Dimanche 17 octobre 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Marc 10, 35-45
“Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, être baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé ? ” Mc 10,38
Qui peut espérer s’asseoir à la table de son maître ?

 

Le livre du Ciel Tome 8, 29 octobre 1907
Quel est celui qui acquiert un nom, la noblesse, l’héroïsme ? Est-ce le soldat qui se sacrifie, s’implique dans la bataille et met sa vie en danger pour l’amour du roi, ou bien celui qui reste les mains sur les hanches ? Certainement le premier. Il en va de même pour le serviteur. Qui peut espérer s’asseoir à la table de son maître ?
Est-ce le serviteur fidèle qui sait se sacrifier, investir sa vie, et qui est rempli d’amour pour son maître, ou est-ce le serviteur qui, tout en s’acquittant de sa tâche, évite de se sacrifier quand il le peut ? Certainement le premier. Il en va ainsi pour le fils avec son père, l’ami avec son ami, etc.
« L’amour ennoblit et unit. Il est un. Le sacrifice est le bois qui permet au feu de l’amour d’augmenter. L’obéissance, quant à elle, ordonne tout cela.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Jésus observe la femme, puis il tourne les yeux vers les deux apôtres et leur dit :

« C’est vous qui avez suggéré cette idée à votre mère en interprétant très mal mes promesses d’hier. Ce n’est pas dans le cadre d’un royaume de la terre que vous obtiendrez le centuple de ce que vous avez quitté. Vous aussi, vous devenez avides et sots ? Mais ce n’est pas vous : c’est déjà le crépuscule empoisonné des ténèbres qui s’avance et l’air souillé de Jérusalem qui approche, vous corrompt et vous aveugle… Vous ne savez pas ce que vous demandez ! Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ?

– Nous le pouvons, Seigneur.

– Comment pouvez-vous dire cela, si vous n’avez pas compris quelle sera l’amertume de ma coupe ? Ce ne sera pas seulement l’amertume que je vous ai décrite hier, mon amertume d’homme de toutes les douleurs. Il y aura des tortures que, même si je vous les décrivais, vous ne seriez pas en mesure de comprendre… Vous ressemblez à deux enfants qui ne connaissent pas la portée de ce qu’ils demandent, mais puisque vous êtes deux esprits justes et que vous m’aimez, il est certain que vous boirez à ma coupe. Cependant, il ne dépend pas de moi de vous accorder de siéger à ma droite ou à ma gauche. Il appartient à mon Père de l’accorder à ceux pour qui il l’a préparé. » Tome 9 – ch 577.9