De l’évangile de Marc 10, 13-16
Celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. mc 10,15
Les tout petits peuvent grandir en prenant les traits qui nous ressemblent ;
Le livre du Ciel Tome 30, 6 février 1932
Fille bienheureuse, comme elle est belle ta course dans ma Volonté, et bien que tu sois le petit atome, nous pouvons t’élever comme nous le voulons. Les tout petits peuvent grandir en prenant les traits qui nous ressemblent ; nous enseignons nos voies divines, notre science céleste, de telle sorte que la créature oublie les voies grossières et
l’ignorance de la volonté humaine. Ceux qui sont grands sont déjà formés et nous ne pouvons refaire que peu de chose ou rien du tout ; ils sont habitués à vivre comme des grands selon la volonté humaine, et il faut des miracles pour détruire les habitudes, si l’on y parvient. Par contre, avec les petits, cela nous est facile et ne coûte pas grand-chose, car ils n’ont pas des habitudes radicales. Ils ont tout au plus de brèves impulsions passagères et il suffit d’un petit mot, d’un souffle de notre lumière pour faire en sorte que la créature ne s’en souvienne plus. Par conséquent, sois toujours petite si tu veux que ma Divine Volonté soit pour toi une véritable Mère qui t’élève pour notre gloire et aussi pour la tienne.
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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
(…) et il se penche pour caresser des enfants qui, tout doucement, quittant leurs parents, se sont approchés de lui. Quelques mères les imitent pour lui amener des enfants dont la marche n’est pas sûre, ou qui sont encore au sein.
« Bénis nos enfants, toi qui es béni, pour qu’ils soient des amis de la Lumière ! » demandent les mères.
Jésus leur impose les mains. Cela produit un remous dans la foule. Tous ceux qui ont des enfants veulent la même bénédiction. Ils poussent et crient pour qu’on leur fasse place.
Les apôtres, en partie parce qu’ils sont énervés par les méchancetés habituelles des scribes et des pharisiens, en partie par pitié pour Lazare qui risque d’être renversé par les flots de parents qui apportent les enfants à cette divine bénédiction, se fâchent et crient, en réprimandant ou en repoussant l’un ou l’autre, surtout les enfants venus seuls. Mais Jésus, doux, affectueux, les reprend :
« Non, non ! Ne faites pas cela ! N’empêchez jamais les enfants de venir à moi, ni leurs parents de me les amener. C’est justement à ces innocents qu’appartient le Royaume. Eux seront innocents du grand Crime, et ils grandiront dans ma foi. Laissez-les donc pour que je les consacre à elle. Ce sont leurs anges qui me les conduisent. »
Jésus se trouve maintenant au centre d’une couronne d’enfants qui le regardent d’un air extasié ; tant de petits visages levés, tant d’yeux innocents, tant de bouches souriantes…
Les femmes voilées ont profité de la confusion pour contourner la foule par l’arrière et venir derrière Jésus, comme si la curiosité les y poussait.
Tome 6 – ch 378.8