Vendredi 22 avril 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Jean 21, 1-14
 Et Simon Pierre, dès qu’il eut entendu que c’était le Seigneur, mit son vêtement et sa ceinture, car il était nu, et se jeta dans la mer. Jn 21,7
Bienheureuse fille, la toute petite rivière de mon Vouloir qui est en toi ressent le besoin de se plonger dans la mer immense de ma Volonté.

 

Le livre du Ciel Tome 32, 10 septembre 1933
Bienheureuse fille, la toute petite rivière de mon Vouloir qui est en toi ressent le besoin de se plonger dans la mer
immense de ma Volonté. La créature qui vit dans mon Vouloir a en elle la petitesse de sa petite mer de mon Vouloir et son immense mer en dehors d’elle-même. Et la petite ressent le besoin de se plonger dans la grande afin d’agrandir toujours plus sa petite mer, et c’est ce qu’elle fait chaque fois qu’elle accomplit un acte dans ma Volonté. Elle vient alors se baigner dans la grande et prend ainsi la nourriture, les divins rafraîchissements qui font qu’elle se sent toute renouvelée d’une vie divine nouvelle, et comme ma Volonté possède la vertu communicative, elle ne laisse pas sortir la créature de cette grande mer sans la remplir à ras bord des actes nouveaux de sa Volonté. Tu vois par conséquent que ma Volonté attend tes actes pour te donner son bain et te communiquer les nouvelles prérogatives que tu ne possèdes pas encore. Et si tu pouvais savoir ce que signifie un nouveau bain dans la mer de mon divin Vouloir ! Chaque fois qu’une créature se sent renaître d’une vie nouvelle, elle acquiert une nouvelle connaissance sur Celui qui l’a créée, elle se sent plus aimée encore par son Père du ciel, et il s’élève en elle un amour nouveau pour Celui qu’elle aime. Bref, c’est alors la fille qui connaît et veut connaître encore mieux son Père, et ne veut rien connaître sans sa Volonté. C’est le divin Père qui appelle sa fille pour
l’avoir avec lui afin d’en faire un de ses modèles. Par conséquent, sois attentive et ne laisse s’échapper aucun acte qui ne prenne possession dans mon Fiat suprême.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 “Vous, de la barque ! N’avez-vous rien à manger ?”
Une voix d’homme vient de la rive, une voix qui les fait sursauter.
Mais ils haussent les épaules en répondant à haute voix :
“Non” et puis entre eux :
“Il nous semble toujours l’entendre !…”
“Jetez le filet à droite de la barque et vous allez trouver.”
La droite, c’est vers le large. Ils jettent le filet, un peu perplexes. Secousses, poids qui fait pencher la barque du côté où se trouve le filet.
“Mais C’est le Seigneur !” crie Jean.
“Le Seigneur, tu dis ?” demande Pierre.
“Et tu en doutes ? Il nous a semblé que c’était sa voix, mais ceci en est la preuve. Regarde le filet ! C’est comme cette fois-là ! C’est Lui, te dis-je. O mon Jésus ! Où es-tu ?”
Tous essaient de voir pour percer les voiles de la brume, après avoir bien assuré le filet pour le traîner dans le sillage de la barque, car c’est une manœuvre dangereuse de vouloir le lever. Et ils rament pour aller à la rive. Mais Thomas doit prendre la rame de Pierre qui a enfilé en toute hâte sa courte tunique sur ses braies très courtes. C’était d’ailleurs son unique vêtement comme c’est celui des autres, sauf Barthélemy. Il s’est jeté à la nage dans le lac et il fend à grandes brasses l’eau tranquille, en précédant la barque. Le premier, il met le pied sur la petite plage déserte où sur deux pierres, à l’abri d’un buisson épineux, luit un feu de brindilles. Et là, tout près du feu, se trouve Jésus, souriant et bienveillant.
“Seigneur ! Seigneur !”
Pierre est essoufflé par l’émotion et ne peut dire autre chose. Ruisselant d’eau comme il est, il n’ose pas même toucher le vêtement de son Jésus et il reste prosterné sur le sable, en adoration, avec la tunique qui lui colle dessus.
La barque frotte sur le sable et s’arrête. Tous sont debout agités par la joie…
399>  633.7 – “Apportez ici de ces poissons. Le feu est prêt. Venez et mangez” commande Jésus.
Pierre Court à la barque et il aide à hisser le filet et il saisit dans le tas frétillant trois gros poissons. Il les frappe sur le bord de la barque pour les tuer et les éventre avec son couteau. Mais les mains lui tremblent, oh ! pas de froid ! Il les rince et les porte où se trouve le feu, il les installe dessus et surveille leur cuisson. Les autres restent à adorer le Seigneur, un peu loin de Lui, craintifs comme toujours devant Lui qui est Ressuscité, si divinement puissant.   Tome 10 – ch 633.6