De l’évangile de Luc 6, 39-42
..mais tout disciple accompli sera comme son maître.…Lc 6,40
Ne peut-on pas dire que l’élève possède la valeur et le mérite de l’œuvre de son maître ?
Le livre du Ciel Tome 31, 6 novembre 1932
Pour celui qui agit avec sa volonté humaine, même en faisant le bien, comme il est dans le temps, on peut dire que tout ce qu’il fait, ce sont des œuvres temporelles et sujettes à des milliers de misères. Ce seront toujours
des œuvres humaines d’une valeur minimum parce qu’il leur manque le fil d’or, la lumière de ma Volonté. Mais celui qui agit en ma Volonté aura ce fil d’or en son pouvoir, et il aura en plus le Créateur opérant dans son acte. Il
aura en son pouvoir l’éternité, et non le temps. C’est pourquoi il n’y a pas de comparaison suffisante pour exprimer la différence entre les deux. La vie dans ma Divine Volonté est exactement ceci : ma Volonté a l’acte premier et opératif dans la créature. Elle fait comme le maître qui veut développer le thème qu’il a donné à son élève. Il lui donne le papier, met le stylo dans sa main, place sa main sur celle de son élève et il développe le thème avec la main de l’élève et celle du maître qui écrivent ensemble. Ne peut-on pas dire que c’est le maître qui agissait et qu’il a placé dans ce thème sa science et sa belle calligraphie, de telle sorte que personne ne peut y trouver l’ombre d’un défaut ? Mais l’élève n’a pas bougé. Il a pour lui le travail de son maître. Il lui a permis de diriger sa main sans aucune résistance ; il était même heureux de voir les belles idées, les précieux concepts qui le ravissaient. Ne peut-on pas dire que l’élève possède la valeur et le mérite de l’œuvre de son maître ?
C’est ce qui arrive à celui qui vit dans ma Volonté : la créature doit subir l’acte que veut accomplir mon Vouloir. Il ne peut pas être mis de côté et doit placer ce qui est nécessaire et digne de son acte divin. Et notre bonté est telle que nous rendons la créature propriétaire de nos actes eux-mêmes.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
« Mais… Sais-tu, Maître, que ces pharisiens, après avoir entendu tes paroles, sont partis scandalisés ? A la sortie, ils le disaient en me bousculant… Tu as été très tranchant » observe Barthélemy.
Jésus réplique :
« C’est bien vrai. Ce n’est pas ma faute mais la leur si je dois dire certaines vérités. Et c’est encore charité de ma part de les le faire. Toute plante qui n’est pas semée par mon Père céleste sera arrachée. Or elle n’a pas été semée par lui, l’inutile broussaille des plantes parasites, envahissantes, épineuses, qui étouffent la semence de la Vérité sainte. C’est charité d’extirper les traditions et les préceptes qui surchargent le Décalogue, le défigurent, le rendent inerte et impossible à observer. C’est charité pour les âmes honnêtes de le faire. En ce qui concerne ceux-ci, arrogants, têtus et fermés à toute influence et à tout conseil de l’Amour, laissez-les faire, et que ceux qui leur ressemblent par leur esprit et leurs tendances les suivent. Ce sont des aveugles qui guident des aveugles. Si un aveugle en guide un autre, ils ne pourront que tomber tous les deux dans la fosse. Laissez-les se nourrir de leurs contaminations auxquelles ils donnent le nom de “ pureté ”. Elles ne peuvent les contaminer davantage parce qu’elles ne font que s’adapter à la matrice d’où elles proviennent.
– Ce que tu dis maintenant se rattache à ce dont tu as parlé chez Daniel, n’est-ce pas ? Ce n’est pas ce qui entre dans l’homme qui le corrompt, mais ce qui sort de lui, demande pensivement Simon le Zélote.
– Oui » répond brièvement Jésus