De l’évangile de Marc 4, 21-25
Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! Mc 4,23
Nous voulons parler et il ne nous écoute pas.
Le livre du Ciel Tome 30, 8 mai 1932
Mais en faisant sa volonté, la créature dit silencieusement à son Créateur: « Retire-toi, je n’ai nul endroit où placer tes dons. Si tu me parles, je ne te comprends pas, tes surprises ne sont pas pour moi, je me suffis à moi-même. » Et c’est avec raison qu’elle dit cela parce que sans ma Volonté comme vie première, elle a perdu la vie et la capacité de pouvoir placer mes dons, de comprendre notre céleste langage, et elle se rend étrangère à nos plus belles surprises. En ne faisant pas notre Volonté, la créature perd la vie divine, les actes les plus beaux, plus intéressants et plus nécessaires que sa création et que la façon dont elle fut créée par Dieu. En se retirant de notre Fiat, l’homme s’est désorganisé de telle sorte que chacun de ses pas hésitait parce qu’il rejetait l’acte vital de sa vie, qu’il se détachait de l’acte stable et permanent qui devait vivre avec lui comme en une seule vie, c’est-à-dire
notre Divine Volonté. De telle sorte que nous nous sentons immobilisés par l’homme parce que nous voulons donner et nous ne le pouvons pas. Nous voulons parler et il ne nous écoute pas, et c’est comme si de loin
nous faisions entendre notre douloureuse lamentation en lui disant : « Oh ! Homme, arrête, rappelle en toi cette Volonté que tu as rejetée. Peu lui importe tes maux, elle est prête à prendre possession de toi et à former en toi son Royaume, un Royaume de règne, de paix, de bonheur, de gloire, de victoire pour moi et pour toi. Oh ! Cesse de vouloir être esclave et de vivre dans le labyrinthe de tes maux et de tes misères. Car ce n’est pas pour cela que je t’ai créé, mais pour être roi de toi-même et de toute chose. Par conséquent, appelle ma Volonté comme vie et elle te fera connaître ta noblesse et les hauteurs de la place où Dieu t’avait mis. Oh ! comme tu en seras content, et comme tu contenteras ton Créateur.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta:
J’ai dit également que vous étiez une lumière. Quand, le soir, on allume une lampe dans la maison, où la met-on ? Dans un trou, sous le four ? Dans la grotte qui sert de cave ? Ou renfermée dans un coffre ? Ou tout simplement la cache-t-on sous le boisseau ? Non, parce qu’il serait alors inutile de l’allumer. Mais on pose la lampe sur une console ou bien on l’accroche à un support élevé pour que, de là-haut, elle éclaire toute la pièce et tous ceux qui s’y trouvent. Mais puisque la lampe que l’on place en hauteur est chargée de rappeler Dieu et de donner de la lumière, elle doit être à la hauteur de son devoir.
Vous qui devez rappeler le vrai Dieu, faites en sorte de ne pas avoir en vous le paganisme aux sept éléments. Autrement, vous deviendriez des hauts lieux profanes avec des bois sacrés, dédiés à tel ou tel dieu et vous entraîneriez dans votre paganisme ceux qui voient en vous des temples de Dieu. Vous devez porter la lumière de Dieu. Une lampe sale, une lampe qui n’est pas garnie d’huile, fume et ne donne pas de lumière, elle sent mauvais et n’éclaire pas. Une lampe cachée derrière un tube de quartz sale ne crée pas l’éclat gracieux, le jeu brillant de la lumière sur le minéral propre, mais elle reste faible derrière le voile de fumée noire qui rend opaque son abri cristallin.
La lumière de Dieu resplendit là où se trouve une volonté diligente pour enlever chaque jour les scories que produit le travail, avec les contacts, les réactions, les déceptions. La lumière de Dieu resplendit quand la lampe est garnie d’un liquide abondant d’oraison et de charité. La lumière de Dieu se multiplie en d’infinies splendeurs quand s’y trouvent les perfections de Dieu dont chacune suscite chez le saint une vertu qui s’exerce de façon héroïque si le serviteur de Dieu tient le quartz inattaquable de son âme à l’abri de la fumée noire de toutes les mauvaises passions. Un quartz inattaquable. Inattaquable ! (A cette conclusion, la voix de Jésus se fait tonitruante, et elle résonne dans l’amphithéâtre naturel.)
Dieu seul a le droit et le pouvoir de rayer ce cristal, d’y graver son Nom très saint avec le diamant de sa volonté. Alors ce Nom devient un ornement qui multiplie les facettes de beauté surnaturelle sur le quartz très pur. Mais si un indigne serviteur du Seigneur perd le contrôle de lui-même et la vue de sa mission – qui est entièrement et uniquement surnaturelle – et laisse apposer sur ce cristal de faux ornements, des égratignures et non des gravures, des chiffres mystérieux et sataniques tracés par la griffe de feu de Satan, alors la lampe admirable perd sa splendide et toujours intacte beauté.
Tome 3 – ch 169.7