De l’évangile de Jean 11, 45-47
Mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation.
J’ai même voulu mourir pour former, par mes nombreuses souffrances et ma mort, le Royaume opposé aux nombreux maux que la créature avait formés pour elle-même.
Le livre du Ciel Tome 24, 12 avril 1928
Dans le premier Paradis, l’homme reçoit la condamnation à mort de son âme et de son corps ; dans le second Paradis, il est relevé de sa condamnation, et la résurrection des corps est reconfirmée par la résurrection de mon
Humanité. Il y a de nombreux rapports entre le Paradis terrestre et le Calvaire ce que l’homme a perdu là-bas, il le réacquiert ici. Dans le Royaume de mes souffrances, tout est rendu, et l’honneur et la gloire de la pauvre créature sont reconfirmés par mes souffrances et par ma mort. En se retirant de ma Volonté, l’homme a formé le royaume de ses maux, de ses faiblesses, de ses passions et de ses misères ; et j’ai voulu venir sur terre, j’ai voulu souffrir grandement, j’ai permis que mon Humanité soit lacérée, sa chair déchirée, qu’elle ne soit qu’une plaie. Et
j’ai même voulu mourir pour former, par mes nombreuses souffrances et ma mort, le Royaume opposé aux nombreux maux que la créature avait formés pour elle-même.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ils reviennent à la salle du Sanhédrin. Ils racontent. L’agitation est à son comble. La nouvelle de l’arrestation de plusieurs voleurs et des battues dans les grottes pour prendre les autres, trouble fortement tous ceux qui sont restés, car plusieurs, lassés d’attendre, s’en sont allés.
“Et pourtant nous ne pouvons pas le laisser vivre” crient des prêtres.
“Nous ne pouvons pas le laisser faire. Lui agit. Nous nous ne faisons rien, et jour après jour nous perdons du terrain. Si nous le laissons libre encore, il continuera de faire des miracles et tous croiront en Lui. Et les romains finiront par être contre nous, et nous détruire complètement. Ponce parle ainsi, mais si la foule le proclamait roi, oh ! alors Ponce a le devoir de nous punir, tous. Nous ne devons pas le permettre” crie Sadoq.
“C’est bien. Mais comment ? La voie… légale romaine a failli. Ponce est sûr du Nazaréen. Notre voie… légale est rendue impossible. Lui ne pèche pas…” objecte quelqu’un.
“On invente la faute, si elle n’existe pas” insinue Caïphe.
“Mais c’est un péché de faire cela ! Jurer ce qui est faux ! Faire condamner un innocent ! C’est… trop !…, disent la plupart avec horreur. C’est un crime car ce sera la mort pour Lui.”
“Eh bien ? Cela vous effraie ? Vous êtes des sots et n’y comprenez rien. Après ce qui est arrivé, Jésus doit mourir. Vous ne réfléchissez pas vous tous qu’il vaut mieux qu’il meure un homme plutôt qu’un grand nombre ? Par conséquent que Lui meure pour sauver son peuple pour que ne périsse pas toute la nation. Du reste… Lui dit qu’il est le Sauveur. Qu’il se sacrifie donc pour sauver tout le monde” dit Caïphe, odieux par sa haine froide et astucieuse.
“Mais Caïphe ! Réfléchis ! Lui…”
“J’ai parlé. L’esprit du Seigneur est sur moi, le Grand Prêtre. Malheur à qui ne respecte pas le Pontife d’Israël. Les foudres de Dieu sur lui ! C’est assez attendu ! C’est assez discuté ! J’ordonne et décrète que quiconque sait où se trouve le Nazaréen vienne dénoncer l’endroit, et anathème sur qui n’obéira pas à ma parole.” Tome 8, chapitre 549.