Sans la foi, tout est sombre dans l’intelligence humaine.
Le livre du Ciel Tome 4, 9 janvier 1903
« Ma fille, pour bien comprendre un sujet, il est
nécessaire d’avoir de la foi. Parce que, sans la foi, tout est sombre dans l’intelligence humaine Le seul fait de croire allume une lumière dans l’esprit. Au moyen de cette lumière, on peut percevoir clairement la vérité et la fausseté des choses, pour discerner si c’est la grâce qui opère, ou la nature, ou le diable. Vois-tu, l’Évangile est connu de tous. Mais qui comprend la signification de mes paroles ? Qui comprend les vérités que l’Évangile contient ? Qui conserve ces vérités dans son cœur et en fait un trésor pour acheter le Royaume de Dieu ? Ceux qui croient. Pour tous les autres, non seulement ils n’y comprennent rien, mais ils s’en servent pour s’en moquer et pour plaisanter sur les choses les plus saintes. Ainsi, on peut dire que tout est écrit dans les cœurs de ceux qui croient, qui espèrent et qui aiment. Pour tous les autres, on peut dire que rien n’est écrit pour eux. Il en est ainsi de toi. Celui qui possède un peu de foi voit les choses avec clarté et découvre la vérité. Celui qui ne croit pas voit les choses dans la confusion. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus est apparu d’une manière très curieuse. Le mur derrière les convives, tout d’une pièce sauf le coin de la porte, s’est éclairé en son milieu, à une hauteur d’environ un mètre du sol, d’une lueur ténue et phosphorescente comme celle que produisent certaines gravures qui ne sont lumineuses que dans l’obscurité de la nuit. La lumière, haute d’environ deux mètres, a une forme ovale comme une niche. Dans la clarté, comme si elle avançait de derrière les voiles d’un brouillard lumineux, se dégage avec une netteté grandissante Jésus.
Je ne sais pas si j’arrive à bien m’expliquer. On dirait que son corps coule à travers l’épaisseur du mur. Celui-ci ne s’ouvre pas, il reste compact, mais le corps passe tout de même. La lumière paraît être la première émanation de son corps, l’annonce de son approche. Le corps de Jésus est d’abord formé de légères lignes de lumière, comme je vois au Ciel le Père et les anges saints : immatériel. Puis il se matérialise de plus en plus jusqu’à prendre en tout point l’aspect d’un corps réel, celle de son divin corps glorifié.
Je me suis attardée à le décrire, mais tout s’est passé en quelques secondes.
Jésus est vêtu de blanc, comme lorsqu’il est ressuscité et apparu à sa Mère. Très beau, affectueux et souriant, il garde les bras le long du corps, un peu écartés, avec les mains vers la terre et les paumes tournées vers les apôtres. Les plaies des mains ressemblent à deux étoiles de diamant d’où sortent deux rayons très vifs.
Je ne vois pas ses pieds, couverts par son vêtement, ni son côté. Mais l’étoffe de son habit, qui n’est pas terrestre, laisse passer une lumière là où elle recouvre les divines blessures. Au début, il semble que Jésus ne soit qu’un corps de clarté lunaire, puis quand il s’est concrétisé en apparaissant hors du halo de lumière, il a les couleurs naturelles de ses cheveux, de ses yeux, de sa peau. C’est Jésus, en somme, Jésus-homme-Dieu, mais devenu plus solennel maintenant qu’il est ressuscité. Tome 10 – ch 629.2