De l’évangile de Marc 9, 41-50
C’est une bonne chose que le sel ; mais s’il cesse d’être du sel, avec quoi allez-vous lui rendre de la saveur ? Mc 9,50
Lorsque les sacrifices sont faits avec bonne volonté, Jésus place en eux ses saveurs divines.
Le livre du Ciel Tome 36, 30 mars 1938
Tu dois savoir que je peux payer de retour et que je sais comment récompenser même les plus petits sacrifices et certainement les plus grands. Je tiens compte de tout et je ne laisse même pas un souffle sans récompense ; et plus
encore si ces sacrifices sont faits pour quelqu’un qui m’aime pour quelqu’un qui veut vivre dans ma Volonté c’est comme si ces sacrifices étaient faits pour moi. Pour que ces sacrifices soient faits dans ma Volonté, je place en eux mes saveurs divines afin qu’on puisse sentir le goût, le besoin et le plaisir de faire ces sacrifices. Ces saveurs sont
comme le sel et les épices pour la nourriture, comme la graisse pour les roues qui ne pourraient presque pas bouger, mais lorsqu’on y a mis un peu de graisse, elles peuvent tourner. La saveur divine vide le sacrifice en le rendant léger et agréable. C’est la raison pour laquelle, dans notre amour, nous avons créé une sainte passion, un goût et un plaisir qui font qu’il nous est impossible de ne pas aimer la créature. C’est cette passion d’amour qui nous a fait ressentir le besoin extrême de prouver notre amour pour les créatures par nos œuvres. De fait, personne ne nous a priés de créer un ciel, un soleil et tant d’autres choses. Après les avoir créées, nous les avons regardées et pris en elles tant de plaisir que, dans un excès d’amour, nous nous sommes exclamés : « Comme nos œuvres sont belles ! » Mais nous en recevrons plus de gloire et de plaisir lorsque nos œuvres se donneront aux créatures pour les aimer et nous faire aimer. À notre passion d’amour et à cet extrême besoin d’aimer, nous avons ajouté plus de folie et de délire d’amour au point que nous ne pouvions plus nous satisfaire uniquement de nos œuvres. Notre
amour atteignait un tel excès que nous ressentions le besoin de donner également la vie.
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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde. Mais si vous manquez à votre mission, vous deviendrez un sel insipide et inutile. Rien ne pourra plus vous rendre la saveur si Dieu n’a pu vous la donner si, en ayant reçu le don, vous lui avez fait perdre sa saveur en le diluant dans les eaux fades et souillées de l’humanité, en l’adoucissant avec la douceur corrompue des sens, en mêlant au sel pur de Dieu des déchets et des déchets d’orgueil, de convoitise, de gourmandise, de luxure, de colère, de paresse, de sorte que l’on a un grain de sel pour sept fois sept grains de chaque vice. Votre sel alors n’est qu’un mélange de pierraille où se trouve perdu le pauvre grain de sel, de pierraille qui grince sous les dents, qui laisse dans la bouche un goût de terre et rend la nourriture répugnante et désagréable. Il n’est même plus bon pour des usages inférieurs car un savoir pétri des sept vices nuirait même aux missions humaines. Et alors le sel n’est bon qu’à être jeté et à être foulé aux pieds insouciants des hommes. Que de peuple, que de peuple pourra ainsi piétiner les hommes de Dieu ! Car ces appelés auront permis au peuple insouciant de les piétiner, car ils ne sont plus la substance vers laquelle on accourt pour trouver la saveur de choses nobles, célestes, mais ils seront uniquement: des déchets. Tome 3, chapitre 169