Dimanche 6 février 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Luc 5, 1-11
Mais sur ta parole, je vais jeter les filets. Lc 5,5
Tout est dans la parole qui sort de nous et dans laquelle est formé le bien que nous voulons faire sortir.

 

Le livre du Ciel Tome 31, 24 juillet 1932
Ma petite fille de mon Vouloir, tu t’inquiètes trop et jene le veux pas. En te voyant si accablée au milieu de tant de biens, cela montre que tu penses plus à toi qu’aux biens que ton Jésus t’a donnés. Et cela montre aussi que tu n’as pas encore bien compris les dons et les biens que tu as reçus de ton Jésus. Tu dois savoir que chaque parole est un don et qu’elle renferme par conséquent un grand bien parce que ma parole a la vertu créatrice. Elle est communicative et formative, et lorsque nous la prononçons, elle forme le nouveau bien à donner à la créature. Ainsi, je t’ai dit autant de paroles que je t’ai fait connaître de vérités et de biens que je t’ai donnés. Et ces dons renferment des biens divins, tous distincts. Tout est dans la parole qui sort de nous et dans laquelle est formé le bien que nous voulons faire sortir. Lorsque ce bien sort, il est certain qu’il aura sa vie chez les créatures parce que ces biens sont animés et formés par notre puissance créatrice, et ils sont conservés dans notre parole même pour assurer le bien que nous voulons donner. Notre parole ébranlera le Ciel et la terre afin de donner le fruit du bien qu’elle possède. Ma fille, tu dois aussi apprendre une autre chose étonnante concernant nos paroles. Suppose que je te parle de sainteté. Cette parole renferme le don de sainteté divine qui doit être fait à la créature dans la mesure du possible pour une créature. Si je te parle de la bonté divine, ma parole renferme le don de bonté. Si je parle de Divine Volonté, elle contient le don de notre Volonté. En somme, ce que notre parole dit de la beauté, de la bonté, de la grandeur ou de la sainteté, elle le contient dans ce don.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus dit à Simon :

“Appelle les deux autres. Nous allons sur le lac jeter le filet.”

“Maître, j’ai les bras rompus d’avoir jeté et relevé le filet toute la nuit, et pour rien. Le poisson est au fond et qui sait où.”

“Fais ce que je te dis, Pierre. Écoute toujours Celui qui t’aime.”

“Je ferai ce que tu dis par respect pour ta parole”

Il appelle à haute voix les commis et aussi Jacques et Jean.

433> “Nous allons à la pêche. Le Maître le veut.”

Et pendant qu’ils s’éloignent, il dit Jésus :

“Pourtant, Maître, je t’assure que ce n’est pas l’heure favorable. A cette heure les poissons, qui sait où ils sont à se reposer !…”

Jésus assis à la proue sourit et se tait.

Ils font un arc de cercle sur le lac, et puis, jettent le filet. Quelques minutes d’attente et puis la barque est secouée étrangement, attendu que sous le soleil déjà haut sur l’horizon le lac est lisse comme du verre fondu.

“Mais ce sont les poissons, Maître !” dit Pierre, les yeux écarquillés.

Jésus sourit et se tait.

“Hissez ! hissez !” ordonne Pierre aux commis.

Mais la barque penche du côté du filet.

“Ohé ! Jacques ! Jean ! Vite ! Venez ! Avec les rames ! Vite !”

Ils accourent et les efforts des mariniers réussissent à hisser le filet sans abîmer la proie.

Les barques accostent. Elles sont exactement l’une contre l’autre. Un panier, deux, cinq, dix. Ils sont tous remplis d’une proie stupéfiante et il y a encore tant de poissons qui frétillent dans le filet : argent et bronze vivants qui s’agitent pour échapper à la mort. Alors il n’y a plus qu’une solution: renverser dans le fond de la barque ce qui reste dans le filet. On le fait et alors c’est tout un frémissement de vies qui agonisent. Les pécheurs ont les pieds dans cette surabondance, jusqu’au-dessus de la cheville et les barques s’enfoncent au-delà de la ligne de flottaison à cause de la charge excessive.

“À terre ! Virez ! Faites force de voiles ! Attention au fond ! Préparez les perches pour empêcher le heurt. Il y a trop de poids !”

65.3 – Tant que dure la manœuvre, Pierre ne réfléchit pas. Mais un fois débarqué, il ouvre les yeux et comprend. Il est tout effrayé.

“Maître Seigneur ! Éloigne-toi de moi ! Je suis un homme pécheur Je ne suis pas digne d’être auprès de Toi !”

Il est à genoux sur la grève humide.

Jésus le regarde et sourit.

“Lève-toi ! Suis-moi ! Je ne te lâche plus. Désormais tu seras pêcheur d’hommes et avec toi, tes compagnons que voici. Ne craignez plus rien, je vous appelle. Venez !”

“Tout de suite, Seigneur. Vous autres, occupez-vous des barques, portez tout à Zébédée et à mon beau-frère. Allons, tous pour Toi, Jésus ! Que l’Éternel soit béni pour ce choix.” Tome 1, chapitre 65.