Samedi 5 février 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Marc 6, 30-34
Alors, il se mit à enseigner longuement. Mc 6,34
Je n’ai jamais parlé sans raison ni en vain.

 

Le livre du Ciel Tome 30, 21 décembre 1931
C’est la raison pour laquelle je te parle tant de ma Volonté avec la force de ma parole créatrice. Je les disposerai, je leur donnerai le désir, je changerai leur volonté humaine, et sachant que je veux ouvrir les portes, elles frapperont et je leur ouvrirai immédiatement afin de me satisfaire moi-même et d’avoir mon peuple heureux à qui je me
donnerai moi-même, pour l’échange de ma vie que j’ai donnée pour eux, leur vie en échange de la mienne. Je n’ai jamais parlé sans raison ni en vain. J’ai parlé dans la Création et ma parole a servi à former les admirables choses de tout l’univers ; j’ai parlé dans la Rédemption et ma parole, mon Évangile, sert de guide, de lumière et de soutien à mon Église. L’on peut dire que ma parole est la substance et ma vie qui palpite dans le sein de l’Église. Et si j’ai parlé et parle encore de ma Divine Volonté, ce ne sera pas en vain, non, mais j’en aurai les admirables effets et la vie de ma Volonté sera connue, agissante et palpitante au sein des créatures.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Jésus met le pied sur la rive droite du Jourdain à un bon mille, peut-être plus, de la petite péninsule de Tarichée. Ce n’est qu’une campagne bien verte car le terrain, maintenant sec mais humide en profondeur, garde en vie les plantes les plus faibles. Jésus y trouve une foule de gens qui l’attendent.

Ses cousins viennent à sa rencontre avec Simon le Zélote :

« Maître, les barques nous ont trahi… Peut-être que Manahen leur a donné une indication…

– Maître, s’excuse celui-ci, je suis parti de nuit pour qu’on ne me voie pas et je n’ai parlé à personne, crois-moi. Plusieurs m’ont demandé où tu étais. Mais je leur ai seulement répondu à tous : “ Il est parti. ” Mais je pense que le mal vient d’un pêcheur qui a dit t’avoir donné sa barque…

– Mon imbécile de beau-frère ! » tonne Pierre. « Et je lui avais dit de ne pas parler ! Je lui avais même dit que nous allions à Bethsaïde ! Et j’avais ajouté que, s’il parlait, je lui arracherais la barbe ! Et je le ferai ! Pour sûr que je le ferai ! Et maintenant ? Adieu paix, solitude, repos !

– Du calme, du calme, Simon ! Nous avons déjà eu nos journées de paix. Et du reste, j’ai atteint en partie le but que je poursuivais : vous instruire, vous consoler et vous calmer pour empêcher des offenses et des heurts entre les pharisiens de Capharnaüm et vous. Maintenant, allons trouver ces gens qui nous attendent. Pour récompenser leur foi et leur amour. Et même cet amour n’est-il pas pour nous un soulagement ? Nous souffrons de ce qui est de la haine. Voici de l’amour, et donc de la joie. »

Pierre se calme comme un vent qui tombe d’un coup. Jésus s’avance vers la foule des malades qui l’attendent avec un désir marqué sur leurs figures, et il les guérit l’un après l’autre, bienveillant, patient même à l’égard d’un scribe qui lui présente son petit enfant malade.

(…) C’est ce scribe qui lui dit :

« Tu vois ? Tu fuis. Mais c’est inutile. La haine et l’amour sont ingénieux pour te trouver. Ici, c’est l’amour qui t’a trouvé, comme dit le Cantique. Tu es désormais comme l’époux des Cantiques pour trop de gens et l’on vient à toi comme la Sulamite va vers son époux, en bravant les gardes de ronde et les quadriges d’Aminadab !

– Pourquoi dis-tu cela ? Pourquoi ?

– Parce que c’est vrai. Venir à toi est dangereux parce qu’on te hait. Ne sais-tu pas que Rome te surveille et que le Temple te hait ?

– Pourquoi me tentes-tu, homme ? Tes paroles sont des pièges pour rapporter mes réponses à Rome et au Temple. Je ne t’ai pas tendu un piège en guérissant ton fils… »

Sous ce doux reproche, le scribe baisse la tête de confusion et avoue :

« Je me rends compte que tu vois réellement le cœur des hommes. Pardonne-moi. Je vois que tu es vraiment saint. Pardonne-moi. Oui, j’étais venu alors que fermentait en moi le levain que d’autres y avaient mis. Tome 4 – ch 272.1