Mercredi 9 mars 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Luc 11, 29-32
“Cette génération demande des signes”, dit Jésus. Lc 11,29
Dans cette sainte Volonté, l’on ne voit pas de miracles ou de choses extraordinaires, ce que pourtant les créatures recherchent et pour lesquelles elles sont prêtes à parcourir la terre.

 

Le livre du Ciel Tome 13, 12 novembre 1921
Plus tard, je réfléchissais : « Dans cette sainte Volonté, l’on ne voit pas de miracles ou de choses extraordinaires, ce que pourtant les créatures recherchent et pour lesquelles elles sont prêtes à parcourir la terre. Tout se passe entre l’âme et Dieu. Si les créatures reçoivent quelques bienfaits, elles ne savent pas d’où cela provient. Vraiment, c’est comme pour le soleil qui donne vie à tout : personne ne s’y arrête. » Pendant que je pensais à cela, mon Jésus revint et ajouta ce qui suit avec un regard impressionnant : « Quel miracle, quel miracle ! Le plus grand miracle n’est-il pas de faire ma Volonté ? Ma Volonté est éternelle et constitue un miracle éternel. Chaque fois que la volonté humaine garde un contact continu avec la Divine Volonté, c’est un miracle. Ressusciter les morts, donner la vue aux aveugles et autres choses semblables ne sont pas des choses éternelles : elles ont une fin ! Vraiment, on ne peut appeler miracles de simples ombres, des choses éphémères, comparativement au grand miracle permanent de la vie dans ma Volonté. N’accorde donc pas d’importance à ces miracles. Je sais cependant quand ils sont utiles et nécessaires. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

Mais maintenant, permettez-moi d’expliquer ce que les habitants désiraient savoir, pour pouvoir les congédier ensuite et nous asseoir à table. »

La terrasse est envahie par les gens et il en entre toujours ; ils se serrent dans les endroits libres.

Jésus est assis au milieu d’une couronne d’enfants qui le regardent, l’air extasié, de leurs yeux innocents. Il tourne le dos à la table et sourit à ces enfants, même en abordant ce sujet sérieux. Il semble lire sur les minois candides les mots de la vérité dont on lui demande l’explication.

« Ecoutez : le signe de Jonas que j’ai promis aux méchants, et que je vous promets à vous aussi, non que vous soyez mauvais, mais au contraire pour que vous puissiez arriver à la perfection de la foi quand vous le verrez accompli, le voici : de même que Jonas resta trois jours dans le ventre du monstre marin, puis fut rendu à la terre pour convertir et sauver Ninive, ainsi en sera-t-il pour le Fils de l’homme. Pour calmer les vagues d’une grande tempête satanique, les grands d’Israël croiront utile de sacrifier l’Innocent. Ils ne feront qu’accroître leurs périls, parce qu’en plus de Satan qui les trouble, ils auront Dieu pour les punir après leur crime. Ils pourraient vaincre la tempête de Satan en croyant en moi, mais ils ne le font pas parce qu’ils voient en moi la raison de leurs troubles, de leurs peurs, de leurs dangers et un déni de leur sainteté qui n’est pas sincère. Mais quand l’heure sera venue, le monstre insatiable qu’est le ventre de la terre, qui engloutit tout homme qui meurt, se rouvrira pour rendre la Lumière au monde qui l’a reniée.

Voici donc : de même que Jonas fut pour les Ninivites un signe de la puissance et de la miséricorde du Seigneur, ainsi le Fils de l’homme le sera-t-il pour cette génération. Avec la différence que Ninive s’est convertie alors que Jérusalem ne se convertira pas, car elle est remplie de la génération mauvaise dont j’ai parlé. C’est pourquoi la reine du Midi se lèvera au jour du Jugement contre les hommes de cette génération et la condamnera. Car elle est venue, à son époque, des confins de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, tandis que cette génération qui m’a au milieu d’elle ne veut pas m’entendre et me persécute, me chasse comme un lépreux et un pécheur, moi qui suis beaucoup plus que Salomon. Les Ninivites eux aussi se lèveront au jour du Jugement contre la génération mauvaise qui ne se convertit pas au Seigneur son Dieu, eux qui se sont convertis à la prédication d’un homme. Moi, je suis plus qu’un homme, fût-il même Jonas ou quelque autre prophète.

Je donnerai donc le signe de Jonas à qui demande un signe sans équivoque possible. C’est un et un signe que je donnerai à ceux qui ne veulent pas courber leur front arrogant devant les preuves, que je leur ai déjà données, de vies qui reviennent par ma volonté. Je donnerai tous les signes : celui d’un corps décomposé qui redevient vivant et intact, et celui d’un Corps qui se ressuscite tout seul parce que tout pouvoir est donné à son Esprit. Mais ce ne seront pas des grâces. Elles ne rendront pas moins accablante la situation, ni ici, ni dans les livres éternels. Ce qui est écrit est écrit. Et comme des pierres pour une prochaine lapidation, les preuves s’accumuleront : contre moi, pour me nuire sans y réussir, contre eux, afin de les faire passer pour l’éternité sous la condamnation de Dieu, réservée aux incrédules pervers.

Voilà le signe de Jonas dont j’ai parlé. Avez-vous autre chose à demander ?

– Non, Maître. Nous le rapporterons au chef de notre synagogue dont le jugement sur le signe promis était très proche de la vérité. Tome 5 – ch 344.6