De l’évangile de Marc 3, 1-16
” Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? De sauver une vie ou de tuer ? Mc 3,4
Je m’interrogeais sur ce qui est le mieux : s’occuper de se sanctifier soi-même ou ne s’occuper que de réparer et de sauver des âmes aux côtés de Jésus.
Le livre du Ciel Tome 12, 7 novembre 1918
Je m’interrogeais sur ce qui est le mieux : s’occuper de se sanctifier soi-même ou ne s’occuper que de réparer et de sauver des âmes aux côtés de Jésus. Jésus béni me dit : « Ma fille, l’âme qui ne fait rien d’autre que de réparer pour les péchés et de travailler au salut des âmes vit aux dépens de ma Sainteté. Elle se fait l’écho de mes ardents
battements de cœur. Et Je perçois en elle les caractéristiques de mon Humanité. Fou d’amour pour elle, Je la fais vivre aux crochets de ma sainteté, de mes désirs, de mon Amour, de ma Force, de mon Sang, de mes Plaies, etc. Je peux dire que Je mets à sa disposition ma Sainteté, sachant qu’elle ne veut rien d’autre que ce que Je veux. Par contre, l’âme qui se préoccupe surtout de se sanctifier vit aux dépens de sa propre sainteté, de sa propre force et de son propre amour. Oh ! Comme elle grandit misérablement ! Elle sent tout le poids de sa misère et elle se bat
continuellement contre elle-même. Mais l’âme qui se tient accrochée à ma sainteté vit en paix avec elle-même et avec Moi. Son chemin est paisible. Je veille sur ses pensées et sur chaque fibre de son cœur. Je veille jalousement à ce que chacune de ses fibres ne se soucie que des âmes et soit toujours immergé en Moi. Ne ressens-tu pas la jalousie que J’ai pour toi ? »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta:
(…) Puis il semble que l’assemblée va se séparer sans autres incidents. Mais le pharisien Joachim découvre un homme dans la foule et lui indique par des signes et le regard de venir au premier rang. C’est un homme d’environ cinquante ans et il a un bras atrophié devenu, même pour la main, beaucoup plus petit que l’autre, car l’atrophie a détruit les muscles.
Jésus le voit et voit tout ce qu’on a combiné pour le Lui faire voir. Il a sur le visage une expression de dégoût et de compassion qui passe comme un éclair mais qui est très visible. Pourtant il ne dévie pas le coup. Au contraire, il fait face à la situation avec fermeté.
“Viens ici, au milieu” commande-t-il à l’homme. Et, quand il l’a devant Lui, il se tourne vers les pharisiens et leur dit : “Pourquoi me tentez-vous ? N’ai-je pas à peine cessé de parler contre les pièges et la haine ? Et vous, ne venez-vous pas de dire : “Nous n’avons pas ce péché” ? Vous ne répondez pas ? Répondez au moins à ceci : est-il permis de faire du bien ou du mal le jour du sabbat ? Est-il permis de sauver ou d’enlever la vie? Vous ne répondez pas? Moi, je répondrai pour vous, et en présence de tout le peuple qui jugera mieux que vous, parce qu’il est simple et sans haine ni orgueil. Il n’est pas permis le sabbat de faire un travail. Mais, comme il est permis de prier, de même il est permis de faire du bien, car le bien est une prière plus grande encore que les hymnes et les psaumes que nous avons chantés. Alors que ni le sabbat, ni un autre jour, il n’est permis de faire le mal. Et vous, vous l’avez fait, en manœuvrant pour avoir ici cet homme qui n’est même pas de Capharnaüm et que vous avez fait venir depuis deux jours, sachant que j’étais à Bethsaïda et pensant que je serais venu dans ma ville. Et vous l’avez fait pour essayer de me mettre en accusation.
257> Et vous commettez ainsi le péché de tuer votre âme au lieu de la sauver. Mais pour ce qui me concerne, je vous pardonne et je ne décevrai pas la foi de cet homme que vous avez fait venir en disant que je le guérirais alors que vous vouliez me tendre un piège. Lui n’est pas coupable, car il est venu sans autre intention que celle de guérir. Et que cela soit. Homme, étends ta main et va en paix.”
L’homme obéit et sa main devient saine, comme l’autre. Il s’en sert tout de suite pour prendre un pan du manteau de Jésus pour le baiser en Lui disant : “Tu sais que je ne connaissais pas leur véritable intention. Si je l’avais sue, je ne serai pas venu, préférant garder ma main morte plutôt que de m’en servir contre Toi. Ne m’en veux donc pas.”
“Va en paix, homme. Je sais la vérité, et à ton égard je n’ai que bienveillance.” Tome 4, chapitre 126