De l’évangile de Jean 4, 43-54
« Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! » Jn 4,48
Du désert, je passai à la vie publique où rares étaient ceux qui croyaient en moi, que j’étais le Messie.
Le livre du Ciel Tome 34, 31 mai 1936
Ma sainte Humanité retraçait pas à pas les souffrances que ma Divine Volonté avait endurées afin de la restaurer et de la rappeler pour régner au milieu des créatures. Je peux dire que chacun de mes battements de cœur, chaque souffle, chaque parole et chaque souffrance était le continuel rappel de ma Volonté pour se faire connaître par les créatures et régner en elles, pour leur faire connaître le grand bien, la sainteté, le bonheur de vivre dans le Fiat. Du
désert, je passai à la vie publique où rares étaient ceux qui croyaient en moi, que j’étais le Messie. Et j’ai voulu utiliser ma puissance, semant des miracles, afin de former mon peuple, pour que, s’il ne croyait pas mes paroles, il puisse croire par la puissance de mes miracles. Telles étaient mes divines et amoureuses industries pour que, à n’importe quel prix, je fasse connaître que j’étais leur Sauveur. Car sans me connaître, elles ne pouvaient pas recevoir le bien de la Rédemption. Il était donc nécessaire de me faire connaître pour que ma venue sur la terre ne soit pas inutile pour elles. Oh ! Combien ma vie publique symbolise le triomphe du Royaume de mon Fiat parmi les créatures qu’avec des vérités surprenantes je ferai connaître, et pour y arriver, je ferai des miracles, des prodiges avec la puissance de mon Vouloir, je rappellerai la vie à la vie, les cadavres, je répéterai le miracle de la résurrection de Lazare, et malgré le fait qu’elles se soient décomposées dans le mal, qu’elles soient devenues un corps malodorant comme Lazare, mon Fiat les rappellera à la vie. Il arrêtera la puanteur du péché, il les ressuscitera dans le bien.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus se dirige peut-être vers le lac, il se rend sûrement à Cana. Il prend la direction de la maison de Suzanne. Ses cousins l’accompagnent.
Arrivés à la maison, ils se reposent et se restaurent. Les parents et les amis de Cana l’écoutent comme on devrait toujours le faire. Jésus instruit simplement ces braves gens et console l’époux de Suzanne – qui doit être malade car elle n’est pas là et j’entends qu’on parle avec insistance de ses souffrances –. C’est alors qu’entre un homme bien vêtu qui se prosterne aux pieds de Jésus.
« Qui es-tu ? Que veux-tu ? »
Pendant que cet homme soupire et pleure, le maître de maison tire Jésus par un pan de son vêtement et lui chuchote :
« C’est un officier du Tétrarque. Ne t’y fie pas trop.
– Parle donc. Que veux-tu de moi ?
– Maître, j’ai appris que tu es revenu. Je t’attendais comme on attend Dieu. Viens tout de suite à Capharnaüm. Mon fils est couché, tellement malade que ses heures sont comptées. J’ai vu Jean, ton disciple. C’est par lui que je sais que tu venais ici. Viens, viens tout de suite, avant qu’il ne soit trop tard.
– Comment ? Toi qui es au service de celui qui persécute le saint d’Israël, comment peux-tu croire en moi ? Vous ne croyez pas au Précurseur du Messie. Alors comment pouvez-vous croire au Messie ?
– C’est vrai. Nous péchons par incrédulité et par cruauté. Mais aie pitié d’un père ! Je connais Kouza et j’ai vu Jeanne. Je l’ai vue avant et après le miracle, et j’ai cru en toi.
– Oui, vous êtes une génération si incrédule et perverse que, sans signes et sans prodiges, vous ne croyez pas. Il vous manque la première qualité indispensable pour obtenir le miracle.
– C’est vrai ! C’est tout à fait vrai ! Mais, tu le vois… Je crois en toi à présent et, je t’en prie : viens, viens tout de suite à Capharnaüm. Je te ferai trouver une barque à Tibériade pour que tu viennes plus rapidement. Mais viens avant que mon enfant ne meure ! »
Bouleversé, il pleure.
« Je ne viens pas pour l’instant. Mais va à Capharnaüm. Dès maintenant ton fils est guéri et il vit.
– Que Dieu te bénisse, mon Seigneur. Je crois. Mais comme je veux que toute ma maison te fasse fête, viens ensuite chez moi, à Capharnaüm.
– Je viendrai. Adieu. Que la paix soit avec toi. » Tome 2 – ch 151.1