Vendredi 6 mai 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Jean 6, 52-59
Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. Jn 6,56
Pauvre nourriture de ma propre Vie, cachée sous les voiles des accidents du pain.

 

Le livre du Ciel Tome 20, 2 novembre 1926
Ma fille, ma Rédemption est venue comme un remède pour l’homme, et il sert par conséquent de médecine, de nourriture, pour les malades, les aveugles, les muets, et pour toutes sortes de maladies. Et parce que les hommes sont malades, ils ne peuvent ni prendre ni recevoir toute la force que contiennent tous les remèdes que je leur ai apportés pour leur bien. Le Sacrement eucharistique que je leur ai laissé en nourriture pour une santé parfaite, beaucoup le mangent encore et encore, mais paraissent toujours malades. Pauvre nourriture de ma propre Vie, cachée sous les voiles des accidents du pain –combien de palais corrompus, combien d’estomacs paresseux qui
empêchent les créatures de goûter ma nourriture et de digérer toute la force de ma Vie sacramentelle. Aussi, elles restent infirmes et fiévreuses, et prennent cette nourriture sans appétit. C’est pourquoi je désire tellement que vienne sur la terre le Royaume du Fiat suprême –parce qu’alors, tout ce que j’ai fait en venant sur la terre servira de nourriture à celles qui sont en parfaite santé. Quelle n’est pas la différence entre une personne malade qui prend la même nourriture, et une autre qui jouit d’une santé parfaite ? Celle qui est infirme la prend sans appétit, sans goût, et elle lui permet de se soutenir et de ne pas mourir. La personne en bonne santé mange avec appétit et parce qu’elle y prend plaisir, elle en reprend et se maintient forte et en bonne santé. Aussi, quelle ne sera pas ma satisfaction en voyant que, dans le Royaume de ma Volonté, tout ce que j’ai fait ne servira plus de nourriture aux
malades, mais d’aliment aux enfants de mon Royaume, qui seront tous pleins de vigueur et en parfaite santé ! De plus, en possédant ma Volonté, ils auront en eux ma Vie permanente, tout comme les Bienheureux la possèdent dans le ciel.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Moi, je peux me donner, je peux me transsubstantier par amour pour les hommes, de sorte que le pain devienne Chair et que la Chair devienne pain, pour la faim spirituelle des hommes qui, sans cette nourriture, mourraient de faim et de maladies spirituelles. Mais si quelqu’un mange de ce Pain avec justice, il vivra éternellement. Le Pain que je donnerai, ce sera ma Chair immolée pour la vie du monde ; ce sera mon amour répandu dans les maisons de Dieu pour que viennent à la table du Seigneur ceux qui sont aimants ou malheureux et qu’ils trouvent un réconfort pour leur besoin de se fondre en Dieu et un soulagement pour leurs peines.
     – Mais comment peux-tu nous donner ta chair à manger ? Pour qui nous prends-tu ? Pour des fauves sanguinaires ? Pour des sauvages ? Pour des homicides ? Le sang et le crime nous répugnent. Tome 5 – ch 354.13