Vendredi 25 février 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Marc 10, 1-12
C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle.Mc 10,5
Les lois sont pour les serviteurs, pour les rebelles, pas pour les enfants.

 

Le livre du Ciel Tome 32, 30 mai 1932
Telle était la substance, le fruit de la Création : notre Volonté qui devait former notre vie dans la créature. Nous avons tout donné avec cette vie ; il n’est rien dont elle aurait pu avoir besoin et qu’elle aurait pu ne pas avoir trouvé dans notre Volonté. On peut dire qu’elle aurait eu à sa disposition tout ce qu’elle aurait voulu : aide, force d’âme, sainteté, lumière, tout était mis en son pouvoir ; et ma Volonté prit l’engagement de lui donner tout ce qu’elle voulait, pourvu que ma Volonté puisse avoir en elle son empire et vivre dans son âme. Il n’était par conséquent pas nécessaire d’instituer les Sacrements lorsque l’homme fut créé. Parce que, dans ma Volonté, possédant le commencement et la vie de tous les biens, les Sacrements comme instruments de secours, de guérison et de pardon n’avaient aucune raison d’être. Mais lorsque l’homme rejeta notre Volonté, il se trouva alors sans vie divine et donc sans vertu nourrissante, sans l’acte continuel de réception d’une vie nouvelle et croissante –et s’il n’est pas mort entièrement, c’est par les effets que ma Divine Volonté lui donna selon ses dispositions, les
circonstances et les temps. Et notre paternelle Bonté voyant que l’homme se hâtait de plus en plus, afin de lui apporter aide et secours, ma Volonté lui a donné la loi comme norme de vie, car dans la Création, elle ne lui a donné ni loi ni aucune autre chose si ce n’est ma Divine Volonté qui, en lui donnant la vie, lui donnait continuellement notre loi divine en nature de telle sorte qu’il devait la ressentir en lui-même comme sa vie propre, sans qu’il soit besoin de la lui rappeler et de lui commander. Plus encore du fait que là où règne ma Volonté, il n’est nul besoin de lois ni de commandements ; les lois sont pour les serviteurs, pour les rebelles, pas pour les enfants. Entre nous et ceux qui vivent dans notre Vouloir, tout est résolu dans l’amour. Mais avec toute la loi, l’homme ne s’est pas rétabli, et comme l’homme avait été l’idéal de notre Création et que c’est pour lui seul que tout avait été créé, je voulais venir sur la terre par les hommes et pour leur donner un meilleur soutien, des remèdes plus complets, des moyens plus sûrs et des secours plus puissants, j’ai institué les Saints Sacrements, et ceux-ci
agissent dans le temps et les circonstances, selon les dispositions des créatures, comme des effets et des œuvres de ma Divine Volonté. Mais si avec tout ce grand bien l’âme ne laisse pas entrer en elle ma Divine Volonté comme vie, elle gardera toujours ses misères, une moitié de vie, et elle sentira ses passions vivantes.

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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


“Nous voulions savoir s’il est permis à l’homme de répudier pour un motif quelconque sa propre femme. C’est une chose qui arrive souvent, et chaque fois cela fait du bruit où cela arrive. Les gens s’adressent à nous pour savoir si cela est permis et nous répondons suivant les cas.”

“En approuvant le fait accompli quatre-vingt-dix fois sur cent. Pour les dix pour cent que vous n’approuvez pas, il s’agit des pauvres ou de vos ennemis.”

“Comment le sais-tu ?”

“Parce qu’il en arrive ainsi dans toutes les choses humaines. Et j’ajoute une troisième classe : celle où si le divorce était permis, il se justifierait davantage, celle des cas pénibles, tels qu’une lèpre incurable, une condamnation à vie, ou une maladie honteuse…”

“Alors, pour Toi, ce n’est jamais permis ?”

    462> “Ni pour Moi, ni pour le Très-Haut, ni pour aucune âme droite. N’avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement des jours, a créé l’homme et la femme ? Et qu’il les créa mâle et femelle[3]. il n’avait pas besoin de le faire. S’il l’avait voulu, il aurait pu, pour le roi de la Création, fait à son image et à sa ressemblance, créer un autre mode de procréation et il aurait été également bon, tout en étant différent de tout autre moyen naturel[4]. Et il dit : “C’est pour ce motif que l’homme quittera son père et sa mère et s’unira avec la femme, et les deux seront une seule chair”. Dieu les a donc unis en une seule unité. ils ne sont donc plus “deux” chairs mais “une” seule[5]. Ce que Dieu a uni, parce qu’il a vu que c’était “une chose bonne”, que l’homme ne le sépare pas, parce que si cela arrivait, ce ne serait plus une chose bonne.”

 357.11 – “Mais pourquoi alors Moïse a-t-il dit : “Si un homme a pris une femme mais qu’elle n’a pas trouvé grâce à ses yeux pour quelque chose de honteux, il lui écrira un libelle de répudiation, le lui remettra en mains propres et la renverra de sa maison” [6] ?”

“Il l’a dit à cause de la dureté de votre cœur. Pour éviter par un ordre des désordres trop graves : C’est pour cela qu’il vous a permis de répudier vos femmes. Mais au commencement il n’en a pas été ainsi. Car la femme est plus qu’une bête laquelle, selon les caprices de son maître ou les libres circonstances naturelles, est soumise à tel ou tel mâle, chair sans âme qui s’accouple pour  la reproduction. Vos femmes ont une âme comme vous, et il n’est pas juste que vous la piétinez sans compassion. S’il est dit dans sa condamnation : “Tu seras soumise au pouvoir de ton mari et lui te dominera” cela doit se produire selon la justice et non selon la tyrannie qui lèse les droits d’une âme qui est libre et digne de respect. [7]

Vous, en répudiant alors que ce n’est pas permis, vous offensez l’âme de votre compagne, la chair jumelle qui s’est unie à la vôtre, le tout qu’est la femme que vous avez épousée en exigeant son honnêteté, alors que vous, parjures, vous allez vers elle, déshonorés, diminués, parfois corrompus, et vous continuez de l’être en profitant de toute occasion pour la blesser et donner libre cours à vos passions insatiables. Vous faites de vos femmes des prostituées ! Pour aucun motif vous ne pouvez vous séparer de la femme qui vous est unie selon la Loi et  la Bénédiction. Ce n’est que dans le cas où la grâce vous touche, quand vous comprenez que la femme n’est pas un objet que l’on possède mais une âme et que par conséquent elle a des droits égaux aux vôtres d’être reconnue comme faisant partie intégrante de l’homme et non pas comme son objet de plaisir, et c’est seulement dans le cas où votre cœur est assez dur pour ne pas épouser une femme après en avoir joui comme d’une prostituée, seulement pour faire disparaître le scandale de deux personnes qui vivent ensemble sans la bénédiction de Dieu sur leur union que vous pouvez renvoyer une femme.