De l’évangile de Matthieu 11, 25-30
vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Mt 11,28
Ma fille, c’est vrai que la vie est un fardeau.
Le livre du Ciel Tome 8, 7 février 1908
Me trouvant dans mon état habituel, je pensais au fardeau énorme que Jésus béni portait quand Il était sous la croix, et je me disais : « Seigneur, la vie est également un fardeau, mais quel fardeau ! Spécialement parce que toi, mon Dieu très haut, tu es très loin. » À ce moment, Il vint et Il me dit : « Ma fille, c’est vrai que la vie est un fardeau. Cependant quand l’âme porte ce fardeau avec Moi et quand elle considère qu’à la fin de cette vie elle pourra décharger ce fardeau en Moi, elle verra que ce fardeau sera transformé en un trésor comptant des perles, des pierres précieuses, des diamants et toutes les richesses aptes à la rendre heureuse pour toute l’éternité. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ma Doctrine est un joug qui fait plier l’humanité coupable et c’est un maillet qui brise la rude écorce pour en libérer l’esprit. C’est un joug et un maillet, oui. Mais pourtant qui l’accepte ne sent pas la lassitude que donnent les autres doctrines humaines et toutes les autres choses humaines, Mais pourtant celui qui s’en fait frapper ne ressent pas la douleur d’être brisé dans son moi humain, mais il éprouve un sentiment de libération. Pourquoi cherchez-vous à en être délivrés pour la remplacer par tout ce qui est plomb et douleur ?
Vous tous avez vos douleurs et vos fatigues. Toute l’humanité a des douleurs et des fatigues supérieures parfois aux forces humaines. Depuis l’enfant comme celui-ci qui déjà porte sur ses petites épaules un grand fardeau qui le fait se courber et enlève le sourire enfantin à ses lèvres et l’insouciance à son esprit qui, toujours humainement parlant, ne sera plus jamais enfantin, jusqu’au vieillard qui penche vers la tombe avec toutes les déceptions et les fatigues et le poids et les blessures de sa longue vie.
Mais dans ma Doctrine et dans ma Foi se trouve le soulagement de ces poids écrasants. C’est pour cela qu’on l’appelle la “Bonne Nouvelle”. Et qui l’accepte et lui obéit sera bienheureux dès la terre parce qu’il aura Dieu pour le soulager et les Vertus pour lui rendre facile et lumineux le chemin, comme s’il avait des sœurs affectueuses qui, en le tenant par la main, avec des lampes allumées éclairent sa route et sa vie et lui chantent les éternelles promesses de Dieu jusqu’au moment où, laissant tomber en paix sur la terre le corps fatigué, il se réveille au Paradis. Tome 4, chapitre 268.