Jeudi 13 janvier 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Marc 1, 40-45
“Je le veux, sois purifié.” Marc 1,41
Et Je suis forcé d’envoyer les vents de la froideur, de la tentation, de l’aridité, de la calomnie, pour qu’ils nettoient l’air, purifient l’âme et la replacent dans son néant.

 

Le livre du Ciel Tome 11, 21 mars 1913
« Ma fille, il arrive souvent pour les âmes ce qui se produit dans l’air. À cause de la mauvaise odeur qui s’échappe de la terre, l’air devient lourd et un bon vent est nécessaire pour éliminer cette mauvaise odeur. Ensuite, après que l’air ait été purifié et qu’une brise bienfaisante se soit mise à souffler, on a le goût de garder la bouche ouverte afin de mieux profiter de cet air purifié. La même chose se produit pour l’âme. Souvent, la complaisance, l’estime de soi, l’ego et tout ce qui est humain alourdissent l’air de l’âme. Et Je suis forcé d’envoyer les vents de la froideur, de la tentation, de l’aridité, de la calomnie, pour qu’ils nettoient l’air, purifient l’âme et la replacent dans son néant. Ce néant ouvre la porte au Tout, à Dieu, qui fait naître des brises parfumées. De sorte que, en gardant la bouche
ouverte, l’âme puisse mieux profiter de cet air bienfaisant pour sa sanctification. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta:
“Tu seras guéri sans besoin d’eau. Écoute : ce, Rabbi, c’est le Messie, comprends-tu ? Le Messie ! C’est le Fils de Dieu. Il guéri tous ceux qui ont foi. Il dit : “Je le veux” et les démons s’enfuient et les membres se redressent, et les aveugles recouvrent la vue.”
“Oh ! si j’avais la foi, moi ! Mais comment puis-je voir le Messie ! ”
“Voilà… je suis venu pour cela. Lui il est là, dans ce pays. Je sais où il est ce soir. Si tu veux… Moi, je me suis dit : “Je le dis à Abel et si Abel reconnaît avoir la foi, je Le conduis au Maître ”
“Tu es fou, Samuel ! Si je m’approche des maisons, je vais être lapidé.”
“Non, pas jusqu’aux maisons. La nuit va tomber, je te conduirai jusqu’à ce petit bois. Et puis, j’irai appeler le Maître. Je te l’amènerai…”
“Va, va tout de suite ! J’arrive par mes propres moyens jusqu’à ce point. Je cheminerai dans le fossé derrière la haie, mais toi va… va… oh ! va chercher, cher ami ! Si tu savais ce que c’est que d’avoir ce mal. Et d’avoir l’espoir de guérir !…”
Le lépreux ne s’occupe plus de la nourriture. Il pleure et gesticule implorant son ami.
“Je pars, et toi, arrive.” L’ancien bossu s’éloigne au pas de course.
63.4 – Abel descend péniblement dans le fossé qui longe la route, et qui est encombré de buissons poussés sur le fond desséché. Il y a tout juste au milieu un filet d’eau. La nuit descend pendant que le malheureux glisse parmi les touffes, toujours aux aguets d’un passant sur la route. Deux fois, il s’aplatit sur le, fond : la première fois, c’est un cavalier qui passe au trot de sa monture, une seconde fois ce sont trois hommes avec une charge de foin qui se dirigent vers le pays. Puis, il continue.
Mais avant lui, Jésus arrive au petit bois avec Samuel.
423> “Il va bientôt être ici. Il va lentement à cause de ses plaies. Prends patience.”
“Je ne suis pas pressé.”
“Tu le guériras ?”
“A-t-il la foi ?”
“Oh! …il mourait de faim. Il voyait cette nourriture, après des années de privation et pourtant il a tout laissé après quelques bouchées, pour courir ici.”
“Comment l’as-tu connu ?”
“Tu sais… je vivais d’aumônes depuis mon malheur et je parcourais les chemins pour aller d’un lieu à l’autre. Je passais ici tous les sept jours et étais entré en relations avec ce pauvre malheureux… Un jour poussé par la faim, il s’était avancé sous un orage capable de mettre les loups en fuite jusqu’au chemin qui conduit au pays, en quête de quelque chose. Il fouillait les ordures comme un chien. J’avais dans ma besace du pain sec que m’avaient donné des personnes compatissantes, et j’ai partagé avec lui. Depuis lors, nous sommes amis et chaque semaine je reviens pour renouveler sa provision. Avec ce que j’ai : si j’ai beaucoup, c’est beaucoup; si c’est peu, c’est peu. Je fais ce que je puis comme si c’était mon frère. C’est depuis le soir que tu m’as guéri, sois en béni, que je pense à lui… et à Toi.”
“Tu es bon, Samuel, et pour cela la grâce t’a visité. Qui aime mérite tout de Dieu.
63.5 – Mais voici quelque chose parmi les buissons… ”
“C’est toi, Abel ?”
“Oui, c’est moi.”
“Arrive. Le Maître t’attend ici, sous le noyer.”
Le lépreux sort du fossé et monte sur la berge, il la franchit et s’avance dans un pré. Jésus, adossé à un noyer très élevé, l’attend.
“Maître, Messie, Saint, aie pitié de moi !” et il s’affale sur l’herbe aux pieds de Jésus. Le visage collé au sol, il dit encore : “Oh ! mon Seigneur, si Tu veux, Tu peux me purifier !” Puis il ose se mettre à genoux, tendre ses bras squelettiques, aux mains tordues et il tend son visage osseux, tout dévasté… Des larmes tombent de ses orbites malades que la lèpre a rongées.424> Jésus le regarde avec tant de pitié. Il regarde ce fantôme qu’un mal horrible dévore et dont une vraie charité peut seule supporter le voisinage tant il est répugnant et malodorant. Et voici, que Jésus tend une main, sa belle main droite et saine comme pour caresser le pauvret.
Celui-ci sans se lever, se rejette en arrière sur ses talons et crie : “Ne me touche pas ! Aie pitié de Toi !”
Mais Jésus fait un pas en avant. Solennel, respirant une douce, bonté, il pose ses doigts sur la tête dévorée par la lèpre et dit à pleine voix, d’une voix qui n’est qu’amour et pourtant impérieuse “Je le veux, sois purifié !” La main reste quelques minutes sur la pauvre tête. “Lève-toi. Va trouver le prêtre. Accomplis ce que la Loi prescrit. Ne dis pas ce que je t’ai fait, mais, seulement soit bon, ne pèche plus jamais. Je te bénis.”
“Oh  Seigneur ! Abel ! Mais tu es tout à fait guéri !” Samuel, qui voit la transformation de son ami, crie de joie.
“Oui. Il est sain. Sa foi le lui a mérité. Adieu. La paix soi avec toi.”
“Maître ! Maître ! Maître ! Je ne te quitte plus. Je ne puis plus te quitter !””Fais ce que veut la Loi. Puis, nous nous reverrons encore. Pour la seconde fois que ma bénédiction soit sur toi. ”     Tome 1, chapitre 63.