Vendredi 7 janvier 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Luc 5, 12-16
De grandes foules accouraient pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies.
« Ma fille, dans presque tout ce qui arrive, les créatures répètent sans cesse : « Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi cette maladie ?

 

Le livre du Ciel Tome 8, 30 janvier 1909
« Ma fille, dans presque tout ce qui arrive, les créatures répètent sans cesse : « Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi cette maladie ? Pourquoi cet état d’âme ? Pourquoi ce fléau ? Et bien d’autres “pourquoi”. « Les réponses à ces “pourquoi” ne sont pas écrites sur la terre, mais dans le Ciel. Là, tous liront les réponses. Sais-tu d’où proviennent ces “pourquoi” ? De l’égoïsme nourri par l’amour de soi. Sais-tu où furent créés ces “pourquoi” ? En enfer. Qui fut le premier à prononcer le mot “pourquoi” ? Un démon. Les effets du premier “pourquoi” furent la perte de l’innocence dans le Paradis terrestre, la guerre des passions indomptables, la ruine de beaucoup d’âmes et les misères de la vie. L’histoire du “pourquoi” est longue. Il est suffisant de te dire qu’il n’est pas de maux dans le monde qui ne portent la marque du “pourquoi”. Le “pourquoi” est la destruction de la Sagesse divine dans les âmes. Et sais-tu où le “pourquoi” sera enterré ? En enfer, pour y rendre les âmes perdues sans repos pour l’éternité, sans qu’elles puissent trouver la paix. L’art du “pourquoi” est de faire la guerre aux âmes sans répit. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Le lépreux sort du fossé et monte sur la berge, il la franchit et s’avance dans un pré. Jésus, adossé à un noyer très élevé, l’attend.

“Maître, Messie, Saint, aie pitié de moi !” et il s’affale sur l’herbe aux pieds de Jésus. Le visage collé au sol, il dit encore : “Oh ! mon Seigneur, si Tu veux, Tu peux me purifier !” Puis il ose se mettre à genoux, tendre ses bras squelettiques, aux mains tordues et il tend son visage osseux, tout dévasté… Des larmes tombent de ses orbites malades que la lèpre a rongées.

424> Jésus le regarde avec tant de pitié. Il regarde ce fantôme qu’un mal horrible dévore et dont une vraie charité peut seule supporter le voisinage tant il est répugnant et malodorant. Et voici, que Jésus tend une main, sa belle main droite et saine comme pour caresser le pauvret.

Celui-ci sans se lever, se rejette en arrière sur ses talons et crie : “Ne me touche pas ! Aie pitié de Toi !”

 Mais Jésus fait un pas en avant. Solennel, respirant une douce, bonté, il pose ses doigts sur la tête dévorée par la lèpre et dit à pleine voix, d’une voix qui n’est qu’amour et pourtant impérieuse “Je le veux, sois purifié !” La main reste quelques minutes sur la pauvre tête. “Lève-toi. Va trouver le prêtre. Accomplis ce que la Loi prescrit. Ne dis pas ce que je t’ai fait, mais, seulement soit bon, ne pèche plus jamais. Je te bénis.” Tome 1, chapitre 63.