Lundi 27 septembre 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Luc 9, 46-50
..Et celui qui m’accueille accueille celui qui m’a envoyé. luc 9, 48
Tout est dans l’accueil à mon égard et..

 

Le livre du Ciel Tome 2, 2 août 1899
« Les iniquités qui montent de la terre au ciel sont si nombreuses que si les prières et les souffrances des âmes victimes cessaient pour un quart d’heure, je ferais sortir le feu des entrailles de la terre et j’en inonderais la population. » Il ajouta : « Regarde toutes les grâces que je devais déverser sur
les créatures. Comme elles n’y correspondent pas, je suis forcé de les retenir. Pire encore, elles m’obligent à changer ces grâces en châtiments. Sois attentive, ô ma fille, afin de bien correspondre aux multiples grâces que je déverse en toi, car la correspondance à mes grâces est la porte qui me laisse entrer dans un cœur pour y faire
ma demeure. « Cette correspondance est comme cet accueil chaleureux et affable que l’on donne quand quelqu’un vient nous visiter, de telle sorte qu’attiré par ces politesses, le visiteur se sent obligé de revenir et se sent même incapable de partir. Tout est dans l’accueil à mon égard et, suivant la façon dont les âmes m’accueillent et me traitent sur la terre, je les accueillerai et les traiterai au ciel. En leur ouvrant toutes grandes les portes du ciel, j’inviterai toute la cour céleste à venir les accueillir et je les ferai asseoir sur les trônes les plus sublimes. Pour les âmes qui n’auront pas correspondu à mes grâces, ce sera le contraire. »

 

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Aujourd’hui je vous ai entendu discuter et ce n’était pas toujours avec charité. Aux premiers d’entre vous, j’ai déjà donné l’instruction. Mais je veux vous la donner à vous aussi, et elle ne fera pas de mal à ceux qui sont les premiers s’ils l’entendent de nouveau. Maintenant le petit Benjamin n’est pas ici contre mes genoux. Il dort dans son lit et il fait ses rêves innocents. Mais peut-être son âme candide est-elle de même parmi nous. Mais supposez que lui, ou quelque autre enfant, soit ici pour vous servir d’exemple.

Vous, dans votre cœur, vous avez tous une idée fixe : être le premier dans le Royaume des Cieux, une curiosité : savoir qui sera ce premier; et enfin un danger : le désir encore humain de s’entendre répondre : “Tu es le premier dans le Royaume des Cieux” par des compagnons complaisants, ou par le Maître, surtout par le Maître, dont vous connaissez la véracité et la connaissance de l’avenir. N’est-ce pas ainsi ? Les questions tremblent sur vos lèvres et vivent au fond de votre cœur.

Le Maître, pour votre bien, accepte cette curiosité bien qu’il ait horreur de céder aux curiosités humaines. Votre Maître n’est pas un charlatan que l’on interroge pour deux piécettes au milieu du vacarme d’un marché. Ce n’est pas quelqu’un possédé par l’esprit du Python qui se procure de l’argent en faisant le devin, pour répondre aux esprits étroits des hommes qui veulent connaître l’avenir pour savoir comment “se diriger”. L’homme ne peut se diriger par lui-même. C’est Dieu qui le dirige si l’homme a foi en Lui !  Et il ne sert à rien de connaître l’avenir, ou de croire qu’on le connaît, si ensuite on n’a pas le moyen de changer l’avenir prophétisé. Il n’y a qu’un moyen : prier le Père et Seigneur pour que sa miséricorde nous aide. En vérité je vous dis qu’une prière confiante peut changer un châtiment en bénédiction. Mais celui qui a recours aux hommes pour pouvoir, en tant qu’homme, et avec des moyens humains, changer l’avenir, ne sait pas du tout prier ou sait très mal prier.

Moi, cette fois-ci, parce que cette curiosité peut vous donner un bon enseignement, j’y réponds, bien que j’aie horreur des questions curieuses et irrespectueuses.

352.12 – Vous vous demandez : “Qui parmi nous est le plus grand dans le Royaume des Cieux ?”

Moi, je supprime la limite du “parmi nous” et j’élargis la question aux limites du monde entier, présent et futur, et je réponds : Le plus grand dans le Royaume des Cieux, c’est le plus petit parmi les hommes, c’est-à-dire celui que les hommes considèrent comme “le plus petit”.

415> Celui qui est simple, humble, confiant, ignorant, par conséquent l’enfant, ou celui qui sait se refaire une âme d’enfant. Ce n’est pas la science, ni la puissance, ni la richesse, ni l’activité, même si elle est bonne, qui vous rendront “le plus grand” dans le Royaume bienheureux. Mais d’être comme des tout petits par l’amour, l’humilité, la simplicité, la foi.

Observez comme m’aiment les enfants et imitez-les. Comme ils croient en Moi, et imitez-les. Comme ils se souviennent de ce que je dis, et imitez-les. Comme ils font ce que j’enseigne, et imitez-les. Comme ils ne s’enorgueillissent pas de ce qu’ils font, et imitez-les. Comme ils n’ont pas de jalousie pour Moi ni pour leurs compagnons, et imitez-les. En vérité je vous dis que, si vous ne changez pas votre manière de penser, d’agir et d’aimer, et si vous ne vous refaites pas sur le modèle des tout petits, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux. Eux savent ce que vous savez, ce qu’il y a d’essentiel dans ma doctrine. Mais avec quelle différence ils pratiquent ce que j’enseigne ! Vous, vous dites pour toute bonne action que vous accomplissez : “J’ai fait”, L’enfant dit : “Jésus, je me suis souvenu de Toi aujourd’hui, et à cause de Toi j’ai obéi, j’ai aimé, j’ai contenu un désir de me battre… et je suis content parce que Toi, je le sais, tu sais quand je suis bon et tu en es content”. Et encore considérez les enfants quand ils agissent mal, Avec quelle humilité ils me l’avouent : ” Aujourd’hui j’ai été méchant. Et cela me déplaît parce que je t’ai donné de la douleur”. Ils ne cherchent pas d’excuses. Ils savent que je sais, ils croient, ils souffrent de ma douleur.

Ah ! ils sont chers à mon cœur, les enfants, en qui il n’y a pas d’orgueil, pas de duplicité, pas de luxure ! Moi, je vous le dis : devenez semblables à des petits, si vous voulez entrer dans mon Royaume. Aimez les petits comme l’exemple angélique que vous pouvez encore avoir. Vous devriez être comme des anges. Pour vous excuser, vous pourriez dire : “Nous ne voyons pas les anges”. Mais Dieu vous donne les enfants comme modèles et eux, vous les avez parmi vous. Et si vous voyez un enfant abandonné matériellement, ou abandonné moralement, et qui peut périr, accueillez-le en mon Nom, parce qu’eux sont très aimés de Dieu. Et quiconque accueille un enfant en mon Nom, m’accueille Moi-même, parce que je suis dans l’âme des enfants, qui est innocente. Et celui qui m’accueille, accueille Celui qui m’a envoyé, le Seigneur Très-Haut.

Ancienne édition : Tome 5, chapitre 40.
Nouvelle édition : Tome 5, chapitre 352.