Mardi 12 avril 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Jean 13, 21-33.36-38
En ce temps-là, au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples. Jn 13,21
« Ma fille, quand je mangeais avec mes disciples à la dernière Cène, j’étais entouré non seulement d’eux, mais de toute la famille humaine.

 

Le livre du Ciel Tome 13, 9 octobre 1921
« Ma fille, quand je mangeais avec mes disciples à la dernière Cène, j’étais entouré non seulement d’eux, mais de toute la famille humaine. L’un après l’autre, je les ai eus près de moi. Je les connaissais tous et j’appelais chacun par son nom. Je t’ai aussi appelée. je t’ai donné la place d’honneur entre moi et Jean j’ai fait de toi une petite confidente de ma Volonté. En partageant l’agneau, J’en ai donné à mes apôtres et aussi à tous. Cet agneau, rôti et coupé en morceaux, me symbolisait. Il représentait ma Vie et montrait comment J’avais dû m’abaisser par amour pour tous. J’ai voulu l’offrir à tous comme un aliment exquis représentant ma Passion. « Sais-tu pourquoi mon amour a tant fait, tant parlé et tant souffert, se changeant en nourriture pour les hommes ? pourquoi Je les ai tous
appelés et leur ai donné l’agneau ? Parce que Je désirais aussi de la nourriture de leur part : Je désirais que tout ce qu’ils feraient puisse être un aliment pour Moi. Je voulais me nourrir de leur amour, de leurs paroles, de leurs travaux, de tout. » Je dis à Jésus : Mon Amour, comment nos travaux peuvent ils devenir un aliment pour toi ? » Il me répondit : «L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de ce que ma Volonté lui fournit. Si le pain nourrit l’homme, c’est parce que Je le désire. Toutefois, la créature met en action sa volonté pour accomplir ses actions. Si elle veut présenter ses travaux comme un aliment pour Moi, elle me donne un aliment, si c’est de l’Amour qu’elle veut m’offrir, elle me donne de l’amour, si c’est de la Réparation, elle me fait réparation. Si, dans sa volonté, elle veut m’offenser, elle fait une arme de ses actions pour me blesser et même me tuer. « La volonté de l’homme est ce qui, chez lui, ressemble le plus à son Créateur. J’ai mis une part de mon immensité et de mon pouvoir dans la volonté humaine. Lui donnant la place d’honneur, j’en ai fait la reine de l’homme et la dépositaire de toutes ses actions.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

Cependant, Pierre, qui soupçonne le plus Judas — peut-être Jude aussi, mais il paraît moins suspicieux, désarmé comme il l’est par la désinvolture de Judas —, tire Jean par la manche. Quand Jean, qui s’est tout serré contre Jésus en entendant parler de trahison, se retourne, il lui murmure:
        « Demande-lui qui c’est. »
        Jean reprend sa position et lève seulement la tête comme pour embrasser Jésus, et en même temps il lui murmure à l’oreille :
        « Maître, qui est-ce ? »
        Et Jésus, très doucement, en lui rendant le baiser dans les cheveux :
        « Celui à qui je vais donner un morceau de pain trempé. »
        Il prend alors un pain encore entier, pas le reste de celui qui a servi pour l’Eucharistie, en détache une grosse bouchée, la trempe dans la sauce de l’agneau dans le plateau, étend le bras par dessus la table, et dit:
        « Prends, Judas. Tu aimes cela.
        – Merci, Maître. Oui, j’aime cela. »
        Ne sachant pas ce qu’est cette bouchée, il mange à pleines dents le pain accusateur, tandis que Jean, horrifié, va jusqu’à fermer les yeux pour ne pas voir l’horrible rire de Judas.
        « Bon ! Va, maintenant que je t’ai fait plaisir » dit Jésus à Judas. « Tout est accompli, ici (il souligne fortement ce mot). Ce qu’il te reste à faire ailleurs, fais-le vite, Judas, fils de Simon.
        – Je t’obéis aussitôt, Maître. Je te rejoindrai plus tard, à Gethsémani. C’est bien là que tu vas, comme toujours, n’est-ce pas ?
        – J’y vais… comme toujours… oui.
        – Qu’est-ce qu’il doit faire ? » demande Pierre. « Il part seul ?
        – Je ne suis pas un enfant, plaisante Judas tout en mettant son manteau.
        – Laisse-le aller. Lui et moi savons ce qu’il doit faire, répond Jésus.
        – Bien, Maître. »
        Pierre se tait. Peut-être pense-t-il avoir péché en soupçonnant son compagnon. La main sur le front, il réfléchit.
        Jésus serre Jean sur son cœur et se tourne pour lui murmurer dans les cheveux :
        « Ne dis rien à Pierre pour le moment. Ce serait un scandale inutile.
        – Adieu, Maître. Adieu, mes amis. »
        Judas salue.
        « Adieu » dit Jésus.
        Et Pierre :
        « Je te salue, mon garçon. »
        Jean, la tête posée presque sur le cœur de Jésus, murmure :
        « Satan ! »
        Jésus seul l’entend, et il soupire. Tome 9 – ch 600.17