Lundi 7 février 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Marc 6, 53-56
[…] et se mirent à apporter les malades sur des brancards là où on apprenait que Jésus se trouvait. Mc 6,55
Et moi, afin de les guérir, […], je devais me montrer comme l’un d’eux, devenir leur frère et leur donner les médications et les remèdes dont ils avaient besoin.
Le livre du Ciel Tome 25, 31 mars 1929
Si Adam n’avait pas péché, le Verbe éternel, qui est la Volonté même du Père céleste, allait venir sur terre glorieux, triomphant et dominant, accompagné visiblement par son armée angélique que tous devaient voir ; et avec la splendeur de sa gloire, il devait charmer et nous attirer tous à lui par sa beauté ; couronné roi et avec le sceptre du commandement, pour être roi et chef de la famille humaine, afin de donner aux créatures le grand honneur de
pouvoir dire : « Nous avons un Roi qui est Homme et Dieu. » Plus encore, puisque votre Jésus ne devait pas venir du Ciel pour trouver l’homme infirme, car ne s’étant pas retiré de ma Divine Volonté, aucune maladie, que ce soit du corps ou de l’âme, ne devait exister ; en fait, c’est la volonté humaine qui submerge presque la pauvre créature de souffrances. Le divin Fiat était inaccessible à toute souffrance, et ainsi devait-il en être de l’homme. Par conséquent, il devait venir pour trouver l’homme heureux, saint, avec la plénitude des biens avec lesquels il avait été créé. Mais parce qu’il a voulu faire sa volonté, il a changé notre destinée, et comme il était décrété que je devais descendre sur terre et lorsque la Divinité décrète, personne ne peut la mouvoir je n’ai fait que changer la manière et l’apparence, mais je suis bien descendu, quoique sous les dehors les plus humbles : pauvre, sans apparence de gloire, souffrant et pleurant, chargé de toutes les misères et souffrances de l’homme. La volonté humaine m’a fait venir pour trouver l’homme malheureux, aveugle, sourd et muet, chargé de toutes les misères ; et moi, afin de les guérir, je devais les prendre sur moi, et pour ne pas les effrayer, je devais me montrer comme l’un d’eux, devenir leur frère et leur donner les médications et les remèdes dont ils avaient besoin. La volonté humaine a ainsi le pouvoir de rendre l’homme heureux ou malheureux, saint ou un pécheur, en bonne santé ou malade. Si l’âme décide toujours de toujours faire ma Divine Volonté et de vivre en elle, elle changera sa destinée et ma Divine
Volonté se jettera sur la créature ; elle en fera sa proie et lui donnera le baiser de Création, elle changera son apparence et sa manière. En la serrant sur son sein, elle lui dira : « Mettons tout de côté, les premiers temps de la Création sont revenus pour toi et pour moi ; tu vivras dans notre maison, comme notre fille, dans l’abondance des biens de ton Créateur. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Enseignement de Jésus :

Bien des fois, je n’attends même pas qu’on m’appelle quand je vois l’un de mes enfants en danger. Et bien des fois j’accours aussi pour celui qui est envers moi un fils ingrat.

Vous dormez, ou vous êtes pris par les occupations de la vie, par les soucis de la vie. Moi, je veille et je prie pour vous. Ange de tous les hommes, je me tiens penché sur vous et rien ne m’est plus douloureux que de ne pouvoir intervenir parce que vous refusez mon secours, en préférant agir par vous-mêmes ou, ce qui est pire, en demandant de l’aide au Mal. Comme un père qui s’entend dire par un fils : “ Je ne t’aime pas. Je ne veux pas de toi. Sors de ma maison ”, je reste humilié et affligé comme je ne l’ai pas été par mes blessures. Mais si vous ne m’ordonnez pas de partir et si vous êtes seulement distraits par la vie, je suis l’éternel Veilleur, prêt à accourir avant même d’être appelé. Et si j’attends que vous me disiez une parole – parfois je l’attends –, c’est pour m’entendre appeler.

Quelle caresse, quelle douceur de m’entendre appeler par les hommes ! Sentir qu’ils se souviennent que je suis “ le Sauveur ” ! Et je ne te dis pas quelle joie infinie me pénètre et m’exalte quand il y a quelqu’un qui m’aime et m’appelle sans attendre l’heure du besoin. Il m’appelle parce qu’il m’aime plus que toute autre chose au monde et sent qu’il se remplit d’une joie semblable à la mienne rien qu’à m’appeler : “ Jésus, Jésus ”, comme le font les enfants quand ils appellent : “ Maman, maman ” et qu’il leur semble que du miel s’écoule sur leurs lèvres parce que le seul mot “ maman ” apporte avec lui la saveur des baisers maternels. Tome 4 – ch 274.5