Jeudi 19 mai 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Jean 15, 9-11
 Demeurez dans mon amour. Jn 15,9
Oh ! Si les créatures comprenaient le bien et l’honneur qu’elles se procurent à elles-mêmes simplement en me disant : « je t’aime !
Le livre du Ciel Tome 8, 27 décembre 1908
« Ma fille, quand Je suçais le lait de la poitrine de ma très douce Maman, Je suçais en même temps l’amour de son Cœur. C’était beaucoup plus ce dernier que le premier que Je suçais. C’était comme si elle me disait : « Je t’aime, je t’aime, ô Fils !» et que Je lui répondais : « Je t’aime, je t’aime, ô Maman.» Et Je n’étais pas seul : à mes “Je t’aime”, le Père, le Saint Esprit ainsi que toute la création les anges, les saints, les étoiles, le soleil, les gouttes d’eau, les plantes, les fleurs, les grains de sable, tous les éléments se joignaient à Moi en disant: «Nous t’aimons, nous
t’aimons, ô Mère de notre Dieu, dans l’Amour de notre Créateur.» Ma Mère en était tout inondée. Il n’existait pas un seul petit espace où elle ne m’entendait pas lui dire que Je l’aimais. Son amour était derrière tout cela, presque seul, et répétait : « Je t’aime, je t’aime ! » Cependant, elle ne pouvait m’égaler. Parce que l’amour de la créature a ses limites, son temps. Alors que mon amour est incréé, sans fin, éternel. La même chose arrive à chaque âme quand elle me dit : « Je t’aime ! » Je lui dis aussi : « Je t’aime », Et toute la création se joint à Moi en l’aimant à
travers mon Amour. Oh ! Si les créatures comprenaient le bien et l’honneur qu’elles se procurent à elles-mêmes simplement en me disant : « je t’aime ! » Cela est suffisant pour qu’un Dieu les honore en leur répondant : « Je vous aime Moi aussi !

 

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Quand un père a de nombreux enfants, à quoi reconnaît-on qu’ils le sont ? C’est moins l’aspect physique qui le montre — car il y a des hommes qui ressemblent à un autre homme avec lequel ils n’ont aucun lien commun de sang ou de nation —, que leur amour commun pour leur famille, pour leur père, et entre eux. Après la mort du père, une bonne famille ne se désagrège pas : c’est le même sang — provenant de la semence du père — qui coule dans les veines de tous, et cela tisse des liens que la mort elle-même ne dénoue pas, parce que l’amour est plus fort que la mort. Or, si vous vous aimez même après mon départ, tous reconnaîtront que vous êtes mes fils et par conséquent mes disciples, et que vous êtes frères, ayant eu un seul père. Tome 9 – ch 600.31