Samedi 28 août 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Matthieu 25, 14-30
Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu.; Mt 25,26
Malgré toute sa lumière, la créature reste paresseuse, elle n’apprend rien du divin et ne conquiert rien.

 

Le livre du Ciel Tome 31, 14 août 1932
Bienheureuse fille, la différence entre l’un et l’autre est grande et incalculable. Celui qui ne vit pas dans ma Volonté est comme le soleil pour ceux qui sont paresseux ; bien que ses rayons les revêtent de sa lumière et de
sa chaleur, ils ne font rien, ils n’apprennent et ne gagnent rien. La lumière du soleil est pour eux rendue stérile, et comme ils restent sans rien faire, ils se fatiguent, ils sont dérangés par sa lumière et recherchent les ténèbres
comme repos pour leur malheureuse paresse. Par contre, pour ceux qui travaillent, la lumière est active. Elle est lumière pour l’œil afin de voir tout ce qu’il doit faire ; car peu importe la lumière qu’il puisse y avoir en dehors
de l’œil, si l’œil n’a pas la lumière de la vie, la lumière qui l’entoure ne servira à rien. Et si l’œil n’a pas la lumière extérieure, le fait d’avoir la lumière comme vie dans son œil ne lui sera d’aucune utilité. Ma bonté paternelle a placé cette union et cette harmonie entre la lumière extérieure de la créature et la lumière de son œil. L’une ne peut agir sans l’autre. Ma Volonté est lumière pour les mains si elles veulent travailler, si elles veulent écrire, lire, etc. Ainsi la première partie active de la créature est faite par la lumière ; sans elle, il serait presque impossible de pouvoir faire un peu de bien et de pouvoir gagner un morceau de pain pour vivre.
Telle est la lumière de ma Volonté pour celui qui ne vit pas en elle. Elle brille et existe pour tous, mais elle n’opère pas et ne domine pas dans l’acte de la créature. Malgré toute sa lumière, la créature reste paresseuse, elle n’apprend rien du divin et ne conquiert rien. Les plus belles choses sont fatigantes et ennuyeuses pour cette créature. La volonté qui veut vivre dans la mienne est comme un œil rempli de lumière et qui se rend capable de s’unir avec la lumière de ma Volonté. Comme elles sont en accord, elles accomplissent des œuvres grandes et
prodigieuses qui étonnent le ciel et la terre. Vois-tu ce que signifie vivre dans ma Volonté ? C’est ne pas être paresseux. La petite lumière de l’âme en harmonie avec la lumière du Fiat éternel la rend opérante dans les actes du Fiat et forme l’inséparabilité entre les deux.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

“Un homme, qui était sur le point de faire un long voyage et de s’absenter pour longtemps, appela tous ses serviteurs et leur confia tous ses biens. À l’un il donna cinq talents d’argent, à un autre deux talents d’argent, à un troisième un seul talent d’or [1]. À chacun selon sa situation et son habileté. Et puis il partit.
Maintenant le serviteur qui avait reçu cinq talents d’argent s’en alla faire valoir habilement ses talents et, après quelque temps, ceux-ci lui en rapportèrent cinq autres. Celui qui avait reçu deux talents fit la même chose et il doubla la somme qu’il avait reçue. Mais celui auquel le maître avait donné davantage, un talent d’or pur, paralysé par la peur de ne pas savoir faire, par celle des voleurs, de mille choses chimériques et surtout par la paresse, fit un grand trou dans la terre et y cacha l’argent de son maître.

De nombreux mois passèrent, et le maître revint. Il appela tout de suite ses serviteurs pour qu’ils lui rendissent l’argent donné en dépôt. Celui qui avait reçu cinq talents d’argent se présenta et il dit : “Voici, mon seigneur. Tu m’en as donné cinq. Comme il me semblait qu’il était mal de ne pas faire fructifier l’argent que tu m’avais donné, je me suis débrouillé et je t’ai gagné cinq autres talents. Je n’ai pas pu faire davantage…”. “C’est bien, très bien, serviteur bon et fidèle. Tu as été fidèle pour le peu. actif et honnête. Je te donnerai de l’autorité sur beaucoup de choses. Entre dans la joie de ton maître”.

