AC 15, 1-2.22-29 ; Ps 66 ; Jean 21, 10-14.22-23 ;
Évangile (Jn 14, 23-29)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure. Celui qui ne m’aime pas ne garde pas mes paroles. Or, la parole que vous entendez n’est pas de moi : elle est du Père, qui m’a envoyé. Je vous parle ainsi, tant que je demeure avec vous ; mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez. »
Commentaire du père Jean-Jacques :
« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma Parole ».
Dieu est fidèle dans ses promesses. Sa Parole sera le chemin sûr pour accomplir sa volonté. Nous serons enseignés et guidés par l’Esprit-Saint que le « Père nous a envoyé ». Ce n’est pas une lumière fulgurante et aveuglante. Il nous indique juste le chemin, mais c’est à nous et à notre libre volonté que revient la décision. C’est l’aventure de toute une vie, pour nous, d’entrer dans le plan de Dieu. Ainsi, nous apprenons à écouter, à être attentifs et reconnaître, – sans grande certitude, – les signes de Dieu.
« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne ».
C’est le grand don du Christ ressuscité au lendemain de Pâques.
Le quotidien nous a souvent laissé quelques traces d’inquiétudes et de préoccupations diverses. Et nous sommes dans le défi permanent de trouver et d’accueillir « la paix du Christ ». Je ne sais pas si j’ai trouvé la clé pour ouvrir la porte qui me donnera accès à cette « paix divine » tellement désirée… Mais je constate un état paisible au terme d’une acceptation résignée de l’instant présent. C’est donc un trésor divin que l’on découvre, surtout quand on cherche à la partager. « Tu veux la paix, partage-la autour de toi ».
Nous pourrons alors gouter la joie du Père qui nous aime.
Père Jean-Jacques Duten