Vendredi 8 avril 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Jean 10, 31-42
 “Je suis le Fils de Dieu”
Je peux dire qu’il y entre la même nécessité que de faire savoir que j’étais le Fils de Dieu quand je suis venu sur terre.

 

Le livre du Ciel Tome 30, 20 mars 1932
En me révélant, tous les maux sont tombés sur moi. Mais cela était nécessaire pour me faire connaître, sinon je serais reparti pour le ciel sans avoir accompli ce pour quoi je suis venu sur terre. Au contraire, en me faisant connaître, bien que j’aie attiré tous les maux, et dans cet abîme de calamités, j’ai formé mes Apôtres, annoncé l’Évangile, opéré des prodiges, et ma connaissance a poussé mes ennemis à m’infliger toutes ces souffrances, jusqu’à me donner la mort sur la croix. Mais j’ai obtenu ce que je voulais : que beaucoup allaient me connaître parmi tant d’autres qui ne voulaient pas me connaître, et accomplir ma Rédemption. Je savais qu’en me faisant
connaître la perfidie et l’orgueil des Hébreux allaient faire tout cela. Mais il était nécessaire que je me fasse connaître parce qu’une personne ou un bien qui n’est pas connu ne peut pas être porteur de vie ou de bien. Le bien et les vérités qui ne sont pas connus demeurent empêchés en eux-mêmes, comme ces mères stériles qui s’éteignent avec leur génération. Tu vois donc combien il est nécessaire que l’on sache que je peux donner le Royaume de ma Divine Volonté, et que je veux le donner. Je peux dire qu’il y entre la même nécessité que de faire savoir que j’étais le Fils de Dieu quand je suis venu sur terre. Et il est également vrai que beaucoup en sachant cela vont refaire ce qu’ils ont fait lorsque j’ai fait savoir qui j’étais, le Messie tant attendu : calomnies, contradictions, doutes, suspicions, comme cela a déjà commencé dès la publication qui faisait connaître ma Divine Volonté. Mais cela n’est rien, et le bien possède la force de blesser le mal, les créatures et l’enfer qui, se sentant blessés, se sont armés contre le bien et voudraient l’annihiler avec celle ou celui qui voudrait le faire connaître. Mais en dépit de tout
ce qu’ils ont voulu faire la première fois, parce que ma Volonté voulait que naisse sa connaissance et son désir de régner, ils l’ont comme étouffée et elle a cependant fait ses premiers pas, et ce que certains n’ont pas cru, d’autres l’ont cru. Le premier pas appellera le second, puis le troisième, et ainsi de suite, malgré le fait qu’il ne manquera pas de gens pour soulever des contradictions et des doutes ; mais il est absolument nécessaire que l’on connaisse ma Divine Volonté, qu’on sache que je peux la donner et que je veux la donner. Telles sont les conditions sans lesquelles Dieu ne peut pas donner ce qu’il veut donner, et sans quoi la créature ne peut pas le recevoir. Par conséquent, prie et ne cesse pas de faire connaître ma Divine Volonté.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ce n’est pas pour les œuvres bonnes que tu as faites que nous te lapidons, mais pour ton blasphème, parce qu’étant homme, tu te fais Dieu.”
“N’est-il pas écrit dans votre Loi : “J’ai dit : vous êtes des dieux et des fils du Très-Haut” [5] ? Maintenant s’il a appelé “dieux” ceux auxquels Il a parlé pour leur donner un ordre : celui de vivre de façon que la ressemblance et l’image de Dieu qui est dans l’homme apparaisse manifestement et que l’homme ne soit ni un démon ni une brute; si les hommes sont appelés des “dieux” dans l’Écriture, tout inspirée par Dieu, et pour cela l’Écriture ne peut être modifiée ni annulée selon le plaisir et l’intérêt de l’homme; pourquoi dites-vous que je blasphème, Moi que le Père a consacré et envoyé dans le monde, parce que je dis : “Je suis le Fils de Dieu” ? Si je ne faisais pas les œuvres de mon Père, vous auriez raison de ne pas croire en Moi. Mais Moi je les fais. Et vous ne voulez pas croire en Moi. Alors, croyez au moins à ces œuvres afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en Moi et que je suis dans le Père.”
La tempête des cris et des violences recommence plus forte qu’auparavant. De l’une des terrasses du Temple où certainement ils étaient à l’écoute et cachés des prêtres, des scribes et des pharisiens, poussent de nombreux cris : “Mais emparez-vous de ce blasphémateur. Désormais, sa faute est publique. Tous nous avons entendu. À mort le blasphémateur qui se proclame Dieu ! Donnez-lui le même châtiment qu’au fils de Salumit de Dabri [6]. Qu’on l’emmène hors de la ville et qu’on le lapide ! C’est notre droit ! Il est dit : ‘Que le blasphémateur soit mis à mort [7]” T.7.234