Lundi 4 avril 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Jean 8, 12-20
 Moi, je suis la lumière du monde. 
Pourtant, au milieu des hommes, Je suis la Lumière de leurs pensées..
Le livre du Ciel Tome 14, 26 juin 1922
« Ma fille, permets-moi de te libérer. » Alors, se tenant debout près de moi et plaçant mes bras sur ses Épaules, Il me dit : « Maintenant tu es libre. Embrasse-Moi, car Je suis venu te tenir compagnie et recevoir ta compagnie en retour. Vois, Je suis un Dieu isolé des créatures. Je vis parmi elles, Je suis la vie de chacune. Pourtant, elles me considèrent comme un étranger. Oh ! Comme Je pleure sur ma solitude ! Je souffre le même sort que le soleil. Chaque moment de sa vie, le soleil vit parmi les créatures par sa lumière et sa chaleur. Il n’y a aucune fertilité qui ne vienne de lui. Par sa chaleur, il purifie la terre de ses impuretés. Ses bénéfices, qu’il déverse sur tous avec magnanimité, sont incalculables. Pourtant, dans sa hauteur, il vit toujours seul. Et l’homme n’accorde même pas un merci ou un geste de gratitude au Créateur pour ce soleil. Moi aussi Je suis seul, toujours seul ! Pourtant, au milieu des hommes, Je suis la Lumière de leurs pensées, le Son de leurs paroles, le Moteur de leurs actes, les Pas de leurs déplacements, les Palpitations de leur cœur. L’homme ingrat me laisse seul, ne m’offrant jamais un « merci » ou un «je t’aime». Je me sens abandonné par l’intelligence de l’homme parce qu’il utilise pour ses propres fins la lumière que Je lui fournis, parfois même pour m’offenser. Je suis absent des paroles de l’homme qui, souvent, me blasphème. Je suis absent des actes de l’homme qui, souvent, agit pour me donner la mort. Je suis absent des pas de l’homme. Je le suis aussi de son cœur, un cœur tourné vers la désobéissance et porté à aimer tout ce qui n’est pas de Moi. Oh ! Comme cette solitude me pèse ! Mais mon amour et ma magnanimité sont si grands (beaucoup plus grands que le soleil), que Je continue ma course, cherchant toujours une âme désireuse de m’accompagner au milieu de ma solitude ! Quand Je trouve une telle âme, Je l’accompagne continuellement et Je la comble de mes grâces. Voilà pourquoi Je suis venu à toi. J’étais si fatigué de tant de solitude ! Ne me laisse jamais seul, ma fille. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

“Je suis la Lumière du monde étant le Fils du Père qui est le Père de la Lumière. Le fils ressemble toujours au père qui l’a engendré et il a la même nature. De même, je ressemble à Celui qui m’a engendré et j’ai la même nature. Dieu, le Très-Haut, l’Esprit Parfait et Infini, est Lumière d’Amour, Lumière de Sagesse, Lumière de Puissance, Lumière de Bonté, Lumière de Beauté. Il est le Père des Lumières et celui qui vit de Lui et en Lui voit parce qu’il est dans la Lumière, de même que Dieu désire que les créatures voient. Il a donné à l’homme l’intelligence et le sentiment pour qu’il puisse voir la Lumière, c’est-à-dire Lui-même, et la comprendre et l’aimer. Et à l’homme Il a donné les yeux pour qu’il puisse voir la chose la plus belle parmi les choses créées, la perfection des éléments, qui rend visible la Création, celle qui est une des premières actions du Dieu Créateur et porte le signe le plus visible de Celui qui l’a créée : la lumière, incorporelle, lumineuse, béatifique, consolante, nécessaire comme l’est le Père de tous : Dieu Éternel et Très-Haut.

Par un ordre de sa Pensée, Il

a créé le firmament et la terre, c’est-à-dire la masse de l’atmosphère et la masse de la poussière, l’incorporel et le corporel, ce qui est très léger et ce qui est lourd, mais tous les deux pauvres et vides encore, informes encore, parce qu’enveloppés dans les ténèbres, sans astres et sans vie.

