Mardi 22 mars 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Matthieu 18, 21-35
Chacun de vous doit pardonner à son frère du fond du cœur.
Pour chaque faute commise par un humain, Jésus a éprouvé une peine particulière, laquelle se trouve en suspens dans la Divine Volonté, en attente de la contrition du coupable.

 

Le livre du Ciel Tome 18, 21 octobre 1925
« Ma fille, j’ai éprouvé une peine particulière pour chaque faute commise par les humains, et j’ai associé à chacune un pardon pour le coupable. Ces pardons sont en suspens dans ma Volonté, et quand un pécheur éprouve de la peine pour une faute commise, ma peine se joint à la sienne et je lui accorde aussitôt le pardon. Cependant, combien m’offensent et n’en éprouvent aucune peine ! Merci, ma fille, de venir dans ma Volonté accompagner mes peines et mes pardons. Continue de circuler dans ma Volonté et, en faisant tiens mes peines et mes pardons, crie pour chaque offense “peine, pardon”, de sorte que je ne sois pas seul à m’affliger et à pardonner, mais que je sois accompagné par la Petite Fille de ma Volonté. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 “Et… combien de fois devrons-nous Pardonner aux frères ? Combien de fois s’ils pèchent contre les prêtres, et combien de fois s’ils pèchent contre Dieu ? Parce que si cela se passe comme maintenant, certainement ils pécheront contre nous puisqu’ils pèchent contre Toi, tant et tant de fois. Dis-moi si je dois pardonner toujours ou un certain nombre de fois. Sept fois, ou plus encore, par exemple ?”

“Je ne te dis pas sept fois mais septante fois sept fois. Un nombre illimité. Car le Père des Cieux vous pardonnera à vous bien des fois, un grand nombre de fois, à vous qui devriez être parfaits. Et comme Il se comporte avec vous, vous devez aussi vous comporter parce que vous représenterez Dieu sur la terre. D’ailleurs, écoutez. Je vais vous raconter une parabole qui sera utile à tous.”

Et Jésus, qui était entouré des seuls apôtres en un endroit enclos par des buis, se dirige vers les disciples qui sont, de leur côté, respectueusement groupés sur un emplacement agrémenté d’une vasque pleine d’une eau limpide. Le sourire de Jésus est comme un signal qu’il va parler. Et pendant que Lui va, de son pas lent et allongé, avec lequel il fait beaucoup de chemin en peu de temps, et donc sans hâte, eux se réjouissent tous, et comme des enfants autour de quelqu’un qui leur fait plaisir, ils l’entourent en formant un cercle. Une couronne de visages attentifs jusqu’à ce que Jésus se place contre un grand arbre et commence à parler.

 278.4 – “Ce que j’ai d’abord dit au peuple doit être perfectionné pour vous qui êtes choisis parmi eux.

Il m’a été demandé par l’apôtre Simon de Jonas : “Combien de fois je dois pardonner ? À qui ? Pourquoi ?” Je lui ai répondu en particulier, et maintenant, je répète pour tous ma réponse parce qu’il est juste que vous le sachiez désormais. Écoutez combien de fois, et comment, et pourquoi il faut pardonner.

406> Il faut pardonner comme Dieu pardonne Lui qui, si on pèche mille fois et si on s’en repent, pardonne mille fois, pourvu qu’Il voie que chez le coupable il n’y a pas la volonté de pécher, la recherche de ce qui fait pécher, mais si au contraire le péché n’est que le fruit d’une faiblesse de l’homme. Dans le cas où l’on persiste volontairement dans le péché, il ne peut y avoir de pardon pour les offenses à la Loi. Mais bien que ces fautes vous affligent vous, individuellement, pardonnez. Pardonnez toujours à qui vous fait du mal. Pardonnez pour être pardonnés; car vous aussi commettez des fautes contre Dieu et vos frères. Le pardon ouvre le Royaume des Cieux, tant à celui qui reçoit le pardon qu’à celui qui l’accorde. Cela ressemble à ce fait survenu entre un roi et ses serviteurs.

 Un roi voulut faire ses comptes avec ses serviteurs. Il les appela donc l’un après l’autre, en commençant par ceux du plus haut rang. Il en vint un qui lui devait dix mille talents[2], mais celui-ci n’avait pas de quoi payer les avances que le roi lui avait faites pour pouvoir se construire des maisons et pour des biens de tous genres. C’est qu’en réalité, pour des raisons plus ou moins justes, il n’avait pas employé avec beaucoup de soin la somme reçue pour ces projets. Le roi-maître, indigné de sa paresse et de son manque de parole, commanda qu’il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants et tout ce qu’il avait jusqu’à ce qu’il eût payé sa dette. Mais le serviteur se jeta aux pieds du roi et il le priait avec des larmes et des supplications : “Laisse-moi aller. Aie encore un peu de patience et je te rendrai tout ce que je te dois, jusqu’au dernier denier”. Le roi ému par tant de douleur – c’était un bon roi – non seulement consentit à sa demande mais, ayant su que parmi les causes de son peu de soin et de l’inobservation des échéances, il y avait aussi les maladies, en arriva à lui faire remise de sa dette.

Cet homme s’en alla tout heureux. En sortant de là pourtant, il trouva sur son chemin un autre sujet, un pauvre sujet auquel il avait prêté cent deniers [3] pris sur les dix mille talents qu’il avait eus du roi. Persuadé de la faveur du souverain, il se crut tout permis et, ayant saisi le malheureux à la gorge, il lui dit : “Rends-moi, tout de suite, ce que tu me dois”. Inutilement l’homme se courba en pleurant pour lui baiser les pieds, en gémissant: “Aie pitié de moi qui aie tant de malheurs. Aie encore un peu de patience et je te rendrai tout jusqu’à la dernière piécette”. Le serviteur impitoyable appela les soldats et fit conduire le malheureux en prison pour le décider à le payer, sous peine de perdre la liberté ou même la vie.

  407> La chose fut connue par les amis du malheureux, qui, tout contristés, allèrent la rapporter au roi et maître. Ce dernier, informé, ordonna de lui amener le serviteur impitoyable, et le regardant sévèrement, il lui dit : “Mauvais serviteur, moi je t’avais aidé précédemment pour que tu deviennes miséricordieux puisque je t’avais rendu riche et que je t’ai aidé encore en te remettant ta dette pour laquelle tu m’avais tant demandé de patienter. Tu n’as pas eu pitié d’un de tes semblables, alors que moi, le roi, j’en avais tant eu pour toi. Pourquoi n’as tu pas fait ce que j’ai fait pour toi ?” Et, indigné, il le remit aux gardiens de prison pour qu’ils le gardassent jusqu’à ce qu’il eût tout payé, en disant : “Comme il n’a pas eu pitié de quelqu’un qui lui devait bien peu, alors que moi qui suis roi ai eu tant pitié de lui, de la même façon qu’il ne bénéficie pas de ma pitié”.

 278.5 – Mon Père agira pareillement avec vous si vous êtes impitoyables pour vos frères, si vous, ayant tant reçu de Dieu, devenez coupables plus que ne l’est un fidèle.  Rappelez-vous que vous avez l’obligation d’être plus que tous les autres sans faute. Rappelez-vous que Dieu vous avance un grand trésor mais Il veut que vous Lui en rendiez compte. Rappelez-vous que personne comme vous ne doit savoir pratiquer l’amour et le pardon.

Ne soyez pas des serviteurs qui, pour vous, exigez beaucoup et puis ne donnez rien à ceux qui vous demandent. Comme vous faites, ainsi on vous fera. Et il vous sera demandé compte aussi de la conduite des autres entraînés au bien ou au mal par votre exemple. Oh ! en vérité, si vous êtes des sanctificateurs, vous posséderez une gloire immense dans les Ciel Mais de la même façon, si vous êtes causes de la perversion ou même seulement paresseux dans le travail de sanctification, vous serez durement punis.  Tome 4, chapitre 278