Mardi 15 mars 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Matthieu 23, 1-12
Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. Mt 23,12
La Divine Volonté rend l’âme petite. Luisa est la plus petite de toutes.

 

Le livre du Ciel Tome 12, 23 mars 1921
« Ma fille, ma Volonté a la vertu spéciale de rendre les âmes petites, à tel point qu’elles sentent un besoin extrême
que ma Volonté dirige toute leur vie. Leur petitesse devient si grande qu’elles sont incapables de faire une action ou un pas si ma Volonté n’est pas derrière. Elles vivent entièrement aux dépens de ma Volonté, parce que leur volonté ne porte aucun bagage, soit de choses qui leur sont propres, soit d’amour de soi. Elles tiennent tout de ma Volonté et, cela, pas pour elles-mêmes, mais pour me le redonner. Parce qu’elles ont besoin de tout, elles vivent immergées dans ma Volonté. Ma fille, J’ai fait le tour du monde bien des fois et J’ai regardé toutes les créatures une à une pour trouver la plus petite. Finalement, Je t’ai trouvée, toi la plus petite de toutes. J’ai aimé ta petitesse et Je t’ai choisie. Je t’ai confiée à mes anges pour qu’ils veillent sur toi, pas pour te grandir, mais pour protéger ta petitesse. Maintenant, Je veux commencer en toi le grand travail de l’accomplissement de ma Volonté, et tu ne te sentiras pas grandie à cause de cela. Au contraire, ma Volonté te rendra plus petite encore. Et tu continueras d’être la petite fille de ton Jésus, la petite fille de ma Volonté.»

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Jésus reprend, en baissant de nouveau la voix :

« Je tenais par ces mots à vous rappeler la raison d’être des scribes et des pharisiens. Je vous ai expliqué comment et pourquoi ils se sont assis sur le siège de Moïse, comment et pourquoi ils tiennent des propos qui ne sont pas vains. Faites donc ce qu’ils disent, mais n’imitez pas leurs actes. Car ils demandent que l’on agisse d’une façon qu’eux-mêmes ne mettent pas en pratique. Certes, ils enseignent les lois d’humanité du Pentateuque, mais ils chargent les autres de fardeaux énormes, impossibles à porter, inhumains, alors que, s’agissant d’eux-mêmes, ils ne lèvent pas le petit doigt pour porter ces fardeaux, pas même pour les toucher.

Leur règle de vie, c’est d’être remarqués et applaudis pour leurs œuvres, qu’ils accomplissent de manière à ce qu’on les voie, pour en être loués. Et ils contreviennent à la loi de l’amour, car ils aiment à se définir comme des êtres à part, ils méprisent ceux qui ne sont pas de leur secte, et ils exigent de leurs disciples le titre de maîtres et un culte qu’eux-mêmes ne rendent pas à Dieu. En ce qui concerne la sagesse et la puissance, ils se prennent pour des dieux. Ils veulent avoir la première place dans le cœur de leurs disciples, au-dessus des parents. Ils prétendent que leur doctrine surpasse celle de Dieu, et ils exigent qu’on la pratique à la lettre, même si elle altère la vraie Loi ; leur doctrine est pourtant inférieure à cette dernière plus que ne l’est cette montagne comparée à la hauteur du grand Hermon qui domine toute la Palestine. Certains d’entre eux sont hérétiques : il en est qui croient, comme les païens, à la réincarnation et à la fatalité ; d’autres nient ce que les premiers admettent et, de fait sinon effectivement, ils refusent ce que Dieu leur a demandé de croire, quand il s’est défini comme le Dieu unique à qui rendre un culte, et quand il a dit que le père et la mère viennent immédiatement après Dieu et, comme tels, ont le droit d’être obéis plus qu’un maître qui n’est pas divin. Tome 9 – ch 596.16