Dimanche 16 janvier 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Jean 2, 1-11
Sa mère dit aux serviteurs : Faites ce qu’il vous dira. Jn 2,5
« Faites ce que mon Fils vous dira et vous obtiendrez ce que vous désirez ; vous l’obtiendrez même en surabondance. »

 

La Reine du Ciel dans le royaume de la Volonté Divine.
Ma fille chérie, mon Cœur déborde d’amour et je sens le besoin de t’expliquer pourquoi mon Fils Jésus et moi voulions être présents à ce mariage. On pourrait penser que nous y sommes allés simplement pour faire acte de présence. Non, ma fille, de profonds mystères allaient s’y manifester.
Sois attentive et je vais te révéler comment mon amour maternel s’y est révélé, et comment mon Fils y donna des signes tangibles de sa paternité et de sa royauté pour les créatures. Mon Fils était revenu du désert et s’apprêtait à entreprendre sa vie publique. Il voulut d’abord être présent à ce mariage et c’est pour cela qu’il s’y laissa inviter. C’était non simplement pour célébrer avec les autres, mais pour y accomplir de grandes choses pour les générations humaines. Il y prit la place de Père et Roi des familles et moi, celle de Mère et Reine.
Par notre présence, nous allions renouveler la sainteté, la beauté et l’ordre du mariage humain constitué par Dieu au jardin d’Éden, quand Adam et Ève furent mariés par l’Être Suprême en vue du peuplement de la terre. Le mariage est la substance par laquelle jaillit la vie des générations. On peut dire qu’il est le tronc par lequel la terre est peuplée. Les prêtres et les religieux sont des branches mais, sans le tronc, les branches ne peuvent exister.
Par leur péché, en se retirant de la Divine Volonté, Adam et Ève firent perdre à la famille sa sainteté, sa beauté et son ordre. Et moi, ta Maman, la nouvelle et innocente Ève, avec mon Fils Jésus, nous allions ramener à l’ordre ce que Dieu avait accompli dans l’Éden. J’obtins la grâce que la Divine Volonté puisse régner à nouveau chez les couples humains. Je devins ainsi Reine des familles. Notre amour nous consumait et nous voulions faire savoir aux créatures combien nous les aimions, et nous voulions leur donner un sublime enseignement. Voici comment. Au plein milieu du repas, le vin manqua. Rempli d’amour, mon Coeur maternel voulut aider les nouveaux époux. Sachant que mon Fils pouvait tout accomplir et sûre qu’il allait m’écouter, je lui ai dit : « Mon Fils, les époux n’ont plus de vin. » Il me répondit : « Mon heure d’accomplir des miracles n’est pas encore venue. » Étant certaine qu’il ne dirait pas non à la demande de sa Maman, j’ai dit à ceux qui servaient : « Faites ce que mon Fils vous dira et vous obtiendrez ce que vous désirez ; vous l’obtiendrez même en surabondance. »
Ma fille, par ces quelques mots, je donnai aux créatures une leçon des plus utiles et sublimes. Avec mon coeur de maman, je leur ai dit : « Mes enfants, voulez-vous devenir saints ? Faites la Volonté de mon Fils. Ne vous éloignez pas de ce qu’il vous dit et vous obtiendrez sa ressemblance, sa sainteté et sa puissance. Voulez-vous que cessent tous vos maux ? Faites tout ce que mon Fils vous dit. Voulez-vous obtenir une grâce, même difficile ? Faites ce qu’il vous dit et ce qu’il désire. Voulez-vous obtenir ce qui est nécessaire à la vie naturelle ? Faites ce que mon Fils vous dit. » Ce qu’il vous dit et désire renferme une telle puissance qu’elle fait naître dans vos âmes les grâces voulues. Combien d’âmes se voient remplies de passions, faibles, affligées et misérables ! Elles prient et prient mais, parce qu’elles ne font pas ce que mon Fils demande, elles n’obtiennent rien. les Cieux leur semblent fermés. Cela est une grande souffrance pour ta Maman car je vois que, pendant que ces âmes prient, elles s’éloignent de la source dans laquelle résident tous les biens : la Volonté de mon Fils. Les serviteurs firent exactement ce que mon Fils leur avait dit, à savoir : « Remplissez les jarres avec de l’eau et placez-les sur la table. » Mon cher Jésus bénit cette eau qui se changea aussitôt en un vin délicieux. Que ceux qui font ce que Jésus dit et désire soient bénis mille fois ! Par ce miracle, mon Fils m’accorda un très grand honneur : il me constitua Reine des miracles. Et c’est pour cela qu’il voulut ma participation et ma prière pour l’accomplissement de son premier miracle. Il m’aimait tellement qu’il voulut me constituer Reine des miracles. Il le fit dans les faits et non seulement dans les mots. Il dit : « Si vous voulez des grâces et des miracles, venez à ma Mère ; je ne lui refuse jamais rien de ce qu’elle me demande. »
Par ma participation à ce mariage, songeant aux siècles à venir, j’entrevoyais le Règne de la Divine Volonté sur toute la terre. Je songeais aussi aux familles en intercédant pour que la Très Sainte Trinité règne pleinement sur elles. Avec mes droits de Mère et de Reine, j’avais à cœur de mettre à la disposition des créatures les grâces, l’aide et la sainteté nécessaires pour qu’elles puissent vivre dans le Royaume si saint de la Divine Volonté. Et c’est pourquoi je continue de répéter continuellement : « Faites tout ce que mon Fils vous dit. »
Ma fille, écoute-moi bien. Si tu veux que tout soit en ton pouvoir, ne cherche pas ailleurs : fais-moi le plaisir d’être ma vraie fille et celle de la Divine Volonté. Alors je prendrai sur moi de former le mariage entre toi et la Divinité et, remplissant mon vrai rôle de Mère, je confirmerai ce mariage en te donnant comme dot la Vie de mon Fils et comme cadeaux ma maternité et mes vertus.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta:

