Mardi 17 août 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Matthieu 19, 23-30
Je vous le dis en vérité, un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux. Mt 19,23
..notre pauvreté était une marque d’amour c’était la pauvreté de l’exemple pour enseigner aux créatures le détachement envers toutes les choses basses de la terre.

 

Le livre du Ciel Tome 20, 28 janvier 1927
Je me suis dit alors : « Bien que les enfants véritables du Fiat suprême seront heureux et dans l’abondance, pourtant, ma Maman Reine et Jésus lui-même, qui étaient la Divine Volonté même, étaient pauvres sur cette terre; ils souffraient les misères et les difficultés de la pauvreté. » Et mon doux Jésus ajouta : Ma fille, la pauvreté véritable, c’est lorsqu’une créature est dans le besoin – on veut prendre et il n’y a rien à prendre, et l’on est obligé de demander aux autres le strict nécessaire pour vivre. Cette pauvreté est de nécessité et presque forcée ; au contraire, avec moi et ma céleste Maman, en qui il y avait la plénitude du Fiat éternel, ce n’était pas une pauvreté de nécessité et encore moins forcée, mais une pauvreté volontaire, spontanée, inspirée de l’amour divin. Tout nous appartenait ; nous aurions pu faire surgir des palais somptueux et des banquets garnis de mets inconnus. Et de fait, si nécessaire, il suffisait d’un simple souhait pour que même les oiseaux nous servent et nous apportent des fruits, des poissons et d’autres choses dans leur bec, en se faisant une joie de servir leur Créateur et leur Reine. Avec leurs trilles, leurs chants et leurs gazouillis, ils nous jouaient les plus belles mélodies si bien que pour ne pas attirer l’attention des créatures, nous devions leur demander de partir et de poursuivre leur vol sous la voûte des cieux où notre Volonté les attendait ; et, obéissants, ils se retiraient. Par conséquent, notre pauvreté était une marque d’amour – c’était la pauvreté de l’exemple pour enseigner aux créatures le détachement envers toutes les choses basses de la terre. Ce n’était pas une pauvreté de nécessité et elle n’aurait pu l’être de façon absolue parce que là où règne la vie de ma Volonté, règne la plénitude et tous les maux perdent leur vie et disparaissent d’un seul coup.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 “Comme difficilement un riche entrera dans le Royaume des Cieux dont la porte est étroite, dont le chemin est escarpé, et que ne peuvent parcourir pour y entrer ceux qui sont chargés du poids volumineux des richesses ! Pour entrer là-haut, il ne faut que des trésors de vertus, immatériels, et il faut savoir se séparer de tout ce qui est attachement aux choses du monde et aux vanités.” Jésus est très triste.

Les apôtres, entre eux, se regardent du coin de l’œil…

Jésus reprend, en regardant la caravane du jeune homme riche qui s’éloigne :

“En vérité je vous dis qu’il est plus facile qu’un chameau passe par le chas d’une aiguille que pour un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu.”

“Mais alors qui pourra jamais se sauver ? La misère rend souvent pécheur à cause de l’envie et du peu de respect pour ce qui appartient à autrui et de la défiance envers la Providence… La richesse est un obstacle à la perfection… Et alors ? Qui pourra se sauver ?”

Jésus les regarde et leur dit :

 230> “Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu, car à Dieu, tout est possible. Il suffit que l’homme aide son Seigneur par sa bonne volonté. Et c’est de la bonne volonté d’accepter le conseil reçu et de s’efforcer d’arriver à se libérer des richesses [5]À se libérer de tout pour suivre Dieu. Car voici ce que c’est que la vraie liberté de l’homme : suivre les paroles que Dieu murmure au cœur et ses commandements, ne pas être esclave ni de soi-même, ni du monde, ni du respect humain, et donc pas esclave de Satan. User de la splendide liberté d’arbitre que Dieu a donné à l’homme pour vouloir librement et uniquement le Bien et obtenir ainsi la vie éternelle, toute lumineuse. libre, bienheureuse. Il ne faut pas être esclave même de sa propre vie si pour la seconder on doit résister à Dieu. Je vous l’ai dit [6] : “Celui qui perdra sa vie par amour pour Moi et pour servir Dieu la sauvera pour l’éternité” [7]

 576.8 – “Voilà ! Pour te suivre nous avons quitté toutes choses, même les plus licites. Que nous en arrivera-t-il donc ? Entrerons-nous alors dans ton Royaume ?” demande Pierre.

 “En vérité, en vérité, je vous dis que ceux qui m’auront suivi de cette façon, et qui me suivront — car il est toujours temps de réparer la paresse et les fautes faites jusqu’ici, toujours temps, tant que l’on est sur la Terre et que l’on a devant soi des jours où on peut réparer le mal commis – ceux qui me suivront seront avec Moi dans mon Royaume. En vérité je vous dis que vous qui m’avez suivi dans la régénération vous siégerez sur des trônes pour juger les tribus de la Terre avec le Fils de l’homme assis sur le trône de sa gloire. En vérité je vous dis encore qu’il n’y aura personne qui, ayant par amour de mon Nom quitté maison, champs, père, mère, frères, épouse, enfants et sœurs, pour répandre la Bonne Nouvelle et me continuer, qui ne reçoive le centuple en ce temps et la vie éternelle dans le siècle futur.”

“Mais si nous perdons tout, comment pourrons-nous centupler notre avoir ?” demande Judas de Kériot.

“Je répète : ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. Et Dieu donnera le centuple de joie spirituelle à ceux qui d’hommes du monde auront su se rendre fils de Dieu, c’est-à-dire hommes spirituels. Ils jouiront de la vraie joie ici et au-delà de la Terre.