Dimanche 24 octobre 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Marc 10, 46b-52
Jésus, prenant la parole, lui dit: Que veux-tu que je te fasse? Mc 10,51
«Ma fille, dis Moi, que désires tu, que veux tu faire, qu’est-ce que tu aimes ?»

 

 Le livre du Ciel Tome 11, 28 juillet 1915
«Ma fille, dis Moi, que désires tu, que veux tu faire, qu’est ce que tu aimes?» Je lui répondis: «C’est toi que
je désire. Je veux que toutes les âmes soient sauvées. Je veux faire ta Volonté et n’aimer que toi. » Il reprit: « Donc, tu désires ce que Je veux. Avec cela, tu me tiens en ton pouvoir et Je te tiens Tu ne peux pas te
détacher de moi et Je ne peux pas me détacher de toi. Comment donc peux tu dire que Je t’ai laissée?» Avec tendresse, Il ajouta: «Ma fille, celui qui vit dans ma Volonté est tellement identifié à Moi que son coeur et
mon Coeur ne font qu’un. Comme toutes les âmes qui sont sauvées le sont par ce Coeur, ces âmes sauvées s’envolent vers leur salut à travers les battements de ce Coeur. Et je donnerai à l’âme ainsi associée à Moi le
mérite de toutes ces âmes sauvées. Puisqu’elle a désiré leur salut avec Moi et que Je l’ai utilisée comme la vie de mon Coeur.»

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Jésus fait le geste de partir, mais du carrefour désormais dépassé, près des ânes laissés là par les miraculés, deux autres cris s’élèvent lamentables avec la cadence caractéristique des hébreux :

“Jésus, Seigneur ! Fils de David, aie pitié de moi !”

Et de nouveau, plus fort, pour dépasser les cris de la foule qui dit :

“Taisez-vous, laissez aller le Maître La route est longue et le soleil tape de plus en plus fort. Qu’il puisse être sur les collines avant la chaleur”.

Mais ils crient de nouveau :

“Jésus, Seigneur, Fils de David, aie pitié de moi.”

Jésus s’arrête de nouveau pour dire :

“Allez prendre ceux qui crient et amenez-les ici.”

Des volontaires s’en vont. Ils rejoignent les deux aveugles et leur disent :

“Venez. Il a pitié de vous. Levez-vous car il veut vous exaucer. Il nous a envoyés pour vous appeler en son nom”

Et ils cherchent à conduire les deux aveugles à travers la foule.

Mais si l’un se laisse conduire, l’autre, plus jeune et peut-être plus croyant, prévient le désir des volontaires et il s’avance seul, avec son bâton qu’il pointe en avant, le sourire et l’attitude caractéristiques des aveugles sur leur visage levé pour chercher la lumière, et il semble que son ange le conduise tant sa marche est rapide et sûre. S’il n’avait pas les yeux blancs, il ne semblerait pas aveugle. Il arrive le premier devant Jésus qui l’arrête en disant :

“Que veux-tu que je te fasse ?”

“Que je voie, Maître, Fais, Ô Seigneur, que s’ouvrent mes yeux et ceux de mon compagnon.”

Et l’autre aveugle étant arrivé, on le fait agenouiller près de son compagnon.

Jésus met les mains sur leurs visages levés et il dit :

“Qu’il soit fait comme vous le demandez. Allez ! Votre foi vous a sauvés !”

263> Il enlève ses mains et deux cris sortent des lèvres des aveugles :

“Je vois, Uriel !”

“Je vois, Bartimée !”

Et puis, ensemble :

“Béni Celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni Celui qui l’a envoyé ! Gloire à Dieu ! Hosanna au Fils de David”

Et ils se jettent tous deux, le visage au sol, pour baiser les pieds de Jésus. Ensuite les deux aveugles se lèvent et celui qui s’appelle Uriel dit :

“Je vais me montrer à mes parents et puis je reviens te suivre, ô Seigneur.”

Mais Bartimée dit de son côté :

“Je ne te quitte pas. Je vais envoyer quelqu’un pour les prévenir. Ce sera toujours de la joie. Mais me séparer de Toi, non. Tu m’as donné la vue, je te consacre ma vie. Aie pitié du désir du dernier de tes serviteurs.”

“Viens et suis-moi. La bonne volonté rend égales toutes les conditions et seul est grand celui qui sait le mieux servir le Seigneur.”