Samedi 11 septembre 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Luc 6, 43-49
L’homme bon tire le bien du trésor de son coeur qui est bon. Lc 6,45
Tu dois savoir que lorsque nous trouvons notre Volonté dans la créature,…Nous regardons son cœur pour y concevoir notre propre amour –

 

Le livre du Ciel Tome 35, 20 novembre 1937
Tu dois savoir que lorsque nous trouvons notre Volonté dans la créature, nous nous sentons béatifiés, et nous aimons tant la regarder que, pour en profiter encore plus, nous regardons son esprit pour y engendrer la
conception, la naissance et la croissance de notre intelligence. Nous regardons sa bouche pour y concevoir notre parole et la faire grandir, de sorte qu’elle parlera de notre Être suprême avec tant d’éloquence et de grâce
qu’elle sera aimée par tous ceux qui auront le bonheur de l’écouter. Nous regardons sa volonté pour y faire renaître et grandir notre Volonté à une vie nouvelle. Nous regardons son coeur pour y concevoir notre propre amour –ses harmonies, ses stratagèmes pour nous faire gagner et la faire toujours renaître dans notre amour. Nous regardons ses pieds, pour y concevoir et y faire grandir nos oeuvres et nos pas… Nous pourrions faire tout cela en une seule fois, mais nous ne le faisons pas afin de passer plus de temps avec elle –de profiter d’elle plus longtemps.
Notre amour est tel que nous voulons former nos propres mains créatrices – notre vie même dans la créature. Tout ce que nous sommes, nous voulons le lui donner. Notre amour n’est pas satisfait si nous ne répétons pas notre vie en elle ; et nous ne découvrons le matériau adaptable que si nous trouvons en elle notre Volonté qui a préparé, purifié et embelli le terrain pour nous. En formant notre vie, nous chantons victoire et gloire à notre Être
divin. Et que fait-elle ? Elle nous donne la nourriture pour être nourris et grandir en elle. Elle nous donne l’eau pour notre soif, son être pour nous vêtir, son âme comme chambre, son coeur comme lit pour nous y reposer, et
tous ses actes afin d’être amusés et entourés par nos propres joies célestes.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Explique-nous ce que tu veux dire par ces mots : “ Père du siècle à venir ”, demande un scribe. “ Crois-tu vivre jusqu’au nouveau siècle et, plus sottement encore, penses-tu créer le temps ? Toi, un pauvre homme ? Le temps appartient à Dieu. ”

– C’est toi, scribe, qui me le demandes ? Ne sais-tu donc pas qu’il y aura un siècle qui aura un commencement, mais qui n’aura pas de fin, et qui sera le mien ? C’est en lui que je triompherai, en rassemblant autour de moi ceux qui sont ses fils ; et ils vivront éternellement, comme ce siècle que j’aurai créé. Je suis déjà en train de le créer en mettant l’esprit en valeur, au-dessus de la chair, au-dessus du monde et au-dessus des enfers que je chasse. Car je peux tout. C’est pourquoi, je vous le dis : qui n’est pas avec moi est contre moi, et qui ne rassemble pas avec moi, disperse. Car je suis Celui qui suis. Et quiconque ne croit pas à cela, alors que c’est déjà prophétisé, pèche contre l’Esprit Saint dont la parole a été annoncée par les prophètes : elle n’est ni mensonge ni erreur, et doit être crue sans résistance.

Car je vous le dis : tout sera pardonné aux hommes, tout péché et tout blasphème, parce que Dieu sait que l’homme n’est pas seulement esprit mais chair, et chair tentée qui est soumise à des faiblesses imprévues. Mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas pardonné. Qui aura parlé contre le Fils de l’homme sera encore pardonné parce que la pesanteur de la chair qui enveloppe ma Personne et enveloppe l’homme qui parle contre moi, peut encore induire en erreur. Mais quiconque aura parlé contre l’Esprit Saint ne sera pas pardonné, ni dans cette vie ni dans la vie future, car la vérité est ce qu’elle est : nette, sainte, indéniable et exprimée à l’esprit d’une manière qui ne conduit pas à l’erreur. C’est le contraire chez ceux qui veulent volontairement l’erreur. Nier la vérité dite par l’Esprit Saint, c’est nier la Parole de Dieu et l’Amour que cette parole a donné par amour pour les hommes. Et le péché contre l’Amour n’est pas pardonné.

Mais chacun produit les fruits de son arbre. Vous donnez les vôtres et ce ne sont pas de bons fruits. Si vous donnez un arbre bon pour qu’il soit planté dans le verger, il produira de bons fruits, mais si vous donnez un arbre mauvais, le fruit qu’on cueillera sur lui sera mauvais, et tout le monde dira : “ Cet arbre n’est pas bon. ” Car c’est à ses fruits que l’on reconnaît l’arbre. Et vous, qui êtes mauvais, comment croyez-vous pouvoir bien parler ? Car la bouche parle de ce qui remplit le cœur. C’est de la surabondance de ce que nous avons en nous que proviennent nos actes et nos paroles. L’homme bon tire de son bon trésor des choses bonnes ; l’homme mauvais tire de son mauvais trésor des choses mau­vaises. Il parle et il agit d’après ce qu’il est intérieurement.

Et en vérité, je vous dis que la paresse est une faute. Mais mieux vaut ne rien faire que d’agir mal. J’ajoute qu’il vaut mieux se taire que de tenir des propos oiseux et méchants. Même si le silence est oisiveté, pratiquez-le plutôt que de pécher par la langue. Je vous assure qu’on demandera aux hommes de se justifier au jour du Jugement de toute parole superflue. Je vous assure, de même, que les hommes seront justifiés par les paroles qu’ils auront dites et que c’est par leurs paroles mêmes qu’ils seront condamnés. Faites donc attention, vous qui en dites tant qui sont plus qu’oiseuses, car non seulement elles sont perfides, mais elles font du mal, qui plus est dans le but d’éloigner les cœurs de la Vérité qui vous parle. »