Samedi 25 décembre 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté

JOYEUX NOËL !

De l’évangile de Luc 2, 1-14

 

La Reine du Ciel dans le royaume de la Volonté Divine.
Ma très chère enfant, comme je suis impatiente de t’avoir dans mes bras et d’avoir le plaisir de dire à notre petit Bébé Roi : « Ne pleure pas, bel Enfant. Vois, ma petite fille est avec nous et elle veut te reconnaître comme Roi, t’accorder la complète domination sur son âme et te laisser établir le Royaume de la Divine Volonté en elle. »
Fille de mon Coeur, pendant que tu contemples le petit Bébé Jésus, écoute-moi bien. Tu dois savoir qu’il était minuit quand le petit Roi quitta mon sein maternel. À ce moment, pour signifier ce qu’il venait accomplir dans les âmes, la nuit se changea en jour. Celui qui est le Seigneur de la lumière faisait fuir la nuit de la volonté humaine, la nuit du péché, la nuit de toutes les méchancetés.
Toutes les choses créées se précipitèrent pour honorer leur Créateur dans sa petite Humanité. Ainsi, le soleil hâta son lever pour donner son premier baiser de lumière au petit Jésus et pour le réchauffer de sa chaleur ; le vent purifia l’air de l’étable par une douce brise qui fredonnait “je t’aime” à l’oreille de l’Enfant ; les cieux furent ébranlés ; la terre exulta et trembla jusque dans ses fondations et la mer devint tumultueuse avec des vagues gigantesques. En somme, toutes les choses créées reconnurent que leur Créateur était arrivé chez elles et rivalisaient pour chanter ses louanges.
Les anges illuminaient le ciel en chantant des airs mélodieux que tous pouvaient entendre : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. Le céleste Bébé est né dans la grotte de Bethléem, il est emmailloté de langes. » Les bergers, qui étaient de garde dans le voisinage, entendirent les voix angéliques et accoururent rendre visite au petit Roi divin.
Chère fille, quand j’ai reçu mon Fils dans mes bras et lui ai donné mon premier baiser, j’ai ressenti le besoin d’amour de lui donner quelque chose qui m’était propre et, lui présentant ma poitrine, je lui donnai abondamment du lait formé en moi par le divin Fiat. Qui pourrait raconter ce que j’ai alors ressenti, ainsi que les mers de grâces, d’amour et de sainteté que mon Fils me donna en échange ?

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

La lumière se dégage toujours plus du corps de Marie, absorbe celle de la lune, on dirait qu’elle attire en elle tout ce qui peut arriver du ciel. Désormais, c’est elle qui est la Dépositaire de la Lumière, celle qui doit donner cette Lumière au monde. Et cette radieuse, irrésistible, incommensurable, éternelle, divine Lumière qui va être donnée au monde, s’annonce avec une aube, une diane, un éveil de la lumière, un chœur d’atomes lumineux qui grandit, s’étale comme une marée qui monte, monte en immenses volutes d’encens, qui descend comme un torrent, qui se déploie comme un voile…

La voûte, couverte de fissures, de toiles d’araignées, de décombres en saillie qui semblent miraculeusement équilibrées, noire, fumeuse, repoussante, semble la voûte d’une salle royale. Chaque pierre est un bloc d’argent, chaque fissure une clarté opaline, chaque toile d’araignée un baldaquin broché d’argent et de diamants. Un gros lézard, engourdi entre deux blocs de pierre, semble un collier d’émeraude oublié là, par une reine; une grappe de chauve-souris engourdies émettent une précieuse clarté d’onyx. Le foin qui pend de la mangeoire la plus haute n’est plus de l’herbe : ce sont des fils et des fils d’argent pur qui tremblent dans l’air avec la grâce d’une chevelure flottante.

La mangeoire inférieure, en bois grossier, est devenue un bloc d’argent bruni. Les murs sont couverts d’un brocart où la blancheur de la soie disparaît sous une broderie de perles en relief. Et le sol… qu’est-ce maintenant le sol ? Un cristal illuminé par une lumière blanche. Les saillies semblent des roses lumineuses jetées sur le sol en signe d’hommage; et les trous, des coupes précieuses, d’où se dégagent des arômes et des parfums.

184>  29.3 – La lumière ne cesse de croître. L’œil ne peut la supporter. En elle, comme absorbée par un voile de lumière incandescente, disparaît la Vierge… et en émerge la Mère[2].

Oui, quand la lumière devient supportable pour mes yeux, je vois Marie avec son Fils nouveau-né dans ses bras. Un petit Bébé rose et grassouillet qui s’agite et se débat avec ses mains grosses comme un bouton de rose et des petits pieds qui iraient bien dans le cœur d’une rose; qui vagit d’une voix tremblotante exactement comme celle d’un petit agneau qui vient de naître, ouvrant la bouche, rouge comme une petite fraise de bois, montrant sa petite langue qui bat contre son palais couleur de rose; qui remue sa petite tête si blonde qu’on la croirait sans cheveux, une petite tête ronde que la Maman soutient dans le creux de l’une de ses mains pendant qu’elle regarde son Bébé et l’adore, pleurant et riant tout ensemble et qu’elle s’incline pour y déposer un baiser, non pas sur la tête innocente, mais sur le milieu de la poitrine sous lequel se trouve le petit cœur, qui bat, qui bat pour nous… là où un jour sera la blessure. Elle la panse d’avance, cette blessure, sa Maman, avec son pur baiser d’Immaculée.   (…)

“Joseph, viens.”
Joseph accourt et devant le spectacle s’arrête comme foudroyé de révérence, il va tomber à genoux là où il se trouve. Mais Marie insiste : “Viens, Joseph.” Elle appuie la main gauche sur le foin et tenant de la main droite l’Enfant qu’Elle serre sur son cœur, elle se lève et se dirige vers Joseph qui marche hésitant, pris entre le désir d’avancer et la peur d’être irrespectueux.
Au pied de la couche les deux époux se rencontrent et se regardent en pleurant de bonheur.
“Viens” dit Marie “offrons Jésus au Père.”

 185> Pendant que Joseph s’agenouille, elle, debout, entre les deux poutres qui soutiennent la voûte, élève sa Créature entre ses bras et dit : “Me voici. C’est pour Lui, ô Dieu, que je te dis cette parole. Me voici pour faire ta volonté[3]. Et avec Lui, moi, Marie et Joseph mon époux. Voici tes serviteurs, Seigneur. Que soit accomplie par nous, à toute heure et en toute occasion, ta volonté pour ta gloire et ton amour.” Puis Marie se penche et dit :

“Prends, Joseph” et lui offre l’Enfant.

“Moi ! À Moi ! Oh ! Non ! Je ne suis pas digne !” Joseph est tout effrayé, anéanti à l’idée de devoir toucher Dieu.

Mais Marie insiste en souriant :

“Tu en es bien digne. Personne ne l’est plus que toi. C’est pour cela que Dieu t’a choisi. Prends-le, Joseph, et tiens-le pendant que je cherche les langes.”