De l’évangile Marc 6, 34-44
Ils mangèrent tous et ils furent rassasiés. Mc 6,42
Tu dois savoir que pour chaque acte que tu accomplis dans ma Volonté, nous préparons pour toi la Table céleste, et si tu aimes, nous te donnons à manger notre amour ;
Le livre du Ciel Tome 34, 10 mai 1937
Ma petite fille de mon Vouloir, chaque vérité que je te manifeste sur mon Fiat le fait grandir en toi. C’est une
bouchée de plus qui sert à te fortifier et à te rendre plus conforme à lui. C’est une gorgée que tu prends dans la mer immense de ma Volonté. C’est une propriété de plus que tu acquiers. Tu dois savoir que pour chaque acte que tu accomplis dans ma Volonté, nous préparons pour toi la Table céleste, et si tu aimes, nous te donnons à manger notre amour ; si tu nous comprends, nous te nourrissons de notre Sagesse. Oh ! Combien de merveilleuses et nouvelles connaissances elle te donne sur ton Créateur, si bien que ton Dieu devient la nourriture de choix. Par
conséquent, en tout ce que tu fais, il te nourrit de notre puissance, de notre bonté, de notre douceur, de notre force, de notre lumière et de notre miséricorde. La petitesse humaine qui vit dans notre Vouloir éternel absorbe gorgée par gorgée, bouchée par bouchée, parce qu’elle est petite et autant qu’il est possible pour une créature d’absorber, ce qu’elle doit prendre de notre Être divin. Ce que nous lui servons fait notre délice à tous deux. Nous donnons et elle reçoit. Nous donnons de ce qui est à nous et elle nous donne sa petitesse. Nous faisons en elle ce que nous voulons, et elle se prête à notre travail. C’est un échange mutuel, une harmonisation, une conversation qui forme nos plus belles oeuvres et nous développons la vie de notre Volonté dans la créature sans qu’elle fasse rien. Il est par conséquent nécessaire de travailler, de parler, de nous faire comprendre afin d’en faire les plus belles statues, les reproductions de notre vie. C’est pourquoi, lorsque nous trouvons des créatures qui veulent nous écouter, se donner à nous afin de nous recevoir, nous ne nous épargnons rien et nous faisons tout ce que nous pouvons pour ces créatures. Ma fille, lorsque la créature est nourrie de notre Fiat au point de ne pas vouloir d’autre nourriture et d’avoir formé la chaîne de ses actes tous scellés par les caractéristiques des divines vertus, Dieu reste ainsi prisonnier de ses divines vertus dans la créature. Alors, si elle aime, c’est Dieu qui manifeste la puissance de son
amour, de sa bonté, de sa sainteté, etc., dans les actes de la créature, si bien que la puissance des actes que Dieu accomplit dans la créature est si grande qu’elle recouvre le ciel et la terre, plane au-dessus de toutes les âmes pour les revêtir de la puissance de son amour, les emporter et leur donner le baiser du divin Vouloir, de sorte que la famille humaine
ressent sa puissance, son amour qui veut régner.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
273.3 – On apporte ces vivres au Maître.
“C’est bien. Maintenant apportez-moi des paniers. Dix-sept, un pour chacun. Marziam donnera la nourriture aux enfants …”
Jésus regarde fixement le scribe qui est toujours resté près de Lui et lui demande :
“Veux-tu donner, toi aussi, la nourriture aux affamés ?”
“Cela me plairait, mais moi aussi j’en suis démuni.”
“Donne la mienne. Je te le permets.”
“Mais… tu as l’intention de rassasier presque cinq mille hommes, et en plus les femmes et les enfants, avec ces deux poissons et ces cinq pains ?”
358> “Sans aucun doute. Ne sois pas incrédule. Celui qui croit, verra s’accomplir le miracle.”
“Oh ! alors, je veux bien distribuer la nourriture, moi aussi !”
“Alors, fais-toi donner un panier, toi aussi.”
Les apôtres reviennent avec des paniers et des corbeilles larges et peu profonds, ou bien profonds et étroits. Et le scribe revient avec un panier plutôt petit. On se rend compte que sa foi ou son manque de foi lui a fait l’a fait choisir comme le plus grand possible.
“C’est bien. Mettez tout ici devant et faites asseoir les foules en ordre, en rangs réguliers, autant que possible.”
Et pendant cette opération, Jésus élève les pains avec les poissons par-dessus, les offre, prie et bénit. Le scribe ne le quitte pas un instant des yeux. Puis, Jésus rompt les cinq pains en dix-huit parts et de même les deux poissons en dix-huit parts. Il met un morceau de poisson, un bien petit morceau, dans chaque panier et fait des bouchées avec les dix-huit morceaux de pain. Chaque morceau en plusieurs bouchées. Elles sont nombreuses relativement : une vingtaine, pas plus. Chaque morceau est placé dans un panier, après avoir été fragmenté, avec le poisson.
273.4 – “Et maintenant prenez et donnez à satiété. Allez. Va, Marziam, le donner à tes compagnons.”
“Oh ! Comme c’est lourd !” dit Marziam en soulevant son panier et en allant tout de suite vers ses petits amis. Il marche comme s’il portait un fardeau.
Les apôtres, les disciples, Manahen, le scribe le regardent partir ne sachant que penser… Puis ils prennent les paniers, et en secouant la tête, se disent l’un à l’autre :
“Le gamin plaisante ! Ce n’est pas plus lourd qu’avant.”
Le scribe regarde aussi à l’intérieur et met la main pour tâter au fond du panier parce qu’il n’y a plus beaucoup de lumière, là, sous le couvert où Jésus se trouve, alors que plus loin, dans la clairière, il fait encore assez clair. Mais pourtant, malgré la constatation, ils vont vers les gens et commencent la distribution. Ils donnent, ils donnent, ils donnent. Et de temps à autre, ils se retournent, étonnés, de plus en plus loin, vers Jésus qui, les bras croisés, adossé à un arbre, sourit finement de leur stupeur.
359> La distribution est longue et abondante… Le seul qui ne manifeste pas d’étonnement c’est Marziam qui rit, heureux de remplir de pain et de poisson les mains de tant de pauvres enfants. Il est aussi le premier à revenir vers Jésus, en disant :
“J’ai tant donné, tant, tant !… car je sais ce que c’est que la faim …”
Et il lève son visage qui n’est plus émacié qu’en un souvenir maintenant disparu cependant il pâlit, en écarquillant les yeux… Mais Jésus le caresse et le sourire revient, lumineux, sur ce visage enfantin qui, confiant, s’appuie contre Jésus, son Maître et Protecteur.
Tout doucement les apôtres et les disciples reviennent, rendus muets par la stupeur. Le dernier, le scribe qui ne dit rien. Mais il fait un geste qui est plus qu’un discours : il s’agenouille et baise la frange du vêtement de Jésus.
“Prenez votre part, et donnez-m’en un peu. Mangeons la nourriture de Dieu.”
Ils mangent en effet du pain et du poisson, chacun selon son appétit… Tome 4, chapitre 173.