Puis celui qui avait reçu deux talents se présenta et dit : “Je me suis permis d’employer tes biens dans ton intérêt. Voici les comptes qui montrent comment j’ai employé ton argent. Tu vois ? Il y avait deux talents d’argent, maintenant il y en a quatre. Es-tu content. mon seigneur ?” Et le maître fit au bon serviteur la même réponse qu’au premier.

    426> Arriva en dernier celui qui, jouissant de la plus grande confiance de son maître, avait reçu le talent d’or. Il le sortit de sa cachette et il dit : “Tu m’as confié la plus grande valeur parce que tu sais que je suis prudent et fidèle, comme moi je sais que tu es intransigeant et exigeant, et que tu ne supportes pas des pertes pour ton argent mais en cas de perte, tu t’en prends à celui qui est près de toi. Car, en vérité, tu moissonnes où tu n’as pas semé et tu récoltes où tu n’as rien répandu, ne faisant pas cadeau de la moindre pièce de monnaie à ton banquier ou à ton régisseur, pour aucune raison. Il te faut autant d’argent que tu en réclames. Or moi, craignant de diminuer ce trésor, je l’ai pris et l’ai caché. Je ne me suis fié à personne ni non plus à moi-même. Maintenant, je l’ai déterré et je te le rends. Voici ton talent”.

“O serviteur injuste et paresseux ! En vérité, tu ne m’as pas aimé puisque tu ne m’as pas connu et que tu n’as pas aimé mon bien-être, ayant laissé mon argent improductif. Tu as trahi l’estime que j’avais eue pour toi et c’est toi-même qui te contredis, t’accuses et te condamnes. Tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, que je récolte où je n’ai rien répandu. Et pourquoi alors n’as-tu pas fait en sorte que je puisse moissonner et récolter ? C’est ainsi que tu réponds à ma confiance ? C’est ainsi que tu me connais ? Pourquoi n’as-tu pas porté mon argent aux banquiers pour qu’à mon retour je le retire avec les intérêts ? Je t’avais instruit avec un soin particulier dans ce but et toi, paresseux et imbécile, tu n’en as pas tenu compte. Que te soit donc enlevé le talent et tout autre bien, et qu’on le donne à celui qui a les dix talents”.

“Mais lui en a déjà dix alors que celui-ci reste sans rien…” lui objecta-t-on.

“C’est bien. À celui qui possède et le fait fructifier, il sera donné encore davantage et au point qu’il surabonde. Mais à celui qui n’a pas parce qu’il n’a pas la volonté d’avoir, on enlèvera ce qui lui a été donné. Quant au serviteur inutile qui a trahi ma confiance et a laissé improductifs les dons que je lui avais fait, qu’on l’expulse de ma propriété et qu’il s’en aille pleurer et se ronger le cœur”.

427> Voilà la parabole. Comme tu le vois, ô rabbi, à qui avait reçu le plus il est resté le moins, car il n’a pas su mériter de conserver le don de Dieu. Et il n’est pas dit qu’un de ceux dont tu dis qu’ils ne sont disciples que de nom ayant par conséquent peu de chose à faire valoir et même de ceux qui, comme tu dis, m’entendent par hasard et qui n’ont comme unique capital que leur âme, n’arrive pas à avoir le talent d’or et même ce qu’il aura rapporté, qu’on aura enlevé à quelqu’un qui avait davantage reçu. Infinies sont les surprises du Seigneur parce qu’innombrables sont les réactions de l’homme. Vous verrez des païens arriver à la vie éternelle et des samaritains posséder le Ciel, et vous verrez des Israélites purs et qui me suivent perdre le Ciel et l’éternelle Vie.”