je peux tout, je peux compléter la Loi, la rendre divinement complète, non pas telle que l’ont faite les hommes qui, au cours des siècles, l’ont rendue non pas complète, mais seulement indéchiffrable, irréalisable, en y superposant lois et règlements, règlements et lois, tirés de leur propre pensée en accord avec leurs intérêts de manière à lapider et étouffer, à déformer et rendre stérile la Loi très sainte donnée par Dieu. Est-ce qu’une plante peut survivre si on la submerge continuellement sous des avalanches, des décombres, des inondations ? Non : la plante meurt. La Loi est morte dans beaucoup de cœurs, enterrée sous l’avalanche de trop de surcharges. Je suis venu les enlever toutes et, la Loi une fois sortie du tombeau, une fois ressuscitée, j’en fais non plus une loi mais une reine. Tome 3 – ch 171.1