De l’évangile de Luc 13, 10-17
… Tous ses adversaires furent remplis de honte… Lc 13,17
Et elles (les créatures) iront leur chemin où elles se couvriront de confusion et de honte.
Le livre du Ciel Tome 36, 2 octobre 1938
Fille, pour en arriver à cela, je voulais gagner l’homme par l’amour. Mais la méchanceté humaine m’en empêche. J’utiliserai alors la justice. Je vais balayer la terre. Je vais la débarrasser des créatures malfaisantes qui, telles des plantes vénéneuses, empoisonnent les
plantes innocentes. Lorsque j’aurai tout purifié, mes vérités trouveront la voie pour donner aux survivants la vie, le baume et la paix que contiennent mes vérités. Et tous recevront mes vérités ; elles donneront aux survivants le baiser de paix. Et pour la confusion de celles qui ne les ont pas crues, qui les ont même condamnées, mes vérités régneront. Et j’aurai mon Royaume sur la terre afin que ma Volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Aussi, je te le répète : ne changeons rien. Continuons ce que nous faisons et nous chanterons victoire. Et elles iront leur chemin où elles se couvriront de confusion et de honte. Elles connaîtront le sort de l’aveugle qui ne croyait pas à la lumière du soleil
parce qu’il ne la voyait pas. Elles resteront dans leur aveuglement. Et celles qui voient la lumière et qui croient seront heureuses. Elles se réjouiront dans les bienfaits de la lumière pour leur plus grande joie.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Femme, viens ici !” dit-il en montrant du doigt une femme qui se tient près du mur, courbée au point de paraître un point d’interrogation.
171> Les gens regardent dans la direction qu’indique Jésus, mais ne voit pas la femme qui, à cause de sa position, ne peut voir Jésus et sa main. “Va donc, Marthe ! Il t’appelle” lui disent plusieurs. Et la malheureuse s’en va en boitant avec son bâton, à la hauteur duquel se trouve sa tête.
Elle est maintenant devant Jésus qui lui dit : “Femme, reçois un souvenir de mon passage et une récompense pour ta foi silencieuse et humble. Sois délivrée de ton infirmité” crie-t-il en dernier lieu en lui mettant ses mains sur les épaules.
Tout à coup, la femme se lève, et droite comme un palmier, lève le bras en criant : “Hosanna ! Il m’a guérie ! Il a regardé sa servante fidèle et lui a accordé son bienfait. Louange soit au Sauveur et Roi d’Israël ! Hosanna au Fils de David !”
Les gens répondent, avec les leurs, aux hosannas de la femme qui maintenant est à genoux aux pieds de Jésus et qui baise le bord de son vêtement pendant que Jésus lui dit : “Va en paix et persévère dans la Foi.”
Le chef de la synagogue, que doivent encore brûler les paroles dites par Jésus avant la parabole, veut jeter son venin à cause du reproche et s’écrie avec indignation pendant que la foule s’ouvre pour laisser passer la miraculée : “Il y a six jours pour travailler, six jours pour demander et pour donner. Venez donc ces jours-là, tant pour demander que pour donner. Venez guérir ces jours-là, sans violer le sabbat, pécheurs et mécréants, corrompus et corrupteurs de la Loi !” et il cherche à expulser tout le monde de la synagogue, comme pourchasser la profanation du lieu de prière.
Mais Jésus, qui le voit aidé par les quatre notables déjà mentionnés et par d’autres disséminés dans la foule qui manifestent ouvertement leur scandale et la souffrance qu’ils éprouvent du… crime de Jésus, crie à son tour, alors que les bras croisés, sévère, imposant, il le regarde : “Hypocrites ! Qui de vous, en ce jour, n’a pas détaché son bœuf ou son âne de la mangeoire et ne l’a pas mené boire ? Et qui n’a pas porté des bottes d’herbe aux brebis du troupeau et n’a pas trait le lait des mamelles pleines ? Pourquoi donc, puisque vous avez six jours pour le faire, l’avez-vous fait aujourd’hui aussi pour quelques deniers de lait ou par crainte que votre bœuf ou votre âne ne meure de soif ?
172> Et Moi, je ne devais pas délier cette femme des chaînes par lesquelles Satan l’a tenue pendant dix-huit ans, uniquement parce que c’est le sabbat ? Allez. Moi, j’ai pu délier celle-ci de son malheur involontaire. Mais je ne pourrai jamais vous détacher des vôtres qui sont volontaires, ô ennemis de la Sagesse et de la vérité !”
Les gens honnêtes de Corozaïn, qui sont parmi ceux nombreux qui ne le sont pas, approuvent et louent alors que les autres, livides de rage, s’en vont laissant en plan le chef livide de la synagogue.