Lundi 6 septembre 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Luc 6, 6-11
Je vous demande s’il est permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne ou de la tuer. Lc 6,9
..je les aimais aussi à la folie et j’ai offert ma vie pour sauver chaque créature.

 

Tome 33, 13 octobre 1935
Ma fille, si tu savais à quel point mon amour me place dans des situations difficiles. Mon Père céleste était à moi. Je l’aimais d’un amour si intense que je me considérais heureux d’offrir ma vie pour que personne ne
puisse l’offenser. J’étais un avec lui. Je ne pouvais ni ne voulais ne pas l’aimer. Notre vertu divine forme un seul amour qui est donc inséparable d’avec mon Père céleste. Les créatures sorties de mon Humanité étaient à
moi, incorporées en moi, et je pouvais dire qu’elles formaient mon Humanité elle-même. Comment alors ne pas les aimer ? Ce serait comme ne pas aimer sa propre vie et, oh ! dans quelles conditions difficiles mon amour me place,
quels obstacles il fait se lever. Mon plus grand martyre était de voir que ce Père que j’aimais était offensé. J’aimais les créatures, elles étaient déjà miennes, je les sentais en moi, et elles ne m’épargnaient aucune offense,
aucune ingratitude. Mon Père céleste voulait avec justice les frapper, les défaire, et je me trouvais entre les deux pour être frappé par Celui que j’aimais tant, subissant les souffrances de ses créatures. Et si je continuais
avec le Père à être offensé, je les aimais aussi à la folie et j’ai offert ma vie pour sauver chaque créature. Je ne pouvais ni ne voulais me séparer de mon Père céleste parce qu’il était à moi et que je l’aimais ; mais c’était mon
devoir, en Fils véritable, de lui redonner toute la gloire, l’amour, la satisfaction que toutes les créatures lui devaient. Et bien que frappé par d’indescriptibles souffrances, je le voulais ainsi parce que je l’aimais et que
j’aimais ce peuple pour qui j’étais frappé. Ah ! mon amour seul, parce qu’il est divin, sait comment former de telles inventions d’amour, des obstacles tels qu’ils tiennent de l’incroyable. Il forme l’héroïsme de l’amour véritable où
l’on finit par être consumé par le feu de l’amour pour ceux que l’on aime, par
les incorporer à soi pour former une seule et même vie. Ah ! dans quelle situation me place mon amour. Je suis tellement rempli d’amour que je ressens le besoin de l’exprimer par des œuvres, des souffrances, la lumière,
des grâces surprenantes, et il est si grand que je suis toujours à l’intérieur et à l’extérieur de la créature pour la servir.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Puis il semble que l’assemblée va se séparer sans autres incidents. Mais le pharisien Joachim découvre un homme dans la foule et lui indique par des signes et le regard de venir au premier rang. C’est un homme d’environ cinquante ans et il a un bras atrophié devenu, même pour la main, beaucoup plus petit que l’autre, car l’atrophie a détruit les muscles.

Jésus le voit et voit tout ce qu’on a combiné pour le Lui faire voir. Il a sur le visage une expression de dégoût et de compassion qui passe comme un éclair mais qui est très visible. Pourtant il ne dévie pas le coup. Au contraire, il fait face à la situation avec fermeté.

“Viens ici, au milieu” commande-t-il à l’homme. Et, quand il l’a devant Lui, il se tourne vers les pharisiens et leur dit : “Pourquoi me tentez-vous ? N’ai-je pas à peine cessé de parler contre les pièges et la haine ? Et vous, ne venez-vous pas de dire : “Nous n’avons pas ce péché” ? Vous ne répondez pas ? Répondez au moins à ceci : est-il permis de faire du bien ou du mal le jour du sabbat ? Est-il permis de sauver ou d’enlever la vie? Vous ne répondez pas? Moi, je répondrai pour vous, et en présence de tout le peuple qui jugera mieux que vous, parce qu’il est simple et sans haine ni orgueil. Il n’est pas permis le sabbat de faire un travail. Mais, comme il est permis de prier, de même il est permis de faire du bien, car le bien est une prière plus grande encore que les hymnes et les psaumes que nous avons chantés. Alors que ni le sabbat, ni un autre jour, il n’est permis de faire le mal. Et vous, vous l’avez fait, en manœuvrant pour avoir ici cet homme qui n’est même pas de Capharnaüm et que vous avez fait venir depuis deux jours, sachant que j’étais à Bethsaïda et pensant que je serais venu dans ma ville. Et vous l’avez fait pour essayer de me mettre en accusation.

257> Et vous commettez ainsi le péché de tuer votre âme au lieu de la sauver. Mais pour ce qui me concerne, je vous pardonne et je ne décevrai pas la foi de cet homme que vous avez fait venir en disant que je le guérirais alors que vous vouliez me tendre un piège. Lui n’est pas coupable, car il est venu sans autre intention que celle de guérir. Et que cela soit. Homme, étends ta main et va en paix.”

L’homme obéit et sa main devient saine, comme l’autre. Il s’en sert tout de suite pour prendre un pan du manteau de Jésus pour le baiser en Lui disant : “Tu sais que je ne connaissais pas leur véritable intention. Si je l’avais sue, je ne serai pas venu, préférant garder ma main morte plutôt que de m’en servir contre Toi. Ne m’en veux donc pas.”

“Va en paix, homme je sais la vérité, et à ton égard je n’ai que bienveillance.”