De l’évangile de Luc 12, 49-53
Pensez-vous que je sois venu apporter la paix sur la terre ? Non, vous dis-je, mais la division. Lc 12, 51
Il n’y a donc rien de pire pour une âme que de se faire dominer par sa volonté.
Le livre du Ciel Tome 19, 9 avril 1926
” Ma fille, ceci est l’image de qui se laisse dominer par sa volonté; la volonté humaine incurve l’âme de façon à la contraindre à regarder toujours la terre, qu’elle finit par connaître et aimer. Ce sont cette connaissance et cet amour qui provoquent ces émanations qui forment ce brouillard dense et noir qui l’enveloppe complètement et qui l’empêche de voir le Ciel ainsi que la belle lumière des vérités éternelles. C’est pourquoi la dot de la raison humaine, enivrée des choses de la terre, son pas n’étant pas ferme elle chavire, à droite et à gauche, elle s’enfonce de plus en plus dans les ténèbres épaisses qui l’entourent. Il n’y a donc rien de pire pour une âme que de se faire dominer par sa volonté. À l’inverse, celle qui se soumet à ma Volonté grandit droite, de façon qu’elle ne peut plus se plier vers la terre, mais regarde toujours le Ciel Faisant cela, elle produit des émanations de lumière qui l’enveloppent et ce nuage de lumière est si dense qu’Il cache les choses de la terre et les fait disparaître. En
contrepartie Il fait réapparaître les choses du Ciel et l’âme connaît le Ciel, et l’aime puisqu’elles Lui appartiennent. Ma Volonté rend le pas ferme, l’âme ne risque aucunement de vaciller. Avec la belle dot de la
raison saine étant éclairée par la lumière qui l’enveloppe, elle passe d’une vérité à l’autre. Cette lumière lui fait découvrir les arcanes divins, des choses inimaginables, les joies célestes. Par conséquent, se soumettre à ma Volonté est pour l’âme la meilleure chose qui peut lui arriver : ayant la suprématie sur tout, occupant la première place
d’honneur dans la Création, ne quittant jamais le point d’où Dieu l’a sortie, et Dieu la prend toujours sur ses genoux paternels lui rechantant sa gloire, son amour et son Éternelle Volonté.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Mon choix n’est pas un frais repos dans un bosquet fleuri. Je suis venu apporter le feu sur la terre, et que puis-je désirer sinon qu’il s’enflamme ? Aussi je m’épuise et je veux que vous vous épuisiez jusqu’à la mort et jusqu’à ce que toute la terre soit un brasier de feu céleste. Quant à Moi, je dois être baptisé d’un baptême. Et comme je serai angoissé tant qu’il ne sera pas accompli ! Vous ne vous demandez pas pourquoi ? Parce que, par ce baptême, je pourrai faire de vous des porteurs du Feu, des agitateurs qui se mouvront dans toutes et contre toutes les couches de la société pour en faire une unique chose : le troupeau du Christ.
Croyez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Et selon la manière de voir de la terre ? Non, mais au contraire, la discorde et la désunion. Parce que, désormais et jusqu’à ce que toute la terre soit un unique troupeau, de cinq qui sont dans une maison, il y en aura deux contre trois, et le père sera contre le fils, et ce dernier contre son père, et la mère contre ses filles, et celles-ci contre celle-là, et les belles-filles et les belles-mères auront un motif de plus de ne pas s’entendre, car il y aura un langage nouveau sur certaines lèvres, et il se produira une sorte de Babel, parce qu’un soulèvement profond ébranlera le royaume des affections humaines et surhumaines. Tome 4, chapitre 276