 

54> Mais pour donner à la terre et au firmament leur vraie physionomie, pour en faire deux choses belles, utiles, adaptées à la continuation de l’œuvre créatrice, l’Esprit de Dieu — qui se tenait au-dessus des eaux et qui était tout un avec le Créateur qui créait et l’Inspirateur qui poussait à créer, pour pouvoir aimer non seulement Lui-même dans le Père et dans le Fils, mais aussi un nombre infini de créatures portant le nom d’astres, planètes, eaux, mers, forêts, plantes, fleurs, animaux qui volent, se meuvent, rampent, courent, sautent, grimpent, et enfin l’homme, la plus parfaite des créatures, plus parfait que le soleil parce qu’il a une âme en plus de la matière, l’intelligence en plus de l’instinct, la liberté en plus de l’ordre, l’homme semblable à Dieu par l’esprit, semblable à l’animal par la chair, le demi-dieu qui devient dieu par la grâce de Dieu et sa propre volonté, l’être humain qui par sa volonté peut se transformer en ange, le plus aimé de la Création sensible pour lequel, tout en le sachant pécheur dès avant l’existence du temps, Il a préparé le Sauveur, la Victime dans l’Être aimé sans mesure, dans le Fils, dans le Verbe, pour qui tout a été fait.

Mais pour donner à la terre et au firmament leur vraie physionomie, disais-je, voilà que l’Esprit de Dieu qui se tenait dans le cosmos crie, et c’est la Parole qui pour la première fois se manifeste : “Que la lumière soit”, et la lumière existe, bonne, salutaire, puissante pendant le jour, affaiblie pendant la nuit, mais qui ne périra pas tant que le temps existera.

De l’océan des merveilles qu’est le trône de Dieu, le sein de Dieu, Dieu tire la gemme la plus belle, et c’est la lumière qui précède la gemme la plus parfaite qui est la création de l’homme, en qui se trouve non pas un joyau de Dieu, mais Dieu Lui-même, avec son souffle qu’il a envoyé sur la boue pour en faire une chair et une vie et son héritier dans le Paradis céleste où Lui attend les justes, ses enfants, pour jouir en eux et eux en Lui.

 

 Si au début de la création Dieu a voulu sur ses œuvres la lumière, si pour faire la lumière Il s’est servi de sa Parole, si Dieu donne à ceux qu’il aime davantage sa ressemblance la plus parfaite : la lumière, lumière matérielle joyeuse et incorporelle, la lumière spirituelle sage et sanctifiante, pourra-t-il n’avoir pas donné au Fils de son amour ce qu’il est Lui-même ?

En vérité, à Celui en qui ab æterno

[2], Il se complaît, le Très-Haut a tout donné, et de ce tout, Il a voulu que la première chose et la plus puissante fût la Lumière, pour que sans attendre de monter au Ciel les hommes connaissent la merveille de la Triade, ce qui fait chanter les Cieux dans les chœurs bienheureux, chanter à cause de l’harmonie de la joie éblouie qui vient aux anges de la contemplation de la Lumière, c’est-à-dire de Dieu, la Lumière qui remplit le Paradis et fait la béatitude de tous ses habitants.

 

55> Je suis la Lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la Vie ! De même que la lumière sur la terre informe a permis la vie pour les plantes et les animaux, ainsi ma Lumière permet aux esprits la Vie éternelle. Moi, la Lumière que je suis, je crée en vous la Vie et je la conserve, la développe, vous recrée en elle, vous transforme, vous amène à la Demeure de Dieu par des chemins de sagesse, d’amour, de sanctification. Celui qui a en lui-même la Lumière, possède Dieu en lui, car la Lumière est une avec la Charité et qui a la Charité possède Dieu. Celui qui a en lui-même la Lumière a en lui la Vie, car Dieu est là où on accueille son Fils bien-aimé.”   Tome 8, chapitre 506.