De l’évangile de Jean 6, 24-35
Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim. Jn 6,35
Si elle prend de la nourriture, il la nourrit de sa Volonté pour que la vie divine grandisse dans la créature.
Tome 34, 18 avril 1937
Mais ce n’est pas tout. Crois-tu que mon Vouloir puisse arrêter sa course vers la créature qui possède son Vouloir ? Il se sert en réalité de tout
ce qu’il peut. Si le soleil brille sur elle, il accourt pour lui donner plus de lumière et comme la créature est plus grande que le soleil, il lui donne les propriétés que contient la lumière ; il les augmente même, il lui donne sa douceur divine, sa fécondité, la diversité de ses parfums célestes, le goût de ses saveurs divines, ses qualités suprêmes comme ses plus belles variétés de couleurs. Et il fait cela avec la puissance de son Fiat pour que sa créature bien-aimée, plus qu’un soleil, ne soit que lumière et chaleur. Si le vent souffle sur la créature, mon Vouloir accourt pour la revêtir de son Fiat, il augmente la puissance de son amour, de ses gémissements divins afin de la faire gémir avec ses propres soupirs et ses gémissements pour que son Royaume vienne sur terre. Il l’embrasse, il la caresse et la serre contre lui pour lui faire sentir combien il l’aime et combien il veut être aimé en retour. Si elle boit de l’eau, il accourt pour la revêtir de sa fraîcheur et des célestes rafraîchissements. Si elle prend de la nourriture, il la nourrit de sa Volonté pour que la vie divine
grandisse dans la créature. Il reconfirme toujours plus sa présence en elle. Bref, il n’est rien où mon Vouloir n’accoure et, oh ! quelle fête lorsqu’il voit que la créature reçoit cette douce rencontre et le bien que sans cesse il veut lui donner.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
C’est cela que la manne enseignait aux Hébreux. Et moi, je vous le rappelle, car c’est un devoir qui dure et durera jusqu’à la fin des siècles. Cherchez le Seigneur et ses dons célestes, sans paresser jusqu’aux heures tardives du jour ou de la vie. Levez-vous pour le louer avant même que le soleil levant ne le fasse, et nourrissez-vous de sa parole qui consacre, préserve et conduit à la vie véritable.
Ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain du ciel mais, en vérité, c’est Dieu le Père, et maintenant, en vérité, c’est mon Père qui vous donne le Pain véritable, le Pain nouveau, le Pain éternel qui descend du ciel, le Pain de miséricorde, le Pain de vie, le Pain qui donne la vie au monde, le Pain qui rassasie toute faim et libère de toute faiblesse, le Pain qui donne à celui qui le prend la vie éternelle et l’éternelle joie.
354.10 – -Seigneur, donne-nous de ce pain et nous ne mourrons plus.
– Vous mourrez comme tout homme, mais vous ressusciterez pour la vie éternelle si vous vous nourrissez saintement de ce Pain, parce qu’il rend incorruptible celui qui le mange. Pour ce qui est de vous, il sera donné à ceux qui le demandent à mon Père avec un cœur pur, une intention droite et une sainte charité. C’est pour cela que je vous ai appris à dire : “Donne-nous notre pain quotidien.” Mais pour ceux qui s’en nourriront indignement, il deviendra un grouillement de vers d’enfer, comme les paniers de manne conservés contre l’ordre reçu. Et ce Pain de salut et de vie deviendra, pour eux, mort et condamnation. Car le plus grand sacrilège sera commis par ceux qui mettront ce Pain sur une table spirituelle corrompue et fétide, et le profaneront en le mêlant à la sentine de leurs inguérissables passions[26]. Mieux vaudrait pour eux ne l’avoir jamais pris !
354.11 – Mais où est ce Pain ? Comment le trouve-t-on ? Quel nom a-t-il ?
– Moi, je suis le Pain de vie. C’est en moi qu’on le trouve. Son nom est Jésus. Qui vient à moi n’aura plus jamais faim, et qui croit en moi n’aura plus jamais soif, car les fleuves célestes se déverseront en lui, éteignant toute ardeur matérielle. Je vous l’ai dit, désormais. Vous me connaissez à présent, et pourtant vous ne croyez pas. Vous ne pouvez croire que tout est en moi. Et pourtant, c’est ainsi. C’est en moi que se trouvent tous les trésors de Dieu. C’est à moi qu’est donné tout ce qui appartient à la terre, de sorte que les Cieux glorieux et la terre militante sont réunis en moi.