Dimanche 26 décembre 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté

La Sainte Famille

De l’évangile de Luc 2, 41-52
Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. Lc 2,52
Il est écrit à mon sujet dans l’Évangile : que Je croissais en sagesse devant Dieu et devant les hommes.

 

Le livre du Ciel Tome 13, 14 septembre 1921
« Ma fille, chaque fois qu’une âme agit dans ma Volonté, elle croît en sagesse, bonté, puissance et beauté.  Il est écrit à mon sujet dans l’Évangile : que Je croissais en sagesse devant Dieu et devant les hommes. En tant que Dieu, Je ne pouvais ni croître, ni diminuer. Ma croissance était celle de mon Humanité qui, au fur et à mesure qu’elle avançait en âge, multipliait ses actes dans la Suprême Volonté. Chaque acte additionnel résultait en un
nouvel accroissement de la Sagesse de mon Père éternel en mon Humanité. Ma croissance était si réelle qu’elle était observée même par les créatures. Chacun de mes Actes s’immergeait dans l’immense mer de la Divine Volonté. En travaillant, Je me nourrissais de l’aliment céleste de cette Volonté. Il serait trop long de te parler des mers de  Sagesse, de Bonté, de Beauté, dont mon Humanité s’est ainsi abreuvée. C’est ce qui arrive à l’âme vivant dans ma Volonté. Ma fille, la sainteté dans ma Volonté croît à chaque instant. Rien ne peut l’empêcher de progresser.
Rien ne peut empêcher l’âme de s’immerger dans la mer infinie de ma Volonté. Même les choses les plus ordinaires, telles que le sommeil, les aliments et le travail, peuvent entrer dans ma Volonté et y prendre leur place d’honneur en tant qu’agents de ma Volonté. Pour l’âme qui le désire, toutes les choses, des plus grandes aux plus petites, peuvent être une occasion d’agir dans ma Volonté. Ce n’est pas toujours le cas avec les vertus. Parce que, souvent, quand on veut pratiquer une vertu, on n’en a pas l’occasion. Si tu veux pratiquer l’obéissance, il faut quelqu’un pour te donner des ordres. Or, il arrive qu’il se passe des jours et des semaines sans que quelqu’un te donne l’occasion de vérifier ton aptitude à obéir. Quelle que soit ta bonne volonté à obéir, l’obéissance ne peut être pratiquée dans ce cas. Ainsi en est-il pour la patience, l’humilité et toutes les autres vertus. Comme elles sont des vertus de ce bas monde, les autres créatures sont nécessaires pour les pratiquer. Au contraire, la vie dans ma Volonté est une vertu du Ciel. Mon action seule suffit pour qu’elle soit pratiquée à tout instant. Pour Moi, il est facile de la préserver jour et nuit. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Tu vois la douleur de Marie lorsque se réunirent les groupes d’hommes et de femmes. Elle voit que je ne suis pas avec Joseph. Elle ne s’emporte pas en durs reproches envers son époux. Toutes les femmes l’auraient fait. Elles l’auraient fait pour beaucoup moins, oubliant que l’homme est toujours le chef dans la famille.

Mais la douleur qui se manifeste sur le visage de Marie transperce le cœur de Joseph plus qu’aucun reproche. Elle ne s’abandonne pas. Marie, à des scènes dramatiques. Pour beaucoup moins, d’autres femmes l’eussent fait pour qu’on les remarque et pour s’attirer de la pitié. Mais sa douleur contenue est si évidente avec le tremblement qui la saisit, la pâleur de son visage, ses yeux si grands ouverts qu’elle émeut plus qu’une scène de pleurs et de cris.

282> Elle ne sent plus la fatigue ni la faim. Pourtant, l’étape avait été longue et depuis si longtemps elle n’avait rien pris ! Mais elle laisse tout. Et la couchette que l’on préparait et la nourriture qui va être distribuée. Elle revient sur ses pas. C’est le soir et la nuit descend. Peu importe. Chaque pas la ramène vers Jérusalem. Elle arrête les caravanes, les pèlerins, elle les interroge. Joseph la suit et l’aide. Une journée de marche à rebours, et puis l’angoissante recherche à travers la Cité.

Où, où peut être son Jésus ? Et Dieu permet qu’elle ne sache pas, pendant de si longues heures, où me chercher. Chercher un enfant au Temple n’avait pas de sens. Que pouvait bien faire un enfant au Temple ? Tout au plus s’il était perdu à travers la ville et s’était ramené là, à l’intérieur, porté par ses petits pas, sa voix plaintive aurait appelé la maman et attiré l’attention des adultes, des prêtres, qui auraient pensé à rechercher les parents avec des écriteaux mis aux portes. Mais pas d’écriteaux. Personne en ville ne savait rien de cet enfant. Beau ? Blond ? Robuste ? Mais il y en a tant dont on peut le dire ! C’était trop peu pour pouvoir affirmer : “Je l’ai vu, il était ici ou là” !

 41.12 – Puis, après trois jours, symbole des trois jours de sa future angoisse, voilà que Marie à bout de forces pénètre dans le Temple, parcourt les cours et les vestibules. Rien. Elle court, elle court la pauvre Maman, là où elle entend une voix enfantine. Et même les agneaux avec leurs bêlements lui semblent la voix de la créature qu’elle cherche. Mais Jésus ne pleure pas. Il enseigne. Voilà que Marie entend, au-delà d’un groupe de personnes, la chère voix qui dit : “Ces pierres frémiront…”. Elle tâche de se frayer un chemin à travers la foule et elle y réussit finalement. Le voilà, le Fils, les bras ouverts, tout droit au milieu des docteurs.

Marie est la Vierge prudente, mais, cette fois, le chagrin la fait sortir de sa réserve. C’est une digue qui abat tout obstacle. Elle court vers son Fils, l’embrasse en le soulevant de son siège et en le posant à terre. Elle s’écrie : “Oh ! Pourquoi nous as-tu fait cela ? Depuis trois jours nous marchons à ta recherche. Ta Maman se meurt de chagrin, Fils. Ton père est épuisé de fatigue. Pourquoi, Jésus ?” [1].

283>  On ne demande pas de “pourquoi” à Celui qui sait. Le “pourquoi” de sa façon d’agir. À ceux qui sont appelés on ne demande pas “pourquoi” ils laissent tout pour suivre la voix de Dieu. J’étais la Sagesse et je savais. J’étais “appelé” à une mission et je la remplissais. Au-dessus du père et de la mère de la terre, il y a Dieu, le Père Divin. Ses intérêts dépassent les nôtres, ses affections passent avant toutes les autres. Je le dis à ma Mère. Je termine l’enseignement aux docteurs par l’enseignement à Marie, Reine des docteurs. Et elle ne l’a jamais plus oublié. Un rayon de soleil lui est revenu au cœur, tandis qu’elle me tient par la main, humble et obéissant, mais mes paroles lui sont restées au cœur.