De l’évangile de Jean 5, 17-30
Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger. Jn 5,22
La Divinité était si ravie qu’Elle me donna la primauté sur toutes choses ainsi que le droit de juger toutes les créatures.
Le livre du Ciel Tome 16, 22 février 1924
Oh combien mon humanité, tout en étant sur la terre et contenant la vie même de la volonté suprême, qui était, plus encore, inséparable de moi apporta à la Divinité, d’une manière complète toute la joie, la gloire, le retour d’Amour de toute la Création. La Divinité était si ravie qu’Elle me donna la primauté sur toutes choses ainsi que le droit de juger toutes les créatures. Oh ! Quel bien ce fut pour les créatures, vu qu’un des leurs, qui les aimait tellement et qui avait souffert afin de les placer en sécurité, devait être leur juge ! En voyant en Moi la réalisation complète de la Création, la Divinité, comme si Elle renonçait à tous ses droits, Me concéda tous droits sur toutes les créatures. Mais quand mon Humanité passa au Ciel, il n’y avait plus personne sur la terre pour y perpétuer la
pleine vie dans la Divine Volonté, c’est-à-dire quelqu’un qui, élevé au-dessus de tous et de tout dans notre Volonté, Nous apporte les joies pures de la Création et Nous laisse continuer nos amusements innocents avec une créature terrestre. Ainsi, nos joies furent interrompues, nos divertissements brisés sur la surface de la terre. » En entendant cela, j’ai dit : « Mon Jésus, comment cela est-il possible ? C’est vrai que notre Maman et ton Humanité sont passées au Ciel, mais n’as-Tu pas emmené les joies avec toi, afin de continuer tes divertissements innocents dans le Ciel avec ton Père Céleste ?» Jésus me répondit : « Les joies du Ciel Nous sont propres et personne ne peut Nous les enlever ou les diminuer. Mais celles qui nous viennent de la terre, Nous sommes dans l’acte de les acquérir, ce qui nous place devant la possibilité d’une victoire ou d’une défaite. C’est ainsi que se forment les joies de l’acquisition. Et, s’il y a défaite, des souffrances s’ensuivent.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Si je fais les œuvres de Dieu, c’est parce que je suis son Fils. De soi-même, personne ne peut arriver à faire que ce qu’il a vu faire. Moi, le Fils, je peux seulement faire ce que j’ai vu faire du Père car je suis Un avec lui depuis les siècles des siècles, pas différent de lui ni en substance ni en puissance. Tout ce que fait le Père, je le fais moi aussi, qui suis son Fils. Ni Béelzéboul ni d’autres ne peuvent en faire autant, parce qu’ils ne savent pas ce que je sais. Le Père m’aime, moi, son Fils, et il m’aime sans mesure comme moi aussi je l’aime. C’est pourquoi il m’a montré et me montre tout ce qu’il fait afin que je fasse ce qu’il fait, moi, sur la terre en ce temps de grâce, lui au Ciel, avant que le temps n’existe pour la terre. Et il me montrera des œuvres toujours plus grandes afin que je les accomplisse et que vous puissiez vous en émerveiller. Sa Pensée est inépuisable. Moi, je l’imite, puisque je suis également inépuisable pour accomplir ce que le Père pense et veut par sa pensée.
Vous, vous ne savez pas encore tout ce que l’Amour crée sans jamais s’épuiser. Nous sommes l’Amour. Il n’est pas de limites pour nous, et il n’y a rien qui ne puisse être appliqué aux trois degrés de l’homme : l’inférieur, le supérieur, le spirituel. En effet, de même que le Père ressuscite les morts et leur rend la vie, moi aussi, le Fils, je peux donner la vie à qui je veux et même, en raison de l’amour infini que le Père porte au Fils, il m’est accordé non seulement de rendre la vie à la partie inférieure de l’homme, mais aussi à la partie supérieure en délivrant la pensée et le cœur de l’homme des erreurs de l’esprit et des passions mauvaises, et à la partie spirituelle en rendant à l’âme son indépendance à l’égard du péché. Le Père, en effet, ne juge personne : il a remis tout jugement au Fils, car le Fils est celui qui par son propre sacrifice a acheté l’humanité pour la racheter. Le Père agit ainsi par justice, car il est juste que l’on donne à celui qui paie avec sa propre monnaie, et pour que tous honorent le Fils, comme déjà ils honorent le Père.
Sachez que, si vous séparez le Père du Fils ou le Fils du Père, et ne vous souvenez pas de l’amour, vous n’aimez pas Dieu comme il doit être aimé, c’est-à-dire avec vérité et sagesse, mais vous commettez une hérésie parce que vous n’honorez qu’une seule personne, alors qu’ils forment une admirable trinité. Aussi, ne pas honorer le Fils revient à ne pas honorer le Père. En effet, Dieu le Père, n’accepte pas qu’une seule partie de lui-même soit adorée, mais il veut que soit adoré son Tout. Celui qui n’honore pas le Fils, n’honore pas le Père qui l’a envoyé dans une pensée parfaite d’amour. Il refuse donc de reconnaître que Dieu sait faire des œuvres justes.
En vérité, je vous dis que celui qui écoute ma parole et croit en celui qui m’a envoyé possède la vie éternelle et n’est pas frappé par la condamnation ; bien au contraire, il passe de la mort à la vie parce que croire en Dieu et recevoir ma parole signifie recevoir en soi-même la vie qui ne meurt pas.
L’heure vient — elle est même déjà venue pour beaucoup — où les morts entendront la voix du Fils de Dieu et où celui qui l’aura entendue résonner au fond de son cœur vivra, car cette voix est vivifiante. Tome 2 – ch 225.7