De l’évangile de Luc 8, 1-13
Ensuite, Jésus allait de ville en ville et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Lc 8,1
J’ai agi comme un professeur qui doit d’abord enseigner l’alphabet avant d’en venir à l’écriture puis à la composition. C’est ainsi que je dévoile la vie dans ma Volonté !
Le livre du Ciel Tome 14 , 19 octobre 1922
« Puisque je veux t’unir à moi dans mes actes intérieurs accomplis dans mon Humanité, il est juste que je t’instruise quant à leur valeur et leur pouvoir, et sur la façon que ma Volonté agit. En te manifestant ces choses, je t’ouvre en même temps la possibilité de participer à ce que je te révèle. Autrement, pourquoi te les révéler ?
Est-ce seulement pour annoncer des nouvelles ? Non ! Non ! Quand
je révèle quelque chose, c’est parce que je veux offrir ! Ainsi, plus
tu connaîtras la valeur de la Divine Volonté et ses effets, plus tu recevras de moi. Par conséquent, considère attentivement le grand bien que je veux donner, pas seulement à toi, mais aussi à d’autres. Dans la mesure où la connaissance de la vie dans ma Volonté sera répandue, elle sera aimée. « Je ne suis pas un Dieu qui s’isole. Non, je veux que les créatures s’unissent à moi. L’écho de ma Volonté doit résonner dans leur volonté et l’écho de leur volonté dans la mienne pour que ces volontés ne fassent qu’un. J’ai attendu tant de siècles pour manifester les bienfaits de ma Volonté œuvrant dans la volonté des créatures et les bienfaits de la volonté des créatures œuvrant
dans ma Volonté parce que, par cela, j’élèverai les créatures presque à mon niveau. Aussi, je devais préparer les créatures et les disposer à progresser d’une connaissance limitée à une connaissance plus grande. J’ai agi comme un professeur qui doit d’abord enseigner l’alphabet avant d’en venir à l’écriture puis à la composition. C’est ainsi que je dévoile la vie dans ma Volonté !
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Le trajet se fait rapidement sur ces ânes bien nourris. Dans le clair de lune, on a dépassé Cana.
« Si tu permets, je pars en avant. J’arrête le char. Les secousses la font tellement souffrir !
– Vas-y. »
Jonathas pousse son cheval au galop.
Après un assez long parcours au clair de lune, voilà que se dessine la forme sombre d’un grand char couvert, arrêté au bord du chemin. Jésus pique son âne qui part au petit galop. Le voilà près du char. Il descend.
« Le Messie ! » annonce Jonathas.
La vieille nourrice se précipite du char sur la route, et de la route dans la poussière.
« Oh ! Sauve-la ! Elle est en train de mourir.
– Me voici. »
Jésus monte sur le char où on a étendu un tas de coussins ; sur eux se trouve un corps frêle. Dans un coin, il y a une lanterne, des coupes, des amphores. A côté, une jeune servante pleure en essuyant la sueur froide de la mourante. Jonathas accourt avec une des lanternes du char.
Jésus se penche sur la femme qui se laisse aller ; elle est vraiment sur le point de mourir. Il n’y a pas de différence entre la blancheur de son vêtement de lin et la pâleur légèrement bleutée des mains et du visage émaciés. Seuls d’épais sourcils et de longs cils très noirs donnent quelque couleur à ce visage de neige. Elle n’a même plus ce rouge de mauvais augure des poitrinaires sur ses pommettes décolorées. On voit une ombre rose violette, ce sont ses lèvres entrouvertes à cause de sa respiration difficile.
Jésus s’agenouille à côté d’elle et l’observe. La nourrice lui prend la main et l’appelle. Mais l’âme, déjà sur le seuil de l’éternité, n’a plus aucune conscience.
Les disciples et les deux jeunes gens de Nazareth sont arrivés et se pressent contre le char.
Jésus met une main sur le front de la mourante qui ouvre un instant ses yeux embrumés et vagues, puis les referme.
« Elle a perdu conscience » gémit la nourrice.
Et elle pleure plus fort.
Jésus fait un geste :
« Mère, elle va entendre. Aie confiance. »
Puis il appelle :
« Jeanne ! Jeanne ! C’est moi ! C’est moi qui t’appelle. Je suis la Vie. Regarde-moi, Jeanne. »
Avec un regard plus vivant, la mourante ouvre ses grands yeux noirs et observe le visage penché sur elle. Elle a un mouvement de joie et sourit. Elle remue doucement les lèvres pour dire un mot qui, pourtant, n’arrive pas à se faire entendre.
« Oui, c’est moi. Tu es venue, et je suis venu te sauver. Peux-tu croire en moi ? »
La mourante fait un signe de la tête. Toute sa vitalité se rassemble dans ses yeux, qui disent tout ce que la parole ne peut exprimer autrement.
Jésus, tout en restant à genoux et la main gauche sur son front, se redresse et prend son attitude de miracle :
« Eh bien, je le veux. Sois guérie ! Lève-toi. »
Il retire sa main et se met debout.
Une fraction de minute après, Jeanne, femme de Kouza, sans aide d’aucune sorte, s’assied, pousse un cri et se jette aux pieds de Jésus, en criant d’une voix forte, heureuse :
« Oh ! T’aimer, ma Vie ! Pour toujours ! Je suis à toi ! Je suis à toi pour toujours ! Nourrice ! Jonathas ! Je suis guérie ! Ah ! Vite, courez le dire à Kouza. Qu’il vienne adorer le Seigneur ! Oh, bénis-moi, encore, encore, encore ! Oh, mon Sauveur ! »
Elle pleure et rit tout à la fois en baisant les vêtements et les mains de Jésus.
« Je te bénis, oui. Que veux-tu que je fasse d’autre pour toi ?
– Rien, Seigneur. Seulement que tu m’aimes et me permettes de t’aimer.
– Tu ne voudrais pas un bébé ?
– Oh, un bébé !… Mais fais ce que tu veux, Seigneur. Je t’abandonne tout : mon passé, mon présent, mon avenir. Je te dois tout et te remets tout. Toi, donne à ta servante ce que tu sais être le meilleur.
– La vie éternelle, alors. Sois heureuse. Dieu t’aime.
Je m’en vais. Je te bénis et je vous bénis.
– Non, Seigneur. Arrête-toi dans ma maison qui, maintenant, est réellement un rosier fleuri. Permets-moi d’y rentrer avec toi… Ah, que je suis heureuse !