Marie s’aperçoit que les serviteurs parlent à voix basse avec le majordome et que celui-ci est gêné et Elle comprend qu’il y a quelque chose de désagréable. “Fils, dit-elle doucement en attirant l’attention de Jésus avec cette parole, Fils, ils n’ont plus de vin.”
“Femme, qu’y a-t-il, désormais entre Moi et Toi ?” Jésus en disant cette phrase sourit encore plus doucement et Marie sourit, comme deux qui savent une vérité qui est leur joyeux secret que tous les autres ignorent.

 52.7 – Jésus m’explique le sens de la phrase. “Ce désormais, que beaucoup de traducteurs passent sous silence, est la clef de la phrase et l’explique avec son vrai sens.
Je fus le Fils soumis à la Mère, jusqu’au moment où la volonté de mon Père m’indiqua que l’heure était venue d’être le Maître. À partir du moment où ma mission commença, je ne fus plus le Fils soumis à sa Mère, mais le Serviteur de Dieu. Les liens qui m’unissaient à Celle qui m’avait engendré étaient rompus. Ils s’étaient transformés en liens de plus haut caractère. Ils s’étaient tous réfugiés dans l’esprit. L’esprit appelait toujours ” Maman ” Marie, ma Sainte. L’amour ne connut pas d’arrêt, ne s’attiédit pas, au contraire, il ne fut jamais aussi parfait que lorsque, séparé d’Elle pour une seconde naissance, Elle me donna au monde, pour le monde, comme Messie, comme Évangélisateur. Sa troisième, sublime maternité mystique, ce fut quand, dans le déchirement du Golgotha, Elle m’enfanta à la Croix, en faisant de Moi, le Rédempteur du monde.

     356> “Qu’y a-t-il désormais entre Moi et Toi ?”. J’étais d’abord tien, uniquement tien. Tu me commandais, Je t’obéissais. Je t’étais “soumis”. Maintenant, j’appartiens à ma mission.

 Ne l’ai-je peut-être pas dit ? “Celui qui met la main à la charrue et se retourne pour saluer ceux qui restent, n’est pas apte au Royaume de Dieu” [3]. J’avais mis la main à la charrue pour ouvrir avec le soc, non pas la glèbe mais les cœurs, pour y semer la parole de Dieu. Je ne l’avais enlevée cette main que quand on me l’avait arrachée de là pour la clouer à la Croix et pour ouvrir par la torture de ce clou le Cœur de mon Père en faisant sortir de la plaie le pardon pour l’humanité.

Ce “désormais”, oublié par plusieurs, voulait dire ceci : “Tu m’as été tout, ô Mère tant que je fus le Jésus de Marie de Nazareth et tu m’es tout en mon esprit mais, depuis que je suis le Messie attendu, j’appartiens à mon Père.

Attends encore un peu et ma mission terminée, je serai de nouveau tout à toi. Tu me recevras encore dans tes bras comme quand j’étais petit et personne ne te le disputera plus, ce Fils qui est le tien que l’on regardera comme la honte de l’humanité, dont on te jettera la dépouille pour te couvrir toi aussi de l’opprobre d’être la mère d’un criminel. Et puis tu m’auras de nouveau, triomphant et puis, tu m’auras pour toujours, triomphante toi aussi, au Ciel. Mais maintenant, j’appartiens à tous ces hommes et j’appartiens au Père qui m’a envoyé vers eux”.

Voilà ce que veut dire ce petit “désormais”, si chargé de signification.”

 52.8 – Marie ordonne aux serviteurs: “Faites ce que Lui vous dira. ” Marie a lu dans les yeux souriants de son Fils l’assentiment, voilé d’un grand enseignement pour tous les “appelés “.

Et Jésus ordonne aux serviteurs : “Emplissez d’eau les cruches. ”

Je vois les serviteurs emplir les jarres de l’eau apportée du puits. (J’entends le grincement de la poulie qui monte et descend le seau qui déborde). Je vois le majordome qui se verse un peu de ce liquide avec un regard de stupeur, qui ressaie avec une mimique d’un plus grand étonnement et le goûte. Il parle au maître de maison et à l’époux son voisin.

357> Marie regarde encore son Fils et sourit; puis recevant un sourire de Lui, incline la tête en rougissant légèrement. Elle est heureuse.

Dans la salle passe un murmure. Les têtes se tournent vers Jésus et Marie. On se lève pour mieux voir. On va vers les jarres. Un silence, puis un chœur de louanges à Jésus.

Mais Lui se lève et dit une seule parole : “Remerciez Marie ” et puis il quitte le repas. Sur le seuil il répète : “La paix à cette maison et la bénédiction de Dieu sur vous” et il ajoute : “Mère, je te salue.” Tome 1, chapitre 52.