10. GETHSÉMANI - Missionnaires de la Divine Volonté

LA SUEUR DE SANG, PÈRE, ÉLOIGNE CE CALICE…

Dans le jardin J’ai crié au Père : “S’il est possible, que ce calice passe loin de Moi”. Tu crois que c’était Moi ? Ah non ! Tu te trompes, J’ai aimé la souffrance jusqu’à la folie, J’ai aimé la mort pour donner la vie à Mes enfants, c’était le cri de toute la famille humaine qui a résonné dans Mon Humanité, et Moi, criant avec les créatures pour leur donner la force, J’ai répété trois fois : “Si c’est possible que ce calice passe loin de Moi”. J’ai parlé au nom de tous, comme si c’était pour Moi, mais je me suis sentie écrasée, oppressé ; la répugnance que tu ressens n’est pas la tienne, c’est l’écho de la mienne, si c’était la tienne je me serais retirée de toi. Ainsi donc, ma fille, désire créer en toi une autre image de moi et accepte. Je veux moi-même accroître ta volonté et la consumer dans la mienne afin d’imprimer en elle ces morts d’amour. » Tome 14, 28 juillet